Les bandes cyclables ne servent à rien

Une bande cyclable à Martigny.

Trois fois le même jour. Deux voitures et un camion m’ont serré aujourd’hui alors que je circulais normalement sur une bande cyclable à Sion et Martigny. Je précise « normalement », car je n’étais pas en train de faire du sport, mais en déplacement pour quitter le travail à midi et y revenir en début d’après-midi. Trois fois aujourd’hui qui s’ajoutent à la voiture de police qui après avoir m’avoir dépassé a fait bien peu de cas de ma présence — toujours sur une bande cyclable — en obliquant à droite juste devant moi. C’était la semaine dernière. J’ose prétendre que je suis plutôt à l’aise sur un vélo et je m’en suis tiré sans mal à chaque fois.

Resqte que pour moi, un aménagement cyclable doit permettre à chacun de se déplacer en toute sécurité. Même les cyclistes les moins à l’aise dans le trafic. Force est de constater que de la peinture jaune sur la chaussée n’a jamais protégé personne de la distraction — ou le jemenfoutisme complet — des autres usagers de la route. Les bandes de peinture jaune servent juste à donner bonne conscience aux autorités qui peuvent mettre en avant les prétendus efforts qu’ils font en faveur de la mobilité douce.

Alors oui, une bande cyclable est nettement plus économique qu’une véritable piste cyclable séparée qui protège les plus faibles — enfants, personnes âgées, cyclistes débutants — de la circulation motorisée. Mais autant ne rien faire et ne pas donner un faux sentiment de sécurité aux cyclistes. Pour économique qu’elle soit, la bande cyclable reste trop chère pour son utilité réelle : nulle.

Les vélos électriques Stromer rejoignent le groupe ISH d’Andy Rihs

Markus Binggeli (à gauche) dirigera l'entreprise Thömus tandis que son frère Thomas rejoint le groupe ISH tout en restant actionnaire majoritaire de Thömus...

La marque bernoise «Thömus» se sépare de sa division « Stromer« , le vélo électrique, qui rejoint le groupe International Sport Holding (ISH) d’Andy Rihs. Fondateur de la marque Thömus avec son frère Markus, Thomas Binggeli (37 ans), dit Thömu, rejoint également le groupe ISH qu’il dirigera en qualité de délégué du conseil d’administration. Il reste membre du conseil d’administration et actionnaire majoritaire de Thömus, dont il confie la direction opérationnelle à son frère Markus (32 ans).

Le groupe ISH (BMC, Bergamont) fait ainsi fait entrer le Stromer dans son réseau où « recevra l’élan qu’il lui faut pour pouvoir se faire une place sur la scène internationale », selon le communiqué de presse diffusé mercredi. Pour la petite histoire, Stromer a notamment suscité l’attention du marché international lorsque l’acteur Leonardo di Caprio, a acheté d’un coup huit Stromer pour se déplacer plus rapidement à New York.

Le site de Thomus et sa page Facebook
Communiqué de presse Thömus (1164 téléchargements )
Le site de BMC et son Communiqué de presse - ISH (1589 téléchargements )

Merida One Forty: un vélo de montagne, un vrai

Il y a quelques semaines, j’ai dû rendre le Merida Twenty Nine 1800-D, gracieusement mis à ma disposition par Dom Cycle et Merida pour la saison de XC. Je ne reviendrai pas sur tout ce que j’ai pensé de bien de ce vélo, mais j’ai eu l’occasion, début octobre, d’enfourcher un Big Nine carbone, lors du Bike Test de Gryon. Première impression: un vélo pour aller vite, très vite même, mais peu adapté à la balade tranquille. Pour cela le 1800 alu suffira amplement.

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Bref, ces quelques semaines sans 29 » m’ont permis de remonter sur le Merida Transmission Trail 3800 (aujourd’hui rebaptisé One Forty) acheté l’an dernier suite au Bike Test de Gryon. Un cadre carbone avec 140mm de débattement avec une Fox Talas RLC à l’avant et autant à l’arrière avec un amortisseur Fox RP 23 doté du système Pro Pedal. Pas de blocage, mais un fonctionnement optimisé pour le pédalage selon la position du petit levier. Associé au débattement variable de la fourche (100-120-140mm), on dispose de deux vélos en un seul. Bon à la montée, avec une position adaptée, il avale les obstacles et colle au terrain à la descente. La fourche et son axe de 15mm (idem à l’arrière) est un modèle d’efficacité et de rigidité associée à un fonctionnement des plus onctueux. La tige de selle télescopique d’origine (Crank Brothers Joplin) est également un accessoire des plus appréciables.

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Rien à dire sur la transmission, tout XT, ni sur le freinage. Les Magura Louise, c’est de l’Allemand, costaud et efficace. Avec des disques de 180mm, il faut vraiment de très longues descentes, très pentues, pour sentir un léger fading et un durcissement des leviers de freins. Le disque arrière est flottant, ce qui se paie par un léger surpoids. Et difficile de dire ce que cela apporte vraiment même si le freinage ne souffre d’aucune critique.

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« Ce vélo, je l’aime de plus en plus« , me suis-je surpris à penser l’autre matin sur les hauts d’Ovronnaz, dans le Valais suisse. Un bike taillé pour passer partout en montagne, avec le sourire, sans être un boulet en montée. Doté de bon pneumatiques – j’ai monté les roues DT X1800 en Tubeless, Maxxis Ardent à l’avant, Crossmark ou Larsen à l’arrière – il respire la stabilité et inspire confiance. Caillasse, racines, marches, il avale tout sans broncher. A mon niveau, ses limites sont celles du pilote, qui espère juste ne pas aller trop loin…

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Bike in Valais, ça ressemble à ça

Quand je pense au Mountain Bike dans notre coin de pays, c’est à peu près comme ça que je vois les choses. Un bon gros vélo passe-partout pas trop poussif à la montée (comme mon Merida Trail 140, une journée d’automne pour les couleurs, une balade à la montagne et, allez, une bonne raclette en soirée… Pas belle la vie?

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Remise des prix du Netplus challenge 2011

Le podium de la 1e ligue du Netplus Challenge 2011 avec Arnaud Rapillard, le dominateur de la saison, sur la plus haute marche.

C’estaux Fol’Terres de Branson qu’a eu lieu la cérémonie officille de remise des prix de l’édition 2011 du Netplus Challenge. Une cérémonie très sympa, à l’image de cette série de courses VTT qui a succédé au Trophée du Coude du Rhône.

Avec une moyenne de 250 concurrents par course, le Netplus Challenge a déjà fait mieux. « Avec le système des ligues, nous avons pris un risque« , a reconnu Joan Aymon, président du Netplus Challenge. « Au vu du résultat, je pense que nous avons bien fait, même si cela n’a pas satisfait tout le monde. Nousa vons fait un sondage et ferons un bilan au mois d’octobre. Mais avant tout, le cyclisme, le VTT est un plaisir. Le plaisir de passer une journée avec d’autres gens, découvrir des parcours et des paysages en partageant ce sport, qui reste un jeu avant tout. »

Danny Hart donne la leçon à Champéry

Pour ceux qui connaissent la Derup’ de Champéry sur le sec… Enfin, en course elle n’est jamais sèche, mais cela n’a pas l’air de perturber le nouveau champion du monde de descente, le Britannique Danny Hart, 20 ans tout juste. Une leçon, que dis-je, une raclée. Qui a dit que le boue c’étais glissant? Il faut juste savoir en profiter. Non, ce mec est un grand malade. Quant aux commentaires, on connaissait les Goooooooooooooool des Sud-américains, mais les British font assez fort dans leur genre aussi. « Avec des c….. pareilles, comment fait-il pour s’asseoir? » demande l’un des deux à la fin 😉

Des racines mais pas d’ailes

Vous n’aimez pas les racines, ni les grosses pierres bien glissantes. Et bien, le parcours des mondiaux n’est pas fait pour vous hein?

Des racines et des pierres: le mountain bike n’est pas un sport sans danger… ce n’est pas la Canadienne Catherine Vipond qui dira le contraire.

29 pouces, la taille idéale pour le marathon?

Le 29 pouces apporte vitesse et sécurité. Difficile de s'en passer après y avoir goûté. (Photo: sportograf.com)

Je ne vais pas répéter tout le bien que je pense de mon Merida 1800-D équipé de roues de 29 pouces, mais les résultats du dernier Grand Raid amènent tout de même un peu d’eau à mon moulin. Comme l’an dernier, les deux premiers de la course sont équipés de 29”. Tant Urs Huber, vainqueur 2011, et Karl Platt, vainqueur en 2010 et deuxième cette année, avaient fait ce choix.

Pour ma part, j’avais dans un premier temps renoncé à cette édition, prévue depuis Nendaz sur le Merida Big Nine. Hors de forme et fatigué, tant dans le corps que dans la tête, je m’était fait une raison en début de semaine. Puis je me suis décidé à prendre le départ depuis Hérémence, aux côtés de mon épouse Caroline.

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