La taille des roues, c’est important?

Aux débuts du VTT étaient les roues de 26″. Plus petites que celles des vélos de route, elles pouvaient être plus solides et rigides, sans danger de se plier en huit au moindre choc, quoique cela s’est tout de même parfois produit.

Aujourd’hui, les roues de 29″ gagnent à peine en popularité, ce qui me réjouit, vu les qualités de ces vélos, que pointe la concurrence des roues de 27,5″ ou 650B. À peu près le diamètre obtenu en montant des pneus de 2,3 sur une jante de 26″, vous suivez?

Nino Schurter a remporté la première épreuve de coupe du monde à Pietermaritzburg, en Afrique du Sud, au guidon d’un Scott monté en 27,5″. Vu sa petite taille, les arguments sont tout trouvés: il n’a jamais été à l’aise sur un 29″ et le 27’5″ lui convient à merveille, mieux qu’un 26″.

Loin de moi l’idée de contester les arguments d’un des meilleurs pilotes du monde, reste que cette multiplication des standards laisse songeur à l’heure où l’UCI réglemente la hauteur des chaussettes: http://inrng.com/medias/docs/equipment-and-position-controls-2012.pdf (page 38).

Et ce qu’il y a de bien avec le VTT, c’est que chacun peut emprunter à l’occasion les mêmes parcours que les meilleurs mondiaux, avec les même vélos. Ou presque, parce que s’il faut désormais avoir trois bikes dans son garage, en 26, 27,5 et 29 pouces, cela va devenir difficile de suivre le mouvement.

Punaise, quelle imbécilité

En vingt ans et quelque de VTT je n’avais jamais vu un truc aussi imbécile. Le pire étant que cela s’est passé « chez moi », à Fully. Les cons ne sont jamais très loin. Des punaises bien planquées et tournées du bon coté pour nous punir (?) de passer sur des chemins ouverts à tout le monde. Huit pneus crevés d’un coup. Pas mal. Mais il faudra trouver autre chose pour nous empêcher de rentrer chez nous. C’est qu’on roule en Tubeless maintenant…

 

Le champion et le raton

Beau parallèle aujourd’hui entre VTT et cyclisme sur route. Nino Schurter, plus fort tant sur le plan physique que technique – quelle démonstration dans le rock garden de Pietermaritzburg – qui gagne la première manche de la coupe du monde de mountain bike. Et Fabian Cancellara qui se fait coiffer au sprint par le raton Gerrans à Milan – San Remo. Si l’intelligence évoquée par certains consiste au suçage de roue intensif, on n’a pas la même conception du sport et de l’honneur. Vivement les pavés que les braves s’expliquent.

Les bandes cyclables ne servent à rien

Une bande cyclable à Martigny.

Trois fois le même jour. Deux voitures et un camion m’ont serré aujourd’hui alors que je circulais normalement sur une bande cyclable à Sion et Martigny. Je précise « normalement », car je n’étais pas en train de faire du sport, mais en déplacement pour quitter le travail à midi et y revenir en début d’après-midi. Trois fois aujourd’hui qui s’ajoutent à la voiture de police qui après avoir m’avoir dépassé a fait bien peu de cas de ma présence — toujours sur une bande cyclable — en obliquant à droite juste devant moi. C’était la semaine dernière. J’ose prétendre que je suis plutôt à l’aise sur un vélo et je m’en suis tiré sans mal à chaque fois.

Resqte que pour moi, un aménagement cyclable doit permettre à chacun de se déplacer en toute sécurité. Même les cyclistes les moins à l’aise dans le trafic. Force est de constater que de la peinture jaune sur la chaussée n’a jamais protégé personne de la distraction — ou le jemenfoutisme complet — des autres usagers de la route. Les bandes de peinture jaune servent juste à donner bonne conscience aux autorités qui peuvent mettre en avant les prétendus efforts qu’ils font en faveur de la mobilité douce.

Alors oui, une bande cyclable est nettement plus économique qu’une véritable piste cyclable séparée qui protège les plus faibles — enfants, personnes âgées, cyclistes débutants — de la circulation motorisée. Mais autant ne rien faire et ne pas donner un faux sentiment de sécurité aux cyclistes. Pour économique qu’elle soit, la bande cyclable reste trop chère pour son utilité réelle : nulle.

Le Grand Raid se remet en selle

Le changement de versant après le ravitaillement de Mandelon, toujours un régal avec le lever du soleil.

Comme je ne me gêne pas pour dire les choses lorsqu’elles me dérangent, je profite de la 22e édition du Grand Raid Verbier-Grimentz pour les dire aussi lorsque tout va bien. L’an dernier, les organisateurs de cette course mythique avaient cru bien faire en rallongeant le parcours et en augmentant les tarifs d’inscription. La participation avait chuté dans les grandes largeurs. Cette année, ils ont corrigé le tir et le nombre de participants s’est inscrit à la hausse, à 2700 personnes et un peu moins de 2400 à l’arrivée. On est loin des 4000 de la grande époque et le comité vise aujourd’hui 3000 inscrits et ce n’est peut-être pas plus mal de ne pas vouloir aller au-delà. Pour des raisons de sécurité, mais aussi pour le plaisir des participants. Avec quatre départs et 4000 coureurs, les bouchons sur les sentiers deviendraient difficilement supportables pour le gros du peloton et les dépassements plus périlleux et pénibles pour ceux qui font la course en tête de chaque catégorie.

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Mariage à vélo, mariage tout beau

Un cortège à vélo, ça change.

Lorsqu’un cycliste, mon frère, épouse une triathlète, le cortège promet d’être sportif. Il le fut vendredi dernier, avec un très sympa cortège à vélo entre Martigny et Fully. Moins sympa: les automobilistes qui s’arrêtent tous devant un cortège nuptial en voiture mais qui s’obstinent à forcer le passage devant des vélos. Certains n’ont ainsi pas hésiter à « coincer » des enfants de cinq ans à l’approche des giratoires. Même en été on voit encore pas mal de tas de neige, expression locale et colorée pour éviter de dire abrutis. Zut, c’est fait.

Le marié, très élégant sur son fixie.

 

La mariée, très élégante en robe Desigual sur son vélo de triathlon.

 

Sur la piste cyclable, tout va mieux sans voitures et surtout sans leurs conducteurs…

Mordue par un chien, elle finit à l’hôpital

Mercredi 6 juillet 2011 aux Rasses à proximité de Ste-Croix, une femme circulant au guidon d’un vélo tout terrain (VTT) a été mordue par un chien, nous apprend un communiqué de la police cantonale vaudoise.

« Mercredi 6 juillet 2011, vers 16h00, une femme circulait au guidon de son VTT sur un chemin balisé pour la randonnée dans la région des Rasses », explique la police dans son information. « Cet itinéraire passe à proximité d’une ferme foraine et à cet endroit, la cycliste a été surprise par la présence de deux chiens. L’un des deux, de race Berger Suisse, croisé Labrador, l’a rejointe et mordue, la blessant à la jambe gauche. Elle a été emmenée à l’hôpital de Ste-Croix où le personnel de cet établissement a avisé la gendarmerie. La victime a ensuite été transférée au CHUV à Lausanne où elle a subi une opération; âgée de 37 ans, elle est domiciliée en Allemagne. »

« Le chien a été rapidement pris en charge par un gendarme de la brigade canine de la Police cantonale vaudoise. Le Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) a confirmé la saisie provisoire en séquestre préventif de l’animal. Un test de comportement sera réalisé dans les plus brefs délais. »

Encore un brave toutou qui n’a jamais mordu personne (avant la première fois)? Cela me rappelle cette sortie où j’avais dû placer mon vélo entre un chien et moi tout en invitant de manière assez pressante la propriétaire à venir attacher son animal. Réponse de la brave dame: « Pourquoi? Vous êtes bien en liberté, vous. » Imparable, non?

La moto m’a piqué mon vélo

« Sorensen accroché par une moto. Malheureusement ce sont des choses qui peuvent arriver. » Trop fort ce Jean-René Godart (à 6’20 »). Ça me rappelle « Les coureurs doivent être prudents en descendant le col car l’eau de neige fondue est plus glissante que de l’eau de pluie » (je cite de mémoire, mais en substance c’était cela).


Etape 5 par tourdefrance

De MobileMe à iCloud, transition à la raclette

Ainsi donc, Apple a annoncé ce lundi 6 juin 2011 son nouveau service iCloud, un MobileMe qui devrait fonctionner (promesse).

Ce service sera gratuit (Mobile Me coûtait quelque 100.- CHF par an) et fort complet.

Là où Apple frise le code, c’est qu’il y a à peine quelques jours, elle ne se gênait pas de vendre des comptes MobileMe alors que ce service est appelé à disparaître. Depuis ce 6 juin, il est même impossible de créer de nouveaux comptes.

Le 26 mai, Apple m'invite à renouveler mon compte MobileMe.

J’ai ainsi reçu une relance le 26 mai pour renouveler mon abonnement. Heureusement, je suis l’actualité d’Apple de suffisamment près pour avoir su que quelque-chose se préparait sur le front de MobileMe – iCloud. Mais combien en font de même? Surtout dans le monde Mac, où justement on ne veut pas se prendre la tête avec l’informatique.

J’ai donc attendu et mon abonnement a été prolongé tout seul, gratuitement, jusqu’en juin 2012.

Mais si j’avais payé mon abonnement ce 26 mai dernier? Hein? Vous auriez pu m’appeler pigeon. Et vous auriez raison.

Et le 6 juin, l'abonnement est renouvelé gratuitement. Bien fait d'attendre…

 

Rouler casqué, bientôt obligé?

Certains vélos à assistance électrique vous emmènent sans peine à plus de 40 km/h. Mais il faut toujours pédaler.

Faut-il rendre le casque obligatoire pour les vélos à assistance électrique (VAE) au pédalage, pour les plus rapides du moins? Le débat est lancé depuis vendredi. L’Office fédéral des routes (OFROU) propose de créer deux catégories de vélos électriques. Les plus rapides, avec assistance au pédalage jusqu’à 45 km/h, seraient soumis au port du casque obligatoire.

Les lecteurs du Matin ne semblent pas être les plus chauds partisans du port du casque. C’est vrai que d’imposer le casque à tout le monde peut retenir certains d’enfourcher une bicyclette et par là ralentir le développement du vélo comme moyen de transport. Mais au vu des infrastructures (in)existantes, le plus sûr moyen d’assurer sa sécurité est de l’assumer soi-même. Et là, comme l’illustre le débat du Matin, on dirait bien que ce sont ceux qui en font le moins (de vélo) qui rechignent le plus à mettre un casque. Le serpent se mord la queue. Quand aux VAE, à plus de 40 km/h, le casque semble être une évidence. Ne serait-ce que pour se protéger des automobilistes encore peu au fait de la vitesse à laquelle vous vous approchez d’eux.

Faut-il alors imposer le casque, vouloir protéger les gens malgré eux? « J’ai connu l’époque où il n’y avait pas de limitations de vitesse sur les routes, pas de ceintures ni appuie-tête dans les bagnoles, la tenue de route des voitures n’était pas le top, j’ai fait des milliers de km. en vélo sans casque (quand même fait des belles gamelles), j’ai fait pas mal d’alpinisme ainsi que de ski (sans casque) et le comble, je suis toujours là … est-ce un miracle ?« , écrit un internaute sur le site du Matin. Miracle ou pas, ils sont nombreux à avoir eu moins de chance. Et les mesures imposées par les Etats ont tout de même permis de diviser par quatre le nombre de tués sur les routes entre 1970 et 2005, alors que le trafic automobile a fortement augmenté dans le même temps.

Alors, chacun fait comme il veut. Des casques, j’en ai déjà cassé quelques uns. Alors je vais continuer à le mettre. Pour le prix de deux pleins dune auto, il y en a de très beaux.

Des suspensions? Vous m’en mettrez deux!

Le Velo Romand du printemps 2011.

Cet article a été publié dans le magazine Velo Romand au printemps 2011. Actuellement dans les kiosques.

La première fois que j’ai pu approcher et tester un VTT tout suspendu, je n’ai pas pu retenir une pointe de jalousie. C’était en 1998 et mon petit frère, devenu un très grand depuis, me narguait dans les descentes avec son Cyclecraft. Une monture teutonne, drapée de bleu et d’orange, déjà diablement efficace à l’époque. La marque a disparu. Ma conviction de la supériorité du « fully » jamais. C’est que ce vélo, pourtant lourd et à mille lieues des montures du jour, était certes efficace en descente, mais surtout… à la montée. Dans les passages techniques, truffés de pierres et de racines s’entend, car c’est bien l’idée que je me fais du VTT. Pour rouler sur des chemins forestiers larges de trois mètres, personne n’a jamais eu besoin de VTT. Mais passons.

Quelques années plus tard, j’ai pu participer à une étude menée par mon frère, encore lui, consacrée au rendement énergétique d’un vélo à suspension intégrale. Un parcours identique, tout en montée, à effectuer deux fois, en veillant à conserver une fréquence cardiaque identique. Sur un vélo sans suspension à l’arrière d’abord, puis sur un tout suspendu. Verdict : le deuxième était plus rapide.

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