Le Grand Raid, c’est samedi

Vous faites partie des quelque 2600 inscrits au Grand Raid 2011? Pas encore? L’année prochaine. Retrouvez les articles de ce site consacrés à cette épreuve ici: https://bikinvalais.ch/f/tag/grand-raid/

Pour la préparation c’est trop tard, pour le choix du matériel, pas forcément. N’oubliez pas la crème solaire 😉 Et bonne course à tous.

Images du Grand Raid

Le Grand Raid a vécu sa 21e édition le samedi 21 août dernier. Comme d’habitude, les photographes sont présents en nombre et certains prouvent qu’il est toujours possible de faire de belles images de VTT et de se renouveler.
Coup de coeur totalement subjectif pour la galerie de Christophe Margot et celle de Sacha Bittel, dans des styles et genres différents.

Grand Raid 2010: pari manqué?

Pour le Grand Raid 2010, les organisateurs ont tenté un pari à multiples facettes : rallonger la distance, ajouter un départ à Nendaz et majorer les prix. Samedi soir, à chaud et après ce qui fut tout de même une belle journée pour faire du vélo, personne ne s’avançait à tirer des conclusions hâtives.

Quelques jours plus tard, à tête reposée, on constate tout de même que les chiffres sont cruels: 377 classés au départ de Verbier, contre 971 un an plus tôt. Si l’on ne compte que ceux qui ont rallié l’arrivée, les autres ayant abandonné ou manqué les horaires de passage, on tombe à 289 coureurs, hommes et femmes confondus. Même en comptant les départs de Nendaz (319 classés, 298 arrivés) on reste bien en deçà de la participation de 2009. Sans parler de celle, par exemple, enregistrée en 1999, avec 1438 concurrents et concurrentes classés depuis Verbier…

Les chiffres sont une chose, la satisfaction des participants une autre. Et là, l’option de rallonger le parcours en montant à Tracouet, n’a pas vraiment fait l’unanimité des cyclistes présents. Troisième de la course, le Suisse Thomas Zahnd a déclaré à Ride.ch qu’il « n’y aurait rien à dire si cette montée supplémentaire avait rendu le parcours plus attractif. Mais ce n’est pas le cas ». Selon lui, on aurait très bien pu laisser tomber ces 16 km supplémentaires qui rajoutaient une heure de course pour les meilleurs.

Course de VTT Grand Raid 2010 – Images by Le Nouvelliste – Image13

Les trois premiers se rejoignent d’ailleurs dans leur analyse.  Pour Karl  Platt, le vainqueur 2010, 137 km pour 5628 m de dénivelé, «ce n’est pas une course extrême, c’est superextrême!», estime-t-il dans Le Matin.  Qui poursuit avec l’avis de Thomas Dietsch, deuxième de cette édition 2010 et vainqueur de l’épreuve en 2007 : « Rallonger le parcours n’a pas apporté grand-chose, il était déjà super avant».

Et l’on ne parle là que des meilleurs coureurs élite. Aux autres, on n’a pas non plus fait de cadeau.  Ainsi sur cette page le Français Pascal Ecollan souligne  : « J’ai fait le GRC en 2009 et terminé, cette année mieux préparé je passe tout juste à Evolène et décide de m’arrêter…

Messieurs les organisateurs ajouter 17 kms avec d+ 800 m c’est bien, par contre ne donner qu’une heure de plus au niveau des barrières horaires (A Moss mets 1h06 de plus que l’année dernière!), c’est inconsidéré et sans considération de la difficulté sportive ! »

Alors quid en 2011 ? Retour sur un super parcours ? Ou le maintien d’un tracé « superextrême » qui finalement, ne plaît même pas à ceux qui n’en ont pas eu peur ?

Votre avis…

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La Transvésubienne, toujours aussi riche en surprises…

La plaque ornée du fameux sticker "Finisher". Yes, did it!

La Transvésubienne… En gros, on sait toujours à quoi s’attendre, mais on est toujours surpris quand-même, me suis-je dit en ce 30 mai 2010, quelque part sur le GR5 entre la Colmiane et Nice. C’était la 18e édition d’une course qui a vu la victoire de François Bailly-Maître chez les hommes et de la Valaisanne d’adoption Myriam Saugy chez les femmes. Un récit assez parlant sur le site de Vélo Vert. mention spéciale aussi à Florian Golay, 8e du scratch.

On sait que cela sera dur, très dur, qu’il va falloir pédaler, marcher, pousser, porter son vélo, trouver son chemin dans la caillasse, les pierres qui roulent, les marches, les troncs d’arbres, les broussailles qui vous fouettent bras, visage et jambes, manger de la poussière, de la boue, vaincre le vertige et s’engager sans peur dans les épingles… Tout cela on le sait, mais les surprises sont toujours au rendez-vous. Le tracé évolue chaque année et le patron de la course, George Edwards, ne manque pas d’imagination. «Il connaît l’arrière-pays niçois comme sa poche», souligne le journaliste spécialisé et 3e de l’édition 2010, Vincent Juillot.

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Prêt pour la Transvésubienne. Ou pas?

La troisième fois, je l’ai finie du premier coup… J’utilise régulièrement cette boutade pour tenter d’expliquer à quoi peut ressembler la Transvésubienne, cette course de VTT atypique entre la Colmiane et Nice. Environ 80 kilomètres (86 km pour le parcours 2010) le long du GR 5, avec un départ à 1500 mètres d’altitude et une arrivée au bord de la mer Méditerranée.

La “Trans”, ce sont environ 3300 mètres de dénivelé positif pour 4000 de descente. “Facile, ça descend davantage que ça ne monte”, est-on tenté de penser. Grave erreur. Cette épreuve est peut-être la seule où l’on peut se fatiguer davantage à la descente qu’à la montée. Le GR5 est redoutable, la caillasse règne en maître (jamais vu autant de cailloux de ma vie), les parties roulantes sont rares, les portages très très nombreux. Un festival de marches, d’épines et d’épingles en pleine montagne.

En 2009, le vainqueur n’était autre que Nino Schurter, l’actuel champion du monde de XC. Il a bouclé son parcours en 6h12, soit à moins de 14 km/h de moyenne. Assez parlant, non?

La troisième fois, je l’ai finie du premier coup, donc. Abandon (blessure au genou lors du prologue du samedi) en 2002, abandon en 2003 (chaussure cassée, fatigue), finisher, enfin, en 2004. “C’est bon, je l’ai fait, plus besoin de revenir”, m’étais-je dit. Mais avec le temps, comme toujours, on oublie la souffrance d’une telle épreuve, pour n’en retenir que les bons côtés. Et la Trans, ce sont tous les bons côtés du VTT, du Mountain Bike au sens littéral du terme. La Trans, c’est du vrai vélo de montagne, des sentiers magnifiques dans des paysages somptueux, une ambiance incroyable où chacun est dans la même galère.

Là, le 30 mai est tout proche, la tension monte et c’est l’heure des derniers choix (vélo, pneumatiques, chaussures…). Prêt, pas prêt? Impossible de la savoir à l’avance. Rendez-vous dimanche.

Grand Raid: les organisateurs ont-ils pété un plomb?

Le Français CéŽdric Ravanel lors de la Coupe du Monde deˆ ChampéŽry, le 10 juin 2007, sur un parcours comme on en voit trop rarement en Valais.

Allez, je pose la question comme elle m’est venue: les organisateurs du Grand Raid ont-ils pété un plomb? La finance d’inscription pour cette épreuve, déjà en perte de vitesse quant au nombre de participants, passe de 100 à 180 francs suisses pour le grand parcours entre Verbier et Grimentz. Pour ce prix, le parcours sera tout de même rallongé, autre sujet de polémique.

De 100 à 180 francs, donc. Et encore, le grand parcours est le plus avantageux. Rabais de quantité j’imagine. Depuis Nendaz (nouveau départ, c’est déjà pas assez compliqué…), il vous en coûtera 1fr.60 le km pour 100 km, depuis Hérémence 2 fr. tout rond pour 75 km et depuis Evolène un peu plus de 2fr.20 pour 45 km. Non mais 100.- pour 45 km de course, ça va le chapeau? A ce rythme, le jour où je vais inscrire toute ma famille, j’en aurai de 600 à plus de 1000 francs selon les parcours…

Certes, les temps sont durs, les sponsors se font rares. Mais cela doit être vrai partout. Comment font-ils dans les Grisons ou ailleurs pour garder une finance de moins de 100 francs? Ou à l’étranger, comme au Tour des Flandres: 25 € pour 260 km? D’accord, c’est une cyclo, pas une vraie compèt, mais tout de même.

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Champéry: Stander et Osl, le roi et la reine de Champéry

Le podium des hommes avec une première victoire pour le jeune Sud Africain, encore U23, Burry Stander. ldd
Le podium des hommes avec une première victoire pour le jeune Sud Africain, encore U23, Burry Stander. ldd

Grosse sensation dimanche sur la manche de Coupe du monde de XC à Champéry où le Français Julien Absalon, solidement installé en tête de la course a dû laisser partir le jeune Sud-Africain Burry Stander – champion du monde U23 la semaine dernière à Canberra – dans le dernier kilomètre de course. «Durant cette course, je me suis surtout employé à ne pas laisser revenir les frères Flückiger», expliquait le vainqueur après l’arrivée. «Je pensais qu’Absalon gérait tranquillement son avance, mais à la sortie du dernier sentier, j’ai vu qu’il n’était pas très loin. Je me suis dit que je devais saisir ma chance et j’ai fait la dernière montée quasiment au sprint. Je suis entré sur le « single » de la descente devant lui et j’ai encore pris quelques risques, et voilà. Je suis vraiment heureux de cette première victoire».

Absalon: « les jambes en coton »

De son côté, Julien Absalon avouait avoir proprement «explosé» dans cette même ultime ascension. Son avance dans le dernier tour a fondu de 50 à 35 secondes, pour finalement disparaitre complètement. «J’ai cru que je n’arriverais pas à terminer la dernière bosse», explique Absalon. «J’ai eu les jambes en coton d’un coup. Cette semaine j’ai pris des vacances en rentrant d’Australie, je me suis arrêté a Singapour. Mais je crois que j’ai manqué de foncier en fin de course. Ce n’est pas grave, l’essentiel est là. Je remporte la Coupe du monde».

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Champéry prête pour la Coupe du monde

Julien Absalon, qui se défait ici de Sauser en 2007, aura fort à faire pour battre Nino Schurter dimanche à Champéry.
Julien Absalon, qui se défait ici de Sauser en 2007, aura fort à faire pour battre Nino Schurter dimanche à Champéry.

Champéry s’aprête à vivre un week-end de folie avec les meilleurs pilotes mondiaux de cross-country. Nino Schurter, le nouveau champion du monde sera présent, tout comme Julien Absalon, qui aura fort à faire s’il veut remporter le classement général de la Coupe du Monde.

Nino Schurter, 23 ans, a réalisé la course de sa vie samedi a Canberra en Australie et a réalisé une entrée fracassante dans la catégorie élites en remportant le titre mondial. Julien Absalon, grandissime favori qui termine à la deuxième place a déclaré: «C’est son premier titre mais certainement pas le dernier. J’avais déjà annoncé l’an passé après les Jeux Olympiques que Nino serait le grand patron de demain.»

Deux ans après sa victoire en terre champérolaine, le Français s’élancera dimanche avec le maillot blanc de leader de la Coupe du monde. La saison prendra fin les 19 et 20 septembre à Schladming en Autriche et la course valaisanne s’annonce passionnante.

Nino Schurter sera donc le premier favori à la victoire. Dimanche, il devra touttefois se méfier de la réaction d’orgueil de Julien Absalon, frustré de sa deuxième place en Australie. Dans le rôle d’arbitre, on pourrait retrouver les Suisses Christoph Sauser et Florian Vogel mais aussi l’espagnol Jose Hermida ou le Canadien Geoff Kabush.

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Un Grand Raid pas raide

Le syndrome de la page blanche. Je ne pensais pas le connaître un jour, mais ça doit bien arriver à tous ceux qui écrivent… Alors voilà. Les yeux qui fixent l’écran du Mac et… rien. Le dernier texte, à livrer d’urgence pour raisons de délais, destiné au magazine Vélo Romand de septembre prochain, ne vient pas.

Un passage sympa, sous le barrage de Moiry, peu avant l'arrivée. (Photo Caroline Faiss)
Un passage sympa, sous le barrage de Moiry, peu avant l'arrivée. (Photo Caroline Faiss)

Cela paraissait facile pourtant. “Raconte ta course au Grand Raid« , a demandé le rédacteur en chef. Un texte tout bête quoi. Le départ à Hérémence, Mandelon, Evolène, Eison, L’A Vieille, le Pas de Lona, le Basset, Grimentz. Voilà. Cette année c’est à peu près tout ce que j’ai à en dire. Pas de jambes dès le départ, un faux rythme en attendant que cela s’améliore. Pas d’amélioration, un passage moyen sur le single de Mandelon, un bouchon monstrueux sur celui entre Volovron et Eison, un coup de barre – 2008 bis repetita je n’ai rien appris – dans la montée sur L’A Vielle. Pause pique-nique et mieux sur la fin mais même pas vu le lac de Moiry, dans le brouillard. Voilà, 4h50 de vélo sans vraiment savoir pourquoi, plaisir minime… Alors, quoi écrire sur un truc aussi moyen?

Seul constat positif: les endroits où je peux me faire plaisir, un peu, ça va nettement mieux. Deuxième temps de catégorie entre Mandelon et Evolène, malgré un stop pour remettre en place une chaîne récalcitrante, et quatrième temps entre le basset de Lona et l’arrivée, quasi en roue libre…

C’est décidé: je vais viser les courses qui proposent plus de la moitié du parcours en singletrail. Je veux bouffer du sentier, pas du bitume! Qui a dit Transvésubienne?

Grand Raid: quel carburant pour passer l’arrivée?

Le principal facteur de succès reste l’entraînement. Et pour Gérald Gremion, l’alimentation “ça ne fait qu’aider un peu » pour atteindre son but sans trop défaillir.

Gérald Gremion: « Les choses simples sont les meilleures. Et le plus simple, c’est qu’il faut s’entraîner. L’alimentation, ça ne fait qu’aider un petit peu. » Photo caroline Faiss – Grand raid 2009 – Grimentz

«Le ravitaillement est le carburant qui nous permet d’arriver au bout de la course», explique le docteur Gérald Gremion, spécialiste de la médecine et de la nutrition du sport. «Mais il n’y pas de miracle. Les choses simples sont les meilleures. Et le plus simple, c’est qu’il faut s’entraîner. L’alimentation, ça ne fait qu’aider un petit peu.» Reste qu’il ne s’agit pas de la négliger non plus. Les conseils du spécialiste.

Que manger en période d’entraînement?

En général, une alimentation variée suffit à combler les besoins d’un sportif. Cela veut dire beaucoup de boissons, trois à quatre portions de fruits et légumes par jour, une portion par repas d’hydrates de carbone comme le pain, les pâtes, le riz ou les pommes de terre, deux portions quotidienne de viande et produits laitiers. Eviter les douceurs, même si on aime tous ça… On a aussi constaté qu’un apport de protéines immédiatement après un entraînement, dans l’heure qui suit et pas plus tard, permettait d’augmenter la masse musculaire.

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Matériel: guerres de religions sur le Grand Raid

Triple ou double plateau? Sur le Grand Raid ce n’est pas la question. Pas encore. Les guerres de religion font rage dans d’autres domaines. Suspensions, pneumatiques, freins et systèmes de boissons constituent autant de possibilités de se distinguer.

Pour chaque concurrent du Grand Raid, la préparation du matériel peut vite tourner à la prise de tête s’il n’a pas déjà ses petites habitudes. Des pneumatiques à l’habillement, en passant carrément par le choix du vélo, il n’y a pas vraiment de bonne ou de mauvaise décision. Mais beaucoup de compromis.

Vélo semi-rigide ou tout-suspendu?

Dominique Page:  Si deux coureurs arrivent ensemble au sommet de la dernière bosse, celui qui a un tout suspendu part avec un certain avantage.
Dominique Page: Si deux coureurs arrivent ensemble au sommet de la dernière bosse, celui qui a un tout suspendu part avec un certain avantage.

Les vainqueurs du Grand Raid roulent sur des semi-rigides? Vrai la plupart du temps, mais Ludovic Fahrni a remporté la course en 2004 au guidon d’un vélo tout suspendu. Reste que les pilotes sont souvent de véritables chasseurs de grammes et renoncent au vélo «tout mou», forcément plus lourd. Mais l’inconfort qui en résulte peut se payer cash sur une épreuve aussi longue. Le tout suspendu n’est certainement pas indispensable sur le Grand Raid. Mais il n’est peut-être pas si inutile que cela. «Franchement, aujourd’hui on arrive avec des vélos à suspension intégrale très légers», souligne Dominique Page, ancien coureur et patron d’un magasin de cycles. «Et je reste persuadé que si deux coureurs arrivent ensemble au sommet de la dernière bosse, celui qui a un tout suspendu part avec un certain avantage…»

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Le site web de la coupe du monde de Champéry

Programmes, horaires, inscriptions, accès, hébergement, portraits de coureurs… le site est très complet.   

Programmes, horaires, inscriptions, accès, hébergement, portraits de coureurs… le site est très complet.

La Coupe du monde de Champéry (12- 13 septembre) vient de se doter d’un site internet à la hauteur de l’événement. Le site Internet de la Coupe du monde de Champéry  vient d’être totalement rénové. On y retrouve toutes les infos sur cette étape. Les hébergements, les circuits, la liste des exposants et encore pleins d’infos pratiques. Le site permet aussi de revivre le début de saison en vidéo et de découvrir les portraits de tous les favoris juniors et élites.

Deux ans après une première Coupe du monde dans le Valais Suisse, la Coupe du monde fera son retour en terre helvétique au mois de septembre. Une semaine après les Mondiaux de Canberra, les meilleurs crosseurs planétaires s’affronteront pour l’avant dernière manche du circuit international. En septembre dernier, l’Union cycliste internationale officialisait l’organisation des Mondiaux 2011 dans la station du Domaine des Portes du Soleil. Et la montée en puissance passera l’an prochain par une étape double (DH + XC) les 24 et 25 juillet.