Le 2e Bike test de Barboleusaz (Gryon) a réuni quelque 240 cyclistes entre le samedi 2 et le dimanche 3 octobre 2010. Des news bientôt sur quelques vélos testés.
Matériel
Tests et essais rapides de vélos, astuces, conseils liés à la mécanique et au matériel, vêtements de vélo…
Le RegioBike, pour emmener son vélo dans le train
C’est marrant, le jour même où je teste le trajet entre mon domicile et le travail en train+vélo plutôt qu’en voiture (et que je déplore le manque de places pour garer et attacher son vélo), l’Etat du Valais annonce son concept de RegioBike. Un vélo pliable, proposé en location (200.- par année au titulaires d’un abonnement annuel de transport public) et facile à emporter avec soi.
Une courroie en kevlar
Comment s’abonner au RegioBike
Les utilisateurs des transports publics, détenteurs d’un abonnement de parcours ou d’un AG, peuvent louer un RegioBike pour un montant annuel de 200 francs Ce prix comprend un service de maintenance et une assurance accident. Les voyageurs sont invités à remplir un formulaire en ligne et à se rendre au guichet de gare choisi afin de retirer leur vélo. Une caution de 50 francs est prévue.
L’avantage pour les apprentis
L’Etat du Valais subventionne depuis la rentrée scolaire la location d’un RegioBike par les apprentis à hauteur de 100 francs. Il veut ainsi les inciter à utiliser les transports publics. Jacques Melly : « des entreprises formatrices sont installées dans des zones industrielles moins bien desservies par les transports public ; ce vélo rapproche donc les transports publics du lieu de travail. »
RegioBike en test
En collaboration avec l’OPRA et Valais Roule, RegionAlps met à disposition des RegioBike dans les stations de Valais Roule de Sion, Sierre, Monthey, Martigny, Viège et Brigue. RegionAlps sera à la Foire du Valais et proposera de tester ses RegioBike sur un circuit sur le stand 2113.
Questions fréquentes - FAQ (pdf) (1252 téléchargements ) Le flyer promotionnel du RegioBIke (1068 téléchargements )
Images du Grand Raid
L’ultimatum des plaquettes de frein
Là, je crois que c’était la der des der pour les changer. Le bruit au freinage devenait inquiétant…
À gauche, une plaquette neuve.
La photo a malheureusement disparu avec la plateforme (Posterous) qui l’hébergeait.
Cintre relevé, fausse bonne idée?
J’ai écrit ici tout le bien que je pensais de mon Merida 96 équipé d’un guidon relevé. Avec une petite réserve quant au bien-fondé d’un tel montage pour une course de cross-country. La réserve a été levée dimanche dernier, mais pas forcément dans le bon sens.
Pour faire court, j’ai souffert comme jamais depuis le début de saison dimanche dernier à La Tzoumaz Bike. Tout semblait pourtant bien parti pour ce parcours de 45 km et quelques. Peut-être parti un peu vite, avec des pulsations un peu hautes, mais rien de très différent des dernières courses. Une heure durant, j’ai donné le change à mes compagnons de route, profitant de la première descente pour boucher un ou deux trous.
Puis, lorsque je m’attendais à ce que cela aille encore mieux, le début de l’explosion, trop chaud, trop fatigué et, surtout, le début d’un gros mal au bas du dos. La barre en travers, plus de forces et cela est allé en empirant sans cesse. Pas sûr que la nouvelle position due au guidon relevé soit seule en cause, mais je ne vois pas beaucoup d’autres explications. Une certitude: la position fléchie des bras les sollicite davantage lors des phases de tirage et c’est une autre source de fatigue. Par moments, j’avais davantage mal aux bras qu’aux jambes, c’est dire.
Du coup, pas de risques, ni d’expériences inutiles pour les dernières courses de la saison. Le cintre plat a retrouvé sa place, quitte à être un peu moins à l’aise sur les sentiers escarpés lors de mes vacances à la montagne. Le guidon relevé reviendra peut-être en automne, après les courses, lorsqu’il est temps de vraiment s’amuser.
Guidon relevé, plaisir retrouvé
J’ai déjà écrit par ici que mon Merida 96 était une petite merveille d’efficacité sur des parcours de « vrai » VTT, un peu cassants, mais pas trop. Parfait en course. Pour les sorties au quotidien, je dois avouer que ce bike n’est pas forcément le plus « amusant » des VTT que j’ai connus. Mais je devrais plutôt dire « était » depuis que j’ai monté un cintre relevé (4 cm), à peine plus large de 3 centimètres que le modèle d’origine.
La première demi-heure, en montée, a été un peu particulière. Il a fallu s’habituer à la nouvelle position, plus relevée, ce qui était surtout particulier en danseuse. Mais lors de ma deuxième sortie, tout était en ordre, comme si j’avais roulé ainsi depuis toujours. Pas encore testé en course, mais je vais le faire bientôt.
En descente, et je m’y attendais, c’est un vrai régal. Davantage de contrôle, de maniabilité, de confiance et de vitesse au final. Le tout décuple le plaisir et j’ai retrouvé un vélo ludique en plus d’être efficace. Une merveille.
Test: le Merida 96, efficace en diable pour du vrai VTT
Après les premiers tours de roues avec mon Merida 96 réalisés en mars dernier, j’ai désormais davantage de recul, et surtout de kilomètres, au guidon de cette monture. J’ai aussi eu le temps de m’aligner au départ de plusieurs courses, histoire de pousser homme et machine dans leurs derniers retranchements.
Autant le dire tout de suite, ce vélo est une merveille. Suspensions bloquées, rien ne bouge et les bosses roulantes s’avalent comme sur un tout rigide. A l’avant, rien à dire sur la Fox, qui fonctionne comme une Fox: souple et sensible sur les petits chocs, tout en gardant de la marge dans un terrain plus défoncé.
A l’arrière, et cela peut paraître paradoxal, ce n’est pas dans les descentes que la suspension me semble le plus utile. Elle déploie toutes ses qualités dans les terrains défoncés, au plat ou dans des faux-plats montants. Là, on appuie sur les pédales et le bike se charge d’absorber les irrégularités du sol. Redoutable, comme dans les descentes pas trop raides. Lorsque la pente devient très forte, la suspension arrière est trop délestée pour changer grand chose au fait que la roue arrière suit juste l’avant du bike…
Bref, dès que le terrain devient cassant, à plat, en montée ou à la descente, la suspension arrière fait vite oublier l’embonpoint qu’elle inflige au vélo. Un constat valable pour les courses très courtes (de 45 minutes à 1h30) du début de saison. Outre la meilleurs motricité générale, le gain de confort devrait être encore plus bénéfique sur des parcours plus longs, de type marathon. A confirmer plus tard dans la saison. Mais pour l’heure, rien ne me fait regretter le choix de ce retour au tout-suspendu après quelques saisons d’intérim sur un semi-rigide.
Parmi les petites choses que j’ai modifiées, ou que vais modifier assez rapidement:
– les poignées sont constituées d’une double couche de caoutchouc entre lesquelles l’eau (de lavage ou de pluie…) s’infiltre et dégrade le grip (la couche supérieur glisse et se déforme).
– les roues, assez lourdes, ont été remplacées par des Crossmax SLR.
– les pneus (des Schwalbe Rocket Ron), trop fragiles pour un poids-lourd come moi (>75 kg), ont fait place à des Maxxis Crossmark et Larsen en Tubeless (2.1). Solidité, sécurité, polyvalence. Des valeurs sûres dont je connais le comportement, cela aide aussi.
– le guidon va être changé pour un modèle semi-relevé, histoire d’offrir une maîtrise encore meilleure dans les secteurs bien techniques, mais là, c’est vraiment très personnel.
Pour le reste, rien à dire. Les Magura Louise sont efficaces et endurants. Près de 800 kilomètres, souvent dans des conditions difficiles en ce printemps humide, et rien n’a bougé. Les plaquettes sont encore bonnes et les conduites sont encore exemptes d’air. La première purge semble encore loin. L’équipement Shimano XT ne souffre d’aucun commentaire: efficace et sans chichis. Le fonctionnement est plus souple que mon Sram XO de l’an dernier, amis les deux me conviennent. Tant que cela fonctionne, je n’ai pas vraiment de préférence.
Voilà. Si vous faites du VTT ailleurs que sur des routes forestières, mais sur des sentiers, à la montagne, dans des terrains difficiles, tout en cherchant une monture efficace en compétition, ce Merida 96 ne devrait pas vous décevoir.
Changer une chambre à air, pour les nuls
Spécial dédicace à mon beau-frère qui s’est acheté un vélo tout neuf, qui a crevé, a dû rentrer à pied et a fait déposer sa roue quelques jours plus tard chez moi pour réparation. Bon cela m’a donné l’occasion d’une petite vidéo didactique, c’est toujours cela. Même si je me suis tout de même fait une frayeur (dans le bonus, en fin de vidéo…)
Donc, je récapitule: enlever la roue du vélo, démonter le pneu avec un démonte-pneu si nécessaire, enlever la chambre à air foutue, vérifier que le corps étranger qui a provoqué la crevaison ne se trouve plus dans le pneu, mettre une nouvelle chambre à air, remettre le pneu en place, gonfler. Le plus long, c’est le gonflage. En se servant d’une cartouche de gaz, toute cette opération prend moins de trois minutes. Et on peut faire nettement plus rapide en s’entraînant un peu.
Votre record à vous, c’est combien?
Tubeless: la vie est belle sans crevaisons
« Tu ne crèves jamais avec des Tubeless? » la question m’a été posée lors de la vente de mon Specialized, voilà quelques semaines. Réponse: « Non ». J’ai tout de même dû préciser que si, j’ai bien crevé une fois depuis 2002 et mon passage au Tubeless. Mais le liquide préventif dans le pneu a rempli son office à merveille. Le sifflement typique de la crevaison s’est bien fait entendre cette fois là, mais j’ai continué à rouler et il s’est tu. Non parce que l’air s’était échappé entièrement, mais bien parce que le trou avait été colmaté. J’ai même pu rouler plusieurs semaines encore avec cette même enveloppe.
Et puis j’ai crevé une deuxième fois avec un pneu Tubeless, tout récemment. Un beau clou tout rouillé s’est figé dans mon pneu arrière. Mais l’air est resté dans le pneu. J’ai bien hésité un peu, étant parti de la maison depuis un petit quart d’heure. Continuer avec un clou dans le pneu ou rentrer pour changer? J’ai opté pour la seconde solution, craignant d’arracher le clou sur un freinage si je poursuivais dans le terrain. Surtout que les roues avaient passé l’hiver sagement à la cave et que le liquide préventif était certainement un peu sec. Ce qui s’est avéré exact.
C’est vrai qu’un pneu Tubeless solide est un peu plus lourd (compter 700g + environ 70g de liquide préventif) qu’une enveloppe pour chambre à air, mais il est tellement plus sûr. Mon Merida 2010 était d’ailleurs livré avec une paire de Schwalbe Rocket Ron (450 g environ) et des chambres à air Maxxis (95g). Soit environ 550g sur la balance, avec une crevaison par pincement à la troisième sortie. Je savais que cela allait arriver, ne restait plus qu’à savoir quand.
Alors oui, cela m’arrive de crever avec mes Tubeless. Mais je peux continuer à rouler…
Test: premiers tours de roue avec le Merida 96
Voilà tout juste une semaine que j’ai ramené mon nouveau bike à la maison: un Merida 96 Carbon 3000D. Il s’agit du troisième modèle de la gamme, les deux premiers étant assez inaccessibles sur le plan financier, même avec un contrat-coureur. Peut-être pas pour tout le monde, mais pour moi un vélo à 6390 francs suisses (prix catalogue), c’est déjà pas mal. Je me souviens du top absolu de mes débuts, un Alpinestar alu qui sortait à 2000 francs et quelques… OK, c’était il y a bientôt 20 ans, mais tout de même.
A ce prix, le vélo a donc plutôt intérêt à bien fonctionner. Et je n’ai pas été déçu, autant le dire tout de suite, même si certains détails fâchent tout de même un peu (les roues, j’y reviens ci-dessous). Après cinq ans passés sur des VTT semi-rigides, je me dis que c’était peut-être une belle connerie. J’adorais mon K2 Razorback et je ne sais pas très bien pourquoi j’ai voulu changer pour des semi-rigides. Peut-être parce que j’avais un autre excellent vélo tout-suspendu – un K2 Tirade – pour aller me détendre sur les chemins de montagne. Mais comme je l’ai aussi vendu, je me suis retrouvé avec uniquement du semi-rigide en rayon.
Autant dire que je me suis régalé dès les premiers tours de roue avec la suspension arrière du Merida. Une fois le « sag » ajusté, la roue arrière colle au chemin et offre une motricité maximale. Des passages bien techniques (à la montée) se passent aujourd’hui à l’aise alors qu’avec le semi-rigide (même monté en Tubeless gonflés à 2 bar) c’était limite limite. Même au plat, sur un chemin de terre, la suspension démontre son utilité. On pédale au calme, sans rebondir à la moindre inégalité du terrain. Pour ce qui est de la descente, no comment, il n’y a pas photo.
Voilà, après une centaine de kilomètres, ce Merida me semble très bien né et m’a déjà fait oublier le Specialized marathon de l’an dernier, même avec un kilo de plus sur la balance. Ce dernier point peut en outre être largement amélioré en changeant les roues, plutôt lourdes, surtout à l’arrière. La roue avant d’origine du Merida (Jante DT, moyeu DT 1900, non tubeless) avec son pneu Schwalbe Rocket Ron (450 gr) et sa chambre à air Maxxis (95 gr) pèse autant que la Crossmax SLR montée avec un Tubeless Maxxis Crossmark et son liquide préventif. A l’arrière c’est encore pire, la roue Tubeless est 200 gr plus légère que la roue DT d’origine du Merida…
Là où c’est un peu fâcheux, c’est que ces roues, lourdes à la base, sont équipées de pneumatiques légers et des chambres à air trop légères. Surtout sur un vélo en taille L… Vous ne pensez tout de même pas que je pèse moins de 70 kg, non? J’en suis loin avec mes 183 cm. La sanction est immédiate: crevaison par pincement dès la 3e sortie. Juste pas admissible sur un vélo à ce prix. Je ne demande pas des Crossmax montées en Tubeless, mais au-moins une monte qui supporte le tout-terrain… Bon, de mon côté, c’est réglé puisque j’ai monté les Crossmax SLR achetée l’an dernier. Bien fait de les garder…
Mettez du style dans votre quotidien – Viva la vida
La saisons des courses touche à sa fin. L’automne est là, avec ses belles couleurs, son air plus fin et moins chaud que la fournaise estivale. La moindre sortie est un vrai plaisir… C’est aussi le moment où on se détourne un peu de ses bécanes pour rêver aux prochaines. Et là, je ne sais pourquoi, j’ai commencé à autant regarder les vélos « de ville » que les VTT ou les machine de route.
C’est que les vélos urbains du jour n’ont plus grand-chose à voir avec l’idée que je m’en faisais. Enfin, certains vélos urbains, que l’on trouve ailleurs que dans nos grandes surfaces. Et comme mes origines scandinaves me font facilement tourner la tête au Nord, les vélos danois Viva attirent irrésistiblement mon regard… Merci au site Weelz pour la découverte.
Viva est une entreprise fondée par Lars Andersen, qui dessine encore les vélos avec le designer Henrik Norby. Un savant mélange de classicisme, d’innovations – ou plutôt de remise au goût du jour de techniques anciennes comme la transmission à cardan – et de technique. Personnellement, j’ai un petit faible pour le Kilo. Un double porte-bagages pour deux cartons de bouteilles, un look délicieusement rétro mêlé d’efficacité…
Après, avec ce genre de bécane, on ne peut pas non plus coiffer son casque rouge pétant que l’on enfile pour les compètes de VTT ou sur route, non?
Heureusement, les scandinaves de Viva ont ce qu’il faut. Mais je préfère encore les couvre-chefs de Yakkay. Tiens, encore des Danois. Une coque sur laquelle on peut ajuster différentes coiffes, selon qu’on est un homme ou une femme, selon l’humeur du jour peut-être aussi. Ou selon le vélo…
Vendu: Specialized marathon carbon
[Edit – 29 avril 2010, le vélo est vendu ]
Ce vélo est à vendre. Specialized marathon carbon, modèle 2008. Il est en très bon état, avec juste quelques minuscules griffures sur le cintre et le cadre.
Je le vends à choix avec les roues d’origine DT, équipées d’un kit tubeless DT (ou sans, c’est aussi à choix), ou avec les Mavic Crossmax SLR 2009. Avec une différence de prix, évidemment.
Vélo très soigné et pièces d’usure (câbles de freins, plaquettes…) remplacées à la vente. Services fourche effectués et vélo entièrement vérifié par un professionnel avant la vente.
Principales caractéristiques:
- Cadre carbone, taille L. Adapté pour une personne de 175 à 185 cm. Voire plus petite en changeant la potence (offert).
- Fourche Fox RLC spéciale 80 mm de débattement.
- Roues DT ou Mavic Crossmax SLR 2009 Tubeless – Standard IS pour les disques de frein.
- Freins à disque Magura Marta SL
- Dérailleur AR Sram XO
- Pédalier XT
- Cintre carbone S-Works
- Tige de selle Thomson (droite ou coudée, au choix).
- Poids, selon équipement, entre 9,5 et 10,3 kg.
- Valeur neuf 6800.-
- Prix de vente: 2500.- CHF avec roues DT.
Vélo à prendre sur place ou livraison en sus.