Surtout dans les rues de Manizales, au pied du Nevado del Ruiz. Ceci dit, je ne sais pas pourquoi l’on s’excite au sujet d’une possible interdiction des VTT sur les sentiers du canton de Berne alors que l’on peut très bien s’amuser avec un vélo en ville. Non?
En passant
Sentiers valaisans… mais pas bernois?

Le canton de Berne envisage – ce n’est qu’un projet de loi pour l’instant – d’interdire le VTT sur ses sentiers. L’information date de quelques semaines et plusieurs médias l’ont déjà relayée. «Les vélos causent des dommages aux sentiers, surtout quand le terrain est humide, explique au Matin Rudolf von Fischer, chef de l’Office des forêts du canton de Berne. De plus, nous constatons une augmentation des conflits entre les cyclistes et les autres usagers de la route.» Bon, on ne parle pas de la route, mais des sentiers. Par contre, il est amusant de constater que cet argument des conflits entre usagers ressort à intervalles réguliers depuis les débuts du VTT. Un abruti à la ville reste un abruti à la montagne, qu’il soit à pied ou à vélo et ce n’est pas une loi qui va changer cela.
Pour contrer le projet de loi bernois, c’est aujourd’hui au tour de Swiss Cycling de lancer un pétition en ligne, déjà signée par quelques milliers de personnes.
Le snowboard de fond…
Un sport physique, reservé à une certaine élite 😉 Ça doit être assez dur psychologiquement aussi…
Traverser l’hiver à vélo…
Au printemps dernier, à la faveur du déménagement de mon lieu de travail, j’ai voulu essayer de me rendre au travail avec une combinaison vélo-train (avec le vélo dans le train) – vélo. Pas trop assidu durant l’été, j’ai insisté durant l’automne et en ce début d’hiver, aidé en cela par une voiture qui rendait l’âme.
Depuis octobre, je quitte ainsi mon domicile à vélo, pour une petite dizaine de minutes de trajet jusqu’à la gare de Saxon. Là, j’embarque ma bécane dans les confortables rames régionales de Regionalps pour un petit quart d’heure jusqu’à Sion. Le dernier trajet, à vélo, prend six à sept minutes jusqu’à l’hôpital où je travaille.
La météo de cette fin d’année 2011 a été assez rude, avec beaucoup de pluie et de la neige jusqu’en plaine. L’occasion de me souvenir d’un dicton suédois: « Il n’y a pas de mauvais temps, seulement des mauvais habits… » Je me suis ainsi équipé, au gré de la détérioration des conditions météorologiques. Illustrations ci-dessous.
Le vélo d’abord, avec des pneus « neige » nokian. La gomme tendre offre un meilleur grip sur les chaussées froides et ce pneu est très confortable au roulement. Les crampons aident bien dans la neige, mais ne peuvent rien sur la glace vive comme j’ai pu le constater à mes dépens. Pour cela il existe des versions à clous, toutefois peu utiles dans nos contrées de plaine où la route est assez vite débarrassée de sa neige ou de la glace.
Pour la petite histoire, ce vélo est mon premier VTT, un Scott Montana de 1991, transformé en vélo de transport.
One less car
15 ans en janvier, près de 270’000 km au compteur… Ma Volvo V40 n’est plus en circulation. Elle fonctionne encore bien, mais plus assez pour passer sans frais le contrôle technique… Snif.
Et vous, qu’avez-vous appris du mountain bike?
Une vidéo plutôt sympa. Et hop, une petite envie de rouler, même sous la neige…
Rain again
Les jours se suivent et se ressemblent sur le chemin du boulot. Mais mon équipement cycliste commence à être au point.
La Merida Bike, c’est fini
La Merida Bike à Salvan, l’un des principaux rendez-vous du calendrier VTT en Valais, ne vivra pas sa 17e édition en 2012, relève Le Nouvelliste (article web réservé aux abonnés) en ce 14 décembre 2011. « Le comité d’organisation, le Team Vallée du Trient, n’a pas eu d’autres alternatives, face à divers problèmes, que de condamner l’une des épreuves les plus appréciées de l’année », poursuit le journaliste Christophe Spahr. Année après année cette course réunissait plusieurs centaines de participants. Ils étaient 400, en juin dernier.
Le comité évoque notamment une certaine lassitude de membres en place depuis le début, de frais toujours plus importants et un manque de soutien de la part des instances touristiques locales pour expliquer cette décision prise « la mort dans l’âme ».