En gravel sur la rive gauche

C’est juste en face de chez moi… et j’y vais si rarement. Il faut dire qu’à Fully, nous sommes plutôt gâtés, avec plein de beaux chemins à rouler toute l’année, hiver compris, sur le coteau exposé plein sud et à l’abri du vent.

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Depuis l’Auberge de La Pleyeux, je peux même voir ma maison… D’habitude je roule plutôt sur le coteau d’en face.

Mais le printemps venu, il peut être sympa de varier les plaisirs, surtout s’il ne fait pas trop beau (je n’ai pas dit qu’il faisait moche, selon les critères de certaines régions voisines, il faisait grand beau aujourd’hui en Valais). Juste un peu frais avec un petit 13 degrés en plaine avec beaucoup de vent.

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La route se partage, ouais, ouais…

Ceux qui prétendent que les cyclistes roulent n’importe comment (Police vaudoise et Suva en tête) aiment bien leur rappeler que « la route se partage » et que sans respect mutuel rien ne va et patati et patata.

J’aimerais juste dire ici, enfin écrire, qu’avant de pouvoir partager, il faut avoir quelque chose pour le faire. Et des routes, c’est certain que les cyclistes n’en ont pas. Ou si peu. Et là, il doivent les partager de force avec des automobilistes qui n’ont pas le droit d’y être, comme sur les berges du Rhône à Ardon – Conthey.

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« T’as tout le trottoir! »

Le pont sur l’autoroute entre Fully et Saxon, avec ses sorties et entrées pour « l’autostrada », est à peu près ce que je connais de plus dangereux sur mes parcours réguliers à vélo, la faute à une conception aberrante et irréfléchie. Sinon, comment expliquer ces « trottoirs » qui vous envoient… sur la piste d’entrée de l’autoroute?

Très bien pensée cette affaire, non?

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[Test] BMC Agonist : un crosseur qui aime le trail

« Disclaimer » pour commencer : je n’ai pas acheté ce vélo, mais y ai eu accès gracieusement par le magasin de mon épouse. De quoi placer mon ressenti sous le sceau de la complaisance pour certains (même si vous pouvez l’acheter où vous voulez, hein) qui peuvent s’arrêter ici.

Pour les autres, je vais essayer d’être aussi honnête que possible, même si j’ai surtout du bien à dire de ce vélo. Comme de mon Rocky Mountain Element 970 RSL, au sujet duquel je vais bientôt vous proposer un compte-rendu « longue durée ». Qui a pris pas mal de retard, surtout en raison de mes soucis de santé en 2017 (opération du genou en mai après une chute à 300m de l’arrivée de la Transvésubienne, thrombose au mollet en juin et embolie pulmonaire en août). Aujourd’hui, la santé est bonne, la forme de retour, en tous cas suffisante pour tester honnêtement quelques vélos au-delà de l’utilisation du PubliBike.

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PubliBike: des vélos qui tiennent la route

Je l’ai déjà écrit, mon premier contact avec le système PubliBike ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, principalement par la faute de vélos lourds et peu agréables à l’emploi. Ajoutez-y un système d’emprunt un peu contraignant et vous aurez une offre qui n’a jamais vraiment trouvé son public.

Ça, c’était avant. Avant la version 2018 du PubliBike, présentée à Sion le 21 mars dernier, premier jour du printemps s’il fallait un symbole du renouveau.

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