Interdire les VTT? Berne en rêvait, Charrat le fait. Mais non.

L’avis de la commune de Charrat du 25 mai dernier.

Ce billet a été mis à jour le 20 juin, avec la position de la commune de Charrat, qui fait finalement machine arrière.

On pensait avoir échappé au pire, certes un peu loin de chez nous, dans le canton de Berne. Les autorités envisageaient d’interdire le VTT sur les sentiers et autres chemins forestiers. Le tollé fut général et même la presse généraliste s’épancha sur la question.

Le canton de Berne a fait machine arrière, mais en Valais, très discrètement pour l’instant, la commune de Charrat vient de décréter les VTT indésirables ailleurs que sur les routes carrossables. Les autorités basent leur décision sur la Loi sur la circulation routière du 19 décembre… 1958. Cette dernière précise en effet que les cycles ne sont pas autorisés sur des chemins manifestement pas prévus à leur effet, comme les chemins pédestres.

C’est oublier un peu vite que les VTT n’existaient pas vraiment en 1958 et ce qui n’était manifestement pas possible à une époque sans bouchons sur l’autoroute, l’est (possible) depuis la fin des années huitante.

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Sentiers valaisans… mais pas bernois?

Il n'y a pas toujours foule sur les sentiers. Pourquoi y interdire les VTT?

Le canton de Berne envisage – ce n’est qu’un projet de loi pour l’instant – d’interdire le VTT sur ses sentiers. L’information date de quelques semaines et plusieurs médias l’ont déjà relayée. «Les vélos causent des dommages aux sentiers, surtout quand le terrain est humide, explique au Matin Rudolf von Fischer, chef de l’Office des forêts du canton de Berne. De plus, nous constatons une augmentation des conflits entre les cyclistes et les autres usagers de la route.» Bon, on ne parle pas de la route, mais des sentiers. Par contre, il est amusant de constater que cet argument des conflits entre usagers ressort à intervalles réguliers depuis les débuts du VTT. Un abruti à la ville reste un abruti à la montagne, qu’il soit à pied ou à vélo et ce n’est pas une loi qui va changer cela.

Pour contrer le projet de loi bernois, c’est aujourd’hui au tour de Swiss Cycling de lancer un pétition en ligne, déjà signée par quelques milliers de personnes.

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Bike in Valais, ça ressemble à ça

Quand je pense au Mountain Bike dans notre coin de pays, c’est à peu près comme ça que je vois les choses. Un bon gros vélo passe-partout pas trop poussif à la montée (comme mon Merida Trail 140, une journée d’automne pour les couleurs, une balade à la montagne et, allez, une bonne raclette en soirée… Pas belle la vie?

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Danny Hart donne la leçon à Champéry

Pour ceux qui connaissent la Derup’ de Champéry sur le sec… Enfin, en course elle n’est jamais sèche, mais cela n’a pas l’air de perturber le nouveau champion du monde de descente, le Britannique Danny Hart, 20 ans tout juste. Une leçon, que dis-je, une raclée. Qui a dit que le boue c’étais glissant? Il faut juste savoir en profiter. Non, ce mec est un grand malade. Quant aux commentaires, on connaissait les Goooooooooooooool des Sud-américains, mais les British font assez fort dans leur genre aussi. « Avec des c….. pareilles, comment fait-il pour s’asseoir? » demande l’un des deux à la fin 😉

Des racines mais pas d’ailes

Vous n’aimez pas les racines, ni les grosses pierres bien glissantes. Et bien, le parcours des mondiaux n’est pas fait pour vous hein?

Des racines et des pierres: le mountain bike n’est pas un sport sans danger… ce n’est pas la Canadienne Catherine Vipond qui dira le contraire.

Le Grand Raid se remet en selle

Le changement de versant après le ravitaillement de Mandelon, toujours un régal avec le lever du soleil.

Comme je ne me gêne pas pour dire les choses lorsqu’elles me dérangent, je profite de la 22e édition du Grand Raid Verbier-Grimentz pour les dire aussi lorsque tout va bien. L’an dernier, les organisateurs de cette course mythique avaient cru bien faire en rallongeant le parcours et en augmentant les tarifs d’inscription. La participation avait chuté dans les grandes largeurs. Cette année, ils ont corrigé le tir et le nombre de participants s’est inscrit à la hausse, à 2700 personnes et un peu moins de 2400 à l’arrivée. On est loin des 4000 de la grande époque et le comité vise aujourd’hui 3000 inscrits et ce n’est peut-être pas plus mal de ne pas vouloir aller au-delà. Pour des raisons de sécurité, mais aussi pour le plaisir des participants. Avec quatre départs et 4000 coureurs, les bouchons sur les sentiers deviendraient difficilement supportables pour le gros du peloton et les dépassements plus périlleux et pénibles pour ceux qui font la course en tête de chaque catégorie.

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Le Brésilien, 8 ans plus tard

Dans son dernier numéro, le magazine alémanique Ride consacre plusieurs pages au mythique single « Brasilian » qui relie le col de Cou, entre Vercorin et Nax, à Pramagnon, dans la plaine du Rhône. Un sentier dont la découverte, pour ma part, date de 2003 avec la folle équipe du Crazy Canucks Freeride Challenge (CCFC) et ses rides de folie avec, entre autres, Wade Simmons et Andrew Shandro (sur la photo, Amaël Donnet en route vers le col de Cou).
Dans l’article de Ride, la seule question ouverte reste l’origine du nom de cette descente, baptisée « The Brasilian » en août 2003 par ces joyeux drilles canadiens. Une idée?

Les participants du CCFC 2003 peuvent répondre, mais ne gagnent rien. Les autres non plus d’ailleurs.

Autour du Portail de Fully

Une belle journée d’été pour une belle balade à bicyclette entre Fully, Dorénaz, Sorniot, Le Fénestral, Ovronnaz et … Fully. Pour l’occasion je suis remonté sur un vélo avec des roues de 26″, le Merida Trail (aujourd’hui One Forty) et ses 140mm de débattement devant et derrière. Un vélo dont je ne pense que du bien par ailleurs. Bon à la montée (dans sa catégorie), joueur et sécurisant à la descente. Je vous en parlerai peut-être un peu plus longuement bientôt.

Portail de Fully, vue sur les Combins.

Velotaf à Saxon

Le matin à Saxon, ne pas oublier d’appuyer le vélo du bon côté du poteau. Sinon il se renverse. Eh oui, du vent, déjà…

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J’en profite pour inaugurer la rubrique « En passant » pour des billets rapides sur les bricoles plus ou moins futiles du quotidien. J’utilisais Posterous (qui a fermé ses portes depuis) pour cela, mais à force cela faisait un peu double emploi.

Prim’Bike à Martigny, trop court pour certains…

Départ de course dans le cadre du village installé à l’amphithéâtre de Martigny.

Certains l’ont déjà écrit écrit ailleurs, la course d’ouverture de saison la Prim’Bike de Martigny fut une belle réussite. Du soleil, un peu de vent – on est à Martigny tout de même – et des concurrents qui avaient envie d’en découdre dans le cadre de la nouvelle fornule du Netplus Challenge et son système de ligue novateur destiné à faire la part belle aux populaires. La boucle de quelque 6 kilomètres à parcourir le nombre de fois voulu – seul le meilleur tour étant comptabilisé, comme dans les qualifs de Formule 1 – évitait largement le goudron pour chercher petits sentier le long du bisse, chemins plus larges et autres « singles » sympathiques. Du VTT quoi, parfait pour une mise en jambes printanières dans le cadre de l’amphithéâtre de Martigny.

Seul bémol, avec un seul tour d’amphithéâtre, une course trop courte pour les « Boutchous ». Enfin ce n’est un avis qui n’engage que certains concurrent qui voulaient aussi rouler sur le bisse 😉

Dré dans le pentu…

Si vous aimez la forêt et les sentiers biens pentus, ce dernier entre Ovronnaz (Plan des Combes) et Saillon vaut son pesant de plaquettes de freins grillés. Un bon test pour le matériel. Sur 1,77 km, il y a 540m de dénivelé, soit plus de 30% de moyenne avec tout de même quelques passages plus ou moins plats. Quand ça descend, ça descend…

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