Un aménagement ridicule et le début de la gloire…

Un aménagement ridicule, même pour les Anglais.
Un aménagement ridicule, même pour les Anglais.

Ouch, bientôt un mois sans post. Mon activité sur ce blog est à l’aune de mon activité cycliste ces temps: proche du néant. Un petit mot tout de même pour signaler la sélection d’une image par le site du Guardian sur une page consacrée aux pires pistes cyclables dénichées par les lecteurs.

Et ce n’est pas la qualité de ma photo, issue d’un téléphone pommé, qui lui a permis de figurer dans cette sélection, mais bien le haut niveau de débilité de cet aménagement dont j’ai déjà parlé (ici et ici). Du coup, cette image a fait péter mon compteur sur Flick’r, puisqu’avec 1248 vues à l’heure ou j’écris, aucune autre photo n’arrive à la cheville de ce cliché. Comme quoi, le document compte souvent davantage que l’esthétique.

Et si des aménagements disons… tordus, vous amusent, il y en a tout un tas à voir sur ce site.

Champéry: un tracé permanent pour le cross-country?

Champéry vit à l’heure de la Coup du Monde de VTT ce week-end. L’occasion, lors de cette avant-dernière manche de la saison de cross-country, de voir à l’oeuvre et de côtoyer les « stars » d’une discipline restée accessible.

L’occasion aussi, pour les participants aux courses populaires du samedi matin, de rouler sur le même parcours – juste amputé des pires difficultés technique, qu’eux. L’échauffement dans la roue de la poupée canadienne Emily Battty, ce n’est pas rien tout de même…

Dommage dès lors que les vététistes valaisans et romands ne se soient pas déplacés plus nombreux pour participer à ces courses. Peur d’un parcours trop technique? Peut-être. Mais les vélos ont tout de même évolué depuis 20 ans. On peut se risquer sur un parcours un peu plus technique que la Papival de Nax…

La bonne nouvelle, c’est qu’une partie du parcours pourrait rester permanente. Les membre du comité d’organisation avec qui j’en ai discuté n’y étaient en tout cas pas opposés. Ce serait l’occasion de rouler durant toute la belle saison sur le tracé des « pros ». Et de mieux se rendre compte de leur incroyable niveau. Technique et physique. Parce que, deux heures dans ce terrain, c’est vraiment du sport. Du VTT quoi…

Au programme

Un Grand Raid pas raide

Le syndrome de la page blanche. Je ne pensais pas le connaître un jour, mais ça doit bien arriver à tous ceux qui écrivent… Alors voilà. Les yeux qui fixent l’écran du Mac et… rien. Le dernier texte, à livrer d’urgence pour raisons de délais, destiné au magazine Vélo Romand de septembre prochain, ne vient pas.

Un passage sympa, sous le barrage de Moiry, peu avant l'arrivée. (Photo Caroline Faiss)
Un passage sympa, sous le barrage de Moiry, peu avant l'arrivée. (Photo Caroline Faiss)

Cela paraissait facile pourtant. “Raconte ta course au Grand Raid« , a demandé le rédacteur en chef. Un texte tout bête quoi. Le départ à Hérémence, Mandelon, Evolène, Eison, L’A Vieille, le Pas de Lona, le Basset, Grimentz. Voilà. Cette année c’est à peu près tout ce que j’ai à en dire. Pas de jambes dès le départ, un faux rythme en attendant que cela s’améliore. Pas d’amélioration, un passage moyen sur le single de Mandelon, un bouchon monstrueux sur celui entre Volovron et Eison, un coup de barre – 2008 bis repetita je n’ai rien appris – dans la montée sur L’A Vielle. Pause pique-nique et mieux sur la fin mais même pas vu le lac de Moiry, dans le brouillard. Voilà, 4h50 de vélo sans vraiment savoir pourquoi, plaisir minime… Alors, quoi écrire sur un truc aussi moyen?

Seul constat positif: les endroits où je peux me faire plaisir, un peu, ça va nettement mieux. Deuxième temps de catégorie entre Mandelon et Evolène, malgré un stop pour remettre en place une chaîne récalcitrante, et quatrième temps entre le basset de Lona et l’arrivée, quasi en roue libre…

C’est décidé: je vais viser les courses qui proposent plus de la moitié du parcours en singletrail. Je veux bouffer du sentier, pas du bitume! Qui a dit Transvésubienne?

Les enfants dans la circulation- à quel âge déjà?

Isak à vélo autour de la maison. Juillet 2009.
Isak à vélo autour de la maison. Juillet 2009.

« Les enfants n’ont pas le droit de circuler à vélo sur la route avant 7 ans. C’est pourquoi ils n’ont pas le droit d’aller à vélo à l’école avant cet âge. » Petit extrait d’une conversation autour d’un (bon) repas le week-end dernier. Forcément, ça m’interpelle. Cycliste dans l’âme et le corps, je rentre de vacances en Scandinavie (Danemark et Suède). Des pays où le vélo comme moyen de transport est une évidence. Les pistes cyclables sont de vraies pistes cyclables, séparées du trafic, et on peut sans autre y expédier ses enfants sans craindre qu’il ne se fassent aplatir par un conducteur de Hummer trop pressé.

7 ans, donc, paraît-il, en Suisse. Vérification faite sur le portail officiel de la Confédération, « Les enfants peuvent circuler à bicyclette sur la voie publique dès l’âge de la scolarité obligatoire. Aucun examen n’est en principe nécessaire. Les cyclistes doivent cependant observer les règles de la circulation. »

Dans sa brochure « Enfants sur le chemin de l’école », le Bureau de prévention des accidents (BPA) précise encore que « Selon la loi, tout enfant d’âge scolaire capable d’actionner les pédales en restant assis sur la selle est autorisé à rouler à vélo sur la route.  Toutefois, dans l’optique de la sécurité routière, les enfants en première et deuxième primaire ne sont pas encore en mesure de jeter un coup d’œil en arrière tout en étendant le bras et en s’engageant dans la voie de présélection. »

Voilà, cela a le mérite d’être clair. Dès 6 ans, les enfant ont le droit de circuler seuls s’ils en sont capables. C’est là que je constate que notre pays, ou ma commune plus particulièrement, n’a pas encore intégré cette forme de mobilité douce. Plutôt que de développer les pistes cyclables, on INTERDIT aux enfants d’aller en vélo à l’école avant 7 ans. C’est plus facile, c’est moins cher, mais seulement en faisant un mauvais calcul. Il faut en effet payer le transport scolaire, qui pollue, et s’accommoder du mode de vie toujours plus sédentaire de nos têtes blondes. Un problème de santé publique dont on n’a pas fini de calculer les dégâts à venir.

Allez, pour le plaisir et ma fierté de papa, je ne résiste pas à l’envie de vous montrer le petit dernier qui fait du vélo. Mais je vous rassure tout de suite, il est encore loin d’aller à l’école sur son deux-roues, vu qu’il n’a que 3 ans. Go Isak, go!

Ras le bol de ces abrutis

L’échantillon B a confirmé que le spécialiste suisse de VTT Jürg Graf avait eu recours à une substance interdite. Dans le cas présent c’est particulièrement grave, le père de Jürg se prénommant Urs. Entraîneur de Jürg, mais aussi sélectionneur national. Aussi suspendu du coup.

Je ne suis pas vraiment surpris. Mais à chaque fois déçu. Comme lors du cas Paradis. Des types très sympa. Mais qui laissent derrière eu le souvenirs de tricheurs. De gens qui ne respectent ni le sport, ni les organisateurs, et surtout pas leurs adversaires. Que tous ces pougneurs se mettent une fois dans le crâne que tricher ce n’est rien d’autre que d’être un gros connard. Des gens comme vous on n’en veut pas. Merci de débarasser le plancher.

Si au moins ces tricheurs pouvaient au-moins faire leur mea culpa. Mais non. « C’est pas moi. J’ai pas fait exprès. J’étais déprimé. J’ai eu un moment de faiblesse… » Non. Plus d’accord. Vous avez triché parce que, pour vous, tous les moyens sont bons pour parader et faire les malins. Vous ne croyez pas que les coureurs propres qui n’arrivent pas à vous suivre dépriment aussi?

La différence avec les tricheurs, c’est qu’ils ont leur conscience pour eux. Et pas seulement en paroles.

La connerie ne baisse pas les bras

Voilà une grosse quinzaine d’années, alors que je débutais à VTT, mais aussi en journalisme, on se posait déjà la question de la cohabitation entre cycliste et marcheurs sur les sentiers pédestres. Aujourd’hui, force est de constater que pas grand-chose n’a changé. Sur un vélo, il y aura toujours des abrutis pour rouler à fond, le dimanche, sur des sentiers très fréquentés. A pied, il y aura toujours des bornés qui ne supportent même pas la vue d’un cycliste sur «leur» chemin. Même si ce vététiste ralentit, se met de côté et laisse passer ledit marcheur.

Le chemin barré à plusieurs reprises sur les hauts de Charrat (Valais - Suisse).
Le chemin barré à plusieurs reprises sur les hauts de Charrat (Valais - Suisse).

Ce qui me fait réagir aujourd’hui, ce sont ces barrières (photo) mises en places sur les hauts de Charrat, sur un sentier bien connu des vététistes. J’y roule plus de dix fois par année depuis quinze ans.

J’y ai donc passé plus de 150 fois. Croisé des marcheurs deux ou trois fois. Mais la présence de vélos ne semble pas leur plaire, vu qu’ils ont obtenu que des barrières ferment le sentier à intervalles réguliers. Pour qui, pour quoi?

Alors non, rien n’a changé. Un imbécile à la ville, reste un imbécile à la «montagne». Et ça, je l’avais déjà écrit voilà 15 ans.

Participation record à Chalais? Bien, mais…

Battre des records de participation, comme prévu lors de la manche du Papival Bike Tour de Chalais, ce mercredi 6 mai, c’est très bien et tant mieux pour le sport. Il faudrait par contre revoir les départs. Soit leur configuration, soit l’ordre des catégories. Bon, je me répète un peu, mais je trouve tout de même que c’est parfois un peu limite.

Parce que, envoyer 200 personne à bloc sur un chemin qui se rétrécit après 300 mètres, avec des obstacles à gauche et à droite, un virage en épingle sur un pont minuscule après 500m, ce n’est pas ce qu’on a vu de mieux pour l’intégrité physique des participants.

… Faut pas s’étonner que ça frotte et qu’il y des accidents comme l’an dernier. Après c’est un peu facile d’accuser les coureurs de manque de fair-play.

Puisqu’on ne peut pas forcément élargir les routes, pourquoi ne pas prévoir un départ par catégories? Cela éviterait aussi pas mal de cohue au départ, avec tout le monde qui veut être devant. Trop simple?

Les plus beaux WC du monde

La vue depuis mes toilettes.  La vue depuis mes toilettes.

«Vous avez les plus beaux WC du monde », m’a glissé un jour un ami en visite. Il ne parlait évidemment pas de la cuvette, ni de la salle d’eau en général, mais bien de la vue que l’on a lorsque l’on est bien installé…

Ce matin j’ai été assez d’accord avec lui. Tiens, je vais peut-être lancer une série de photos sur le thème « pris depuis les chiottes »…

Le Japon montre l'exemple

«Le Japon va mettre à disposition de ses cyclistes des parcs de stationnement spécialement pourvus de panneaux solaires», lit-on sur l’édition électronique du quotidien Le Nouvelliste. «Ces places permettront de recharger les batteries des vélos à assistance électrique ou bicyclettes hybrides.»

La suite ici

Difficile de ne pas être un peu jaloux dans un pays, un canton plutôt, où les seules mesures en faveur du vélo se limitent à un peu de peinture jaune sur la route cantonale. Pistes cyclables inexistantes et/ou inadaptées, mal entretenues (surtout en hiver), parc à vélos indignes aux abords des gares, pas d’incitations à l’achat de vélos électriques (l’exemple de Saxon et Sierre mis à part). Alors le Japon, pays des gens entassés dans le métro? Peut-être, mais ils sont venus en vélo…

Rien à voir… quoique

J’ai une collègue qui prépare un article sur les traces que laissent les gens sur le net. Un peu comme de se promener tout nu sur la place Centrale de Martigny dans certains cas. Parfois les gens en sont conscients, d’autres pas du tout.

Facebook, Flickr et autres réseaux sont propices à laisser tout plein d’infos sur soi, sa famille… Des photos, des dates, des renseignements qui, mis bout à bout, peuvent donner une image très précise de qui vous êtes. Le tout à vos amis, bien sûr, mais aussi à des gens pas forcément bien intentionnés.

Du coup, j’ai décidé de prendre quelques petites précautions. Bye-bye Facebook, Linkedin, Plaxo et autres services qui vous veulent du bien. J’ai quand-même gardé mes images sur Flick’r, en essayant de bien préciser les autorisations sur certaines images que je souhaite garder privées. Du temps gagné pour me concentrer sur d’autres choses. Et c’est pas plus mal.

Piste cyclable ou non?

Et un aménagement ridicule, un!
Et un aménagement ridicule, un!

Entre le pont de Branson, à Fully, et Martigny, une piste cyclable flambant neuve attend les cyclistes (lorsqu’ils ont compris comment la rejoindre car c’est un peu compliqué avec un giratoire, un passage piéton pour cycliste et les voitures partout).

Un peu plus loin, ça se gâte déjà. Nos autorités ont investi dans des panneaux « piste cyclable ». Mais elles devaient en avoir trop, de ces panneaux, et elle se sont senties obligées de rajouter des panneaux « fin de piste cyclable » avant le prochain panneau « piste cyclable »…

Vous suivez, non? Regardez la photo. Et puis c’est quand-même pas de ma faute si le service des route applique l’adage « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué« . Et plus cher.

Colère et rancune: vive le sport!

Lance Armstrong revient au cyclisme pro en 2009. Rien de nouveau, la nouvelle est connue depuis quelques temps. Mais aujourd’hui on en sait davantage sur ses motivations: la colère et la rancune, si l’on en croit le quotidien belge La Dernière Heure cité par Le Nouvelliste.

Déjà que j’ai du mal à expliquer à mes enfants qu’il ne faut pas forcément applaudir tout le monde sur les courses cyclistes – même les plus petites où il n’y a rien à gagner -, ça va être encore plus dur de leur inculquer les motifs de motivation suprêmes: la colère et la rancune. Pauvre type.