Que ce soit clair d’entrée, je suis ici chez moi, je teste des trucs que j’ai achetés (dans le cas contraire je le mentionne, même si je ne suis pas à vendre), j’en parle si j’en ai envie et ça intéresse qui ça intéresse. Premier « disclaimer ». Second « disclaimer »: oui, mon épouse vend des vélo électriques Stromer, à l’enseigne de Stromercenter.ch, à Sierre [mise à jour, avril 2019: cette enseigne n’existe plus comme telle, mais vous trouverez des Stromer dans divers magasin, en Valais chez Ciclissimo, où travaille mon épouse, donc ça ne change pas grand chose au « disclaimer »…] Je suis donc assez directement intéressé à cette marque et à ce qui peut s’en dire.
Medias
Privateer, c’est fini
Trois ans après son lancement, le magazine britannique consacré au mountain bike « Privateer » va cesser de paraître. La 18e édition, dont … lire la suite
Oui, la descente ça peut être dangereux
Un peu étonné de la « polémique » rapportée par la RTS mardi matin: les descentes du Tour de France 2013 seraient trop … lire la suite
A Fork In The Trail by Privateer
Comme souvent, un sujet sympa du magazine très classe Privateer. L’histoire des fourches Pace rachetées par DT. Malheureusement en anglais pour … lire la suite
Rouler couché, ça déménage
Rencontre sympa avec un gars un peu fêlé l’autre jour. Yannick Lutz, ce Français installé à Fully, je le connaissais pour … lire la suite
Un peu de lecture – de Velo Vert à Privateer
Une inflammation au genou, un rhume carabiné par dessus… C’est l’hiver. Et l’occasion de lire les magazines qui s’empilent. Le dernier Vélo Vert par exemple, une bonne découverte dans sa nouvelle formule qui mêle papier glacé pour les news, les tests et autres actualités, et papier mat pour les interviews. Très classe.
Très classe mais pas encore autant que ce magazine anglais, « Privateer » qui lui est vraiment très, très classe. Evidemment, mieux vaut lire l’anglais, mais le contenu en vaut la peine et la mise en page est vraiment soignée. Dix-neuf pages par exemple pour l’interview de Hans Rey – la légende du VTT que les moins de vingt ans ne connaissent pas – dans le dernier numéro. Une édition qui se permet d’afficher… un poisson mort en couverture.
Cette treizième édition de Privateer ne déroge pas à a règle: des « histoires », des vraies sur le VTT, pas de nouveaux produit, pas de tests de matériel… Mais des chroniques, dont celle de Charlie Kelly, le pionnier du Mountain Bike, des tranches (des grosses) de vie, des images bien mises en valeur. Bref un plaisir à toucher, regarder, lire et feuilleter.
Et un sous-titre qui résume le tout: « Mountain Bike Syndrome ».
Bicycling, Bike, Privateer et… Armstrong
Entre les abonnements papier, digital, cadeaux et commandes spéciales, ils ont dû se mettre d’accord. Tout est arrivé le même jour. C’est pas comme si je manquais de lecture ce soir… Et tout ça le jour où l’USADA publie son dossier (ci-dessous) consacré à Lance Armstrong. Par où je commence, hein?
Des suspensions? Vous m’en mettrez deux!
Cet article a été publié dans le magazine Velo Romand au printemps 2011. Actuellement dans les kiosques.
La première fois que j’ai pu approcher et tester un VTT tout suspendu, je n’ai pas pu retenir une pointe de jalousie. C’était en 1998 et mon petit frère, devenu un très grand depuis, me narguait dans les descentes avec son Cyclecraft. Une monture teutonne, drapée de bleu et d’orange, déjà diablement efficace à l’époque. La marque a disparu. Ma conviction de la supériorité du « fully » jamais. C’est que ce vélo, pourtant lourd et à mille lieues des montures du jour, était certes efficace en descente, mais surtout… à la montée. Dans les passages techniques, truffés de pierres et de racines s’entend, car c’est bien l’idée que je me fais du VTT. Pour rouler sur des chemins forestiers larges de trois mètres, personne n’a jamais eu besoin de VTT. Mais passons.
Quelques années plus tard, j’ai pu participer à une étude menée par mon frère, encore lui, consacrée au rendement énergétique d’un vélo à suspension intégrale. Un parcours identique, tout en montée, à effectuer deux fois, en veillant à conserver une fréquence cardiaque identique. Sur un vélo sans suspension à l’arrière d’abord, puis sur un tout suspendu. Verdict : le deuxième était plus rapide.
Un Grand Raid pas raide
Le syndrome de la page blanche. Je ne pensais pas le connaître un jour, mais ça doit bien arriver à tous ceux qui écrivent… Alors voilà. Les yeux qui fixent l’écran du Mac et… rien. Le dernier texte, à livrer d’urgence pour raisons de délais, destiné au magazine Vélo Romand de septembre prochain, ne vient pas.
Cela paraissait facile pourtant. “Raconte ta course au Grand Raid« , a demandé le rédacteur en chef. Un texte tout bête quoi. Le départ à Hérémence, Mandelon, Evolène, Eison, L’A Vieille, le Pas de Lona, le Basset, Grimentz. Voilà. Cette année c’est à peu près tout ce que j’ai à en dire. Pas de jambes dès le départ, un faux rythme en attendant que cela s’améliore. Pas d’amélioration, un passage moyen sur le single de Mandelon, un bouchon monstrueux sur celui entre Volovron et Eison, un coup de barre – 2008 bis repetita je n’ai rien appris – dans la montée sur L’A Vielle. Pause pique-nique et mieux sur la fin mais même pas vu le lac de Moiry, dans le brouillard. Voilà, 4h50 de vélo sans vraiment savoir pourquoi, plaisir minime… Alors, quoi écrire sur un truc aussi moyen?
Seul constat positif: les endroits où je peux me faire plaisir, un peu, ça va nettement mieux. Deuxième temps de catégorie entre Mandelon et Evolène, malgré un stop pour remettre en place une chaîne récalcitrante, et quatrième temps entre le basset de Lona et l’arrivée, quasi en roue libre…
C’est décidé: je vais viser les courses qui proposent plus de la moitié du parcours en singletrail. Je veux bouffer du sentier, pas du bitume! Qui a dit Transvésubienne?
Julien Taramarcaz chez BMC ?
Selon le site lenouvelliste.ch, le Valaisan Julien Taramarcaz aurait eu des contacts avec John Lelangue, directeur sportif de l’équipe BMC. «Il n’est pas exclu qu’on lui propose un contrat pour 2010. On attend toutefois d’apprécier sa progression durant l’année», explique -t-il au site du journal valaisan.
Le Tessin, La Réunion et Elsig…
Tout ça pour dire que le dernier numéro du magazine Vélo Romand est sorti et que vous le trouverez dans les kiosques. Très modestement ;-), je vous encourage à lire les articles sur le VTT au Tessin, sur la Mégavalanche de la Réunion, ainsi que la visite chez Marc-André Elsig, un collectionneur passionné, le mot est faible. Son antre regorge de maillots, et pas des moindres. Des roses, des jaunes, des arc-en-ciel… Et sa collection de vélos rappelle que tout ou presque avait déjà été inventé voilà des dizaines d’années.
Allez, un petit extrait de l’article pour un aperçu de ce que l’on trouve dans son hangar, en attendant un vrai musée.
Comme ce vélo à double suspension Peugeot, équipé de ressorts à lames « comme sur les chars » et d’une articulation placée juste derrière le boîtier de pédalier. Une machine qui date de… 1920 et qui n’a pas attendu l’avènement du VTT pour proposer un peu de confort aux cyclistes. Comme bien d’autres inventions que les constructeurs actuels nous resservent au rayon des nouveautés. Les tiges de selles suspendues ? Déjà fait il y a cent ans. Le chariot de selle réglable ? Idem. Même chose pour les rayons ligaturés, les changements de vitesse intégrés au moyeu, les transmissions à cardan – sans chaîne -, le réglage fin de l’écartement des patins de frein, les tendeurs de chaîne les plus divers, les haubans flexibles, le rayonnage radial…
D’autres inventions sont plus romantiques et disparues, comme ce porte-ombrelle en osier ou les éclairages à bougie… Plus loin, certains systèmes relèvent du casse-tête. Marc-André Elsig détaille le fonctionnement de ses modèles à rétropédalage, au parcours de chaîne des plus biscornus : « Il y a deux vitesses, une en pédalant en avant, l’autre en arrière ». La seconde permettait de monter les côtes plus facilement « et sans complication » promet la publicité de l’époque.
Evidemment, il y a bien d’autre choses à lire dans ces 100 pages sur papier glacé. Portfolios, reportages et analyses. Sans oublier le coup de gueule de notre célèbre Bertand Duboux, serré par la police pour avoir prétendument grillé une priorité de droite dans un descente. Le type étant déjà du genre bouillant, on imagine aisément la scène…
Enfin, c’est en kiosque et ça coûte 10 francs suisses.