Scott et sa bande de nazes

La première fois qu’un article a été consacré à mon parcours préféré de mountain bike, je me suis dit que c’était … lire la suite

Le vélo, du sport? Vraiment?

C’est l’histoire d’un coureur américain qui participe à son premier Tour de France, Edward King. Entamé lors de la première étape, … lire la suite

Sram: pourquoi un tel Grip-Shit?

Bon OK, je l’avoue d’entrée, le titre est exagéré. Ces poignées tournantes Grip-Shift fonctionnent très très bien. Mais quelques détails viennent gâcher le … lire la suite

Les télévisions, internet et le « piratage »

Cet après-midi, de retour d’une sortie à vélo par une météo quasi flandrienne, surtout pour le Valais à fin mars, j’ai voulu voir où en étaient les pros entre Gand et Wewelgem. Pour du texte, c’est facile. L’image c’est plus compliqué. D’une part, on ne peut pas compter sur notre télévision nationale (même pas sur le web). D’autre part, le système des droits TV fait que ce qui est disponible en Belgique ne l’est pas forcément ailleurs. Et on tombe alors sur un écran comme celui ci-dessous.

Rtbf

L’industrie musicale a fait cette connerie, en verrouillant les CD contre la copie. Résultat: les gens honnêtes ne pouvaient parfois pas écouter leur CD tout neuf sur leur autoradio, leur chaîne Hi-Fi et ailleurs encore. Bref, on emmerdait les bons types tandis que les moins honnêtes avaient de toute manière des astuces pour contourner les protections.

Même chose pour les films: des vidéos disponibles en France ne le sont pas en Suisse pour ne prendre qu’un exemple tout bête.

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Le froid et le nouvel horaire des trains

Pas évidents, les débuts du nouvel horaire de Regionalps… Sur le papier, c’est très bien, avec une cadence à la demi-heure. La réalité est plus contrastée. Des retards, des trains bondés, un quai de gare toujours pas déneigé plus de cinq jours après les dernières chutes de neige… Plein de choses qui vont s’arranger.

Mais aussi d’autres détails qui rendent l’expérience moins agréable: le matin, on arrive sur la voie 2 à Sion, ce qui oblige à emprunter les escaliers et le passage sous voie. En arrivant sur la voie 1, on pouvait partir directement vers la ville. Mieux avec un vélo. Le changement de quai est aussi embêtant le soir. On embarque à droite à Sion, mais on sort à gauche. Et alors? Alors, comme les places prévues pour les vélos sont prises par des voyageurs, on cale son vélo dans l’entrée. À gauche en attendant que tout le monde ait embarqué, puis on le déplace à droite, si possible, dès que le train est parti (vu que les gens vont descendre à gauche… vous suivez?) Et pendant ce temps, on ne va pas s’asseoir, on voyage debout.

Bref, rien de mégadramatique, mais tout plein de petites choses qui font que, pour moi, le voyage en train est moins agréable qu’avant. Je veux bien faire l’effort d’une durée de trajet doublée (vélo-train-vélo) par rapport à la voiture, mais pas aux prix d’un confort et d’une fiabilité moindres. Le train fonctionne mal quand il fait mauvais, soit. Mais c’est justement dans ces moment là que je le trouve le plus utile.

Strava ne passera plus par moi

Sur le site web de Strava, vos sorties décortiquées.
Sur le site de Strava: vos sorties décortiquées.

Strava : distraction, nouvelle forme de compétition, gadget indispensable ou fossoyeur de l’esprit, l’âme du cycliste? Je me souviens de mes débuts à VTT, en 1990. Nous découvrions ces bécanes qui permettaient de « grimper les murs », rouler sur les alpages, faire le tour des montagnes. Chacun s’amusait de ses montées impossibles plus ou moins réussies, de ses franchissements d’obstacles hasardeux — les franchissements, pas les obstacles — et de ses dépassements « tout en glisse » sur les chemins 4×4 en descente.

Nos vélos n’avaient pas de fourche télescopique, pas de pédales « automatiques », des freins pourris et des vitesses à peu près indexées. Pas de compteur, encore moins de GPS, et on faisait du vélo pour s’éclater et, comme le raconte volontiers un ami, « pour avoir bien faim et bien soif après ».

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Du VTT oui, mais sur les routes d’alpage

Ce n’est pas vraiment une surprise et il fallait s’y attendre. Le WWF s’oppose au projet de pistes de VTT à La Tzoumaz, explique le quotidien valaisan Le Nouvelliste. Pour l’association écologiste, «ce projet nous apparaît comme non nécessaire. Il y a déjà dans la région beaucoup de chemins et de routes d’alpage sur lesquels les adeptes de vélos tous terrains peuvent s’adonner à leur passion.»

C’est sûr qu’on s’amuse à fond sur une route d’alpage où l’on va par ailleurs croiser les 4×4 des chasseurs qui montent jumeler le gibier qu’ils vont abattre plus tard. Et qui ne veulent pas non plus des pistes de VTT, qui risquent de perturber ledit gibier. Évidemment. Bien davantage qu’un chasseur avec son fusil et son véhicule.

Pour revenir au WWF, je comprends assez aisément son argument au vu des innombrables sentiers qui sillonnent le Valais. Et qui font la réputation du canton loin à la ronde, en Allemagne, au Canada, parmi les vététistes amateurs de grand air et de sensations fortes. Mais on parle là de sentiers, pas de routes d’alpages.

À moins que chemin soit synonyme de sentier, et là on va pouvoir être d’accord. On verra bien. Et le prochain type armé d’un bouquin de botanique et d’une loupe et qui me fait une remarque sur un sentier, je lui dirai d’aller voir à La Tzoumaz si j’y suis.

Back to the roots et remettez une canette

La Coupe du Mounde Grundig de Mountain Bike, ça vous dit quelque chose? Si non, c’est que vous êtes peut-être trop jeune… Grundig était le sponsor principal de la coupe du monde au début des années 1990, l’époque où les épreuves étaient encore diffusées par Eurosport. L’époque ou les Tim Gould, John Tomac, Rune Høydal et autre Thomas Frischknecht s’affrontaient sur des boucles de 20 km, comme dans la vidéo ci-dessous, lors de l’épreuve de Château-d’Oex en 1991…

L’époque aussi à laquelle courait la Française Nathalie Segura. On pouvait s’intéresser au VTT sans aimer le vélo…

Aujourd’hui, Eurosport est devenue une chaîne sérieuse et le Mountain Bike n’y trouve plus guère de place. Le rôle de trublion a été repris par Red Bull, qui diffuse les épreuves de coupe du monde en direct à l’enseigne de Red Bull TV, sur le net, mais aussi par ses applications iPhone et iPad. Au commentaire on retrouve, dans le rôle de consultant, Thomas Frischknecht. Un retour aux sources, je vous dis. Presque l’impression d’avoir perdu 20 ans. Sauf à revoir les vélos et les dégaines de l’époque… Ce n’était pas forcément mieux avant.