400 km avec le Rocky Mountain Element 970 RSL

On me l’avait promis pour la mi-février et je m’attendais donc à le recevoir début mars… Premier bon point donc pour ce Rocky Mountain arrivé en ce 8 février 2017.

Quelques heures plus tard, il est bien là, au milieu du salon. Il fait trop nuit et trop humide pour me lancer à son guidon, mais ce n’est pas l’envie qui me manque. J’ai juste peur que ces conditions difficiles ne lui rendent pas justice. Il y a mieux pour se faire une première impression. Je me contenterai donc d’un petit tour «statique».

Cet Element 970 RSL ressemble à celui présenté en ligne, à la différence d’un montage en double-plateau (36-26 à l’avant et 11-40 à l’arrière) pour le modèle disponible en Suisse. Ces développements m’ont permis de passer partout durant les premières semaines, le temps de trouver mes marques, de régler quelques soucis de fuite d’huile sur la tige de selle télescopique Rock Shox Reverb (je n’ai malheureusement pas été surpris, même si aujourd’hui tout est rentrée dans l’ordre) et, surtout, de faire préparer fourche et amortisseur par PMB Suspension. Ce qui a permis de mettre en évidence un souci assez important sur l’amortisseur, dont un joint de guidage était mal disposé, causant une friction énorme.

Tous les soucis de jeunesse étant réglés, j’en ai profité pour passer au monoplateau, en montant un plateau de 28 dents à l’avant. Cela peut paraître “petit”, mais expérience faite sur la Swiss Epic en 2014 un 30×40 serait un poil trop “gros” pour nos sentiers valaisans et les longues sorties. Surtout avec mes pneus préférés en terrain difficile, les Schwalbe Hans Dampf, qui ont remplacé les Maxxis Ikon, un peu fragiles pour mon usage de ce printemps 2017.

Le même avec un seul plateau de 28 dents.

Voilà, après cela et encore quelques réglage du “Ride 9” qui permet d’ajuster la géométrie du vélo et la réponse de l’amortisseur selon vos préférences (j’ai choisi la position qui “ouvre” l’angle de direction au maximum en vue de la Transvésubienne), j’ai pu parcourir quelques centaines de kilomètres sur mes sentiers préférés.

A l’aise partout…

Et ce vélo se pose là comme l’un des tous meilleurs de ma collection… À l’aise en montée roulante (l’amortisseur est blocable au cintre), l’Element l’est surtout en terrain plus cassant où je me suis souvent surpris à franchir des obstacles au milieu desquels je me voyais déjà mettre pied à terre. L’amortisseur arrière fonctionne de manière très sensible, mais sans pompage gênant et j’ai souvent roulé en position “ouverte” sur des sentiers à plat, en légère montée et dans des passage très cassants.

Un vrai passe partout, avec un montage « lourd » pour les découvertes du printemps.

Si j’aime bien grimper sans avoir l’impression d’avoir un char d’assaut à traîner, j’aime bien aussi avoir quelque chose de solide lorsque la pente s’inverse. Pas de souci avec cet Element, c’est du costaud, rigide (axes “Boost”) et maniable tout à la fois. Tellement costaud que j’ai l’impression de ne pas assez lui “rentrer dedans”. Il a encore de la marge, et même sur la prochaine Transvésubienne, je risque de trouver mes limites avant ma monture. Affaire à suivre.

Parmi les bulbocodes, en hiver dans les Follatères, à Fully. Love the ride…
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En balade aux Follatères avec Caroline.

 

2 réflexions au sujet de “400 km avec le Rocky Mountain Element 970 RSL”

  1. Bonjour

    J’adore cet article qui vante bien les dispositions de ce vélo.
    Après un essai concluant en 2017 où j’ai pût passer tout les « coups de cul » que je ne passais pas avec l’ancien vtt, j’ai attendu 2 ans pour pouvoir me le payer.
    Que du bonheur depuis.
    La région où je vis étant plutôt cassante (près de Montpellier) je me pose la question du dernier élément 2022. Plus de débattement pour un poids encore contenu. Avez vous eu l’occasion de pouvoir l’essayer?
    Aller je vais continuer ma visite sur ce site sympathique.

    • Bonjour Michaël et merci pour votre commentaire.
      Je n’ai pas eu l’occasion de tester le nouvel Element et je n’ai même plus la possibilité de rouler avec l’ancien qui a été volé…
      Je roule aujourd’hui sur un Santa Cruz Tallboy, sensiblement plus « gros » que l’Element. Un super vélo mais avec moins de « giclette » que le Rocky Mountain, qui me manque un peu pour des sorties moins « alpines » et engagées que celles où le Santa Cruz est vraiment dans son… élément 😉

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