Sébastien Reichenbach: « Les choses sérieuses vont commencer »

Réaction du coureur valaisan de IAM Cycling après la 3e étape de Paris-Nice.

Serge Beucherie: «On saura demain qui a perdu Paris-Nice»

Les sept secondes concédées par Sylvain Chavanel, lundi, dans le final de la 2e étape mais aussi l’abri derrière voiture de Gianni Meersman (Omega Pharma-Quickstep) ont alimenté les conversations sur la route menant au circuit automobile de Magny Cours. Serge Beucherie, manager sportif de IAM Cycling, est revenu sur les nouvelles règlementations mises en place par l’UCI. «Depuis le début de la saison, les coureurs n’ont plus le droit de monter et rouler sur les trottoirs ou d’utiliser les pistes cyclables. C’est une question de sécurité et les coureurs ont tout à y gagner. Il faudra juste que les commissaires interprètent cette règle. En principe il n’y aura pas de déclassement si les pros roulent sur le bas côté. Pour ce qui concerne l’affaire Meersman, un abri derrière voiture est toléré dans la limite du raisonnable. Tous les directeurs sportifs l’ont déjà fait mais là l’image du cyclisme est ternie par un acte inacceptable. Heureusement le jury des commissaires est passé à l’acte en infligeant une pénalité de temps au coureur et une amende au directeur sportif. De notre côté, nous avons demandé au jury des commissaires de reconsidérer les 7 secondes perdues par Sylvain Chavanel suite à une chute survenue dans l’ultime virage avant le sprint. Nous sommes déçus de ne pas avoir été entendu. Le règlement prévoit de classer tout le monde dans le même temps dans un cas bien précis. Il faut que le coureur soit gêné, chute ou mette pied à terre. Or Sylvain a dû freiner et n’est pas arrivé à disputer le sprint. Pour bénéficier de la clémence des commissaires, il aurait dû mettre pied à terre. Ce qui ne s’est pas produit.»

Sitôt la victoire au sprint de John Degenkolb (Giant Shimano) et sa prise du maillot jaune confirmée, Serge Beucherie s’est projeté sur la suite d’un Paris-Nice à suspense. «Les gars ont bien travaillé toute la journée et sont restés attentifs pour éviter un coup de bordure. Sylvain Chavanel a exprimé sa satisfaction car il est toujours dans la course pour gagner le général. Et maintenant place à Belleville, l’étape qui fait peur. A défaut de savoir qui sortira vainqueur dimanche, on saura demain qui a perdu Paris-Nice.» (communiqué)