Il y a même des endroits où l’on a l’air tranquille… Bon, c’était après la double crevaison, j’étais déjà bien calmé. Photo Sportograf.com
Mon Grand Raid 2012 ne s’est pas trop mal passé, avec un temps de 5h16 entre Hérémence et Grimentz. Il aurait pu être encore meilleur sans une succession d’erreurs qui m’ont coûté une demi-heure de réparations.
Voici donc la liste des erreurs à ne pas commettre…
Penser, même à la 15e participation, que le Grand Raid est une épreuve comme une autre. C’est long, pas très technique mais les cailloux sont nombreux, très nombreux.
Faire confiance au montage “Tubeless ready” d’origine, sans vérifier quel fond de jante a été monté.
Cette année, j’ai décidé de ne plus courir… donc je me suis pour l’instant limité à trois épreuves: la manche du netplus challenge de Fully parce que c’était sur mon parcours d’entraînement fétiche, l’Eiger Bike Challenge parce que Thomas Bingelli nous y a invités avec mon épouse, et le Grand Raid parce que euh, euh, par habitude peut-être. Non, plus sérieusement parce que nous allons courir sous les couleurs de l’Hôpital du Valais — CRR avec deux collègues.
Le choix du vélo a été vite fait puisque je n’ai plus qu’un seul bike dans ma cave. Après avoir découvert le 29’’ avec le Merida semi-rigide alu l’an dernier grâce à la générosité de Merida par Alfred Comte et de Dom Cycle, j’ai décidé de ne plus mendier de vélo en 2012. Comme j’avais prévu de ne plus courir, il devenait difficile d’offrir une contrepartie au sponsor, même après quatorze ans de fidélité.
Strava : distraction, nouvelle forme de compétition, gadget indispensable ou fossoyeur de l’esprit, l’âme du cycliste? Je me souviens de mes débuts à VTT, en 1990. Nous découvrions ces bécanes qui permettaient de « grimper les murs », rouler sur les alpages, faire le tour des montagnes. Chacun s’amusait de ses montées impossibles plus ou moins réussies, de ses franchissements d’obstacles hasardeux — les franchissements, pas les obstacles — et de ses dépassements « tout en glisse » sur les chemins 4×4 en descente.
Nos vélos n’avaient pas de fourche télescopique, pas de pédales « automatiques », des freins pourris et des vitesses à peu près indexées. Pas de compteur, encore moins de GPS, et on faisait du vélo pour s’éclater et, comme le raconte volontiers un ami, « pour avoir bien faim et bien soif après ».
Une belle brochette de porte-bidons… Many city bikes are made without braze-ons for bottle cages on the frame. This is probably because they don’t look right with roadbike-style bottle cages, …
Si vous roulez dans des zones où des imbéciles sèment des punaises, le tubeless et son liquide de réparation son ma foi très utiles. Schwalble vous explique comment monter un tel pneu. Pas toujours aussi simple en pratique, et je n’aime pas toujours leurs pneus, mais la vidéo est bien détaillée. Et merci à Bikeo pour la publication qui me l’a fait découvrir.
En vingt ans et quelque de VTT je n’avais jamais vu un truc aussi imbécile. Le pire étant que cela s’est passé « chez moi », à Fully. Les cons ne sont jamais très loin. Des punaises bien planquées et tournées du bon coté pour nous punir (?) de passer sur des chemins ouverts à tout le monde. Huit pneus crevés d’un coup. Pas mal. Mais il faudra trouver autre chose pour nous empêcher de rentrer chez nous. C’est qu’on roule en Tubeless maintenant…
Le Conseil fédéral à décidé de simplifier les règles actuelles concernant les vélos à assistance électrique et de les adapter. Ces vélos seront désormais répartis en deux catégories, a-t-il décidé le 2 mars: celle des « cyclomoteurs légers » et celle des « autres cyclomoteurs.
Désormais, les vélos électriques d’une puissance maximale de 500 watts font partie de la catégorie des cyclomoteurs légers. Ils peuvent atteindre une vitesse maximale de 20 km/h sans pédalage et 25 km/h avec pédalage assisté, explique le gouvernement suisse. Le port du casque n’est pas obligatoire pour ces usagers, mais recommandé.
La seconde catégorie, réunit les vélos plus rapides, dont la puissance varie entre 500 et 1000 watts et qui peuvent atteindre 20 à 30 km/h sans pédalage et jusqu’à 45 km/h avec un pédalage assisté. C’est typiquement le cas de mon Stromer, par exemple. Ces vélos doivent être munis d’une plaque de contrôle et le port du casque est obligatoire. Casque de moto homologué si la vitesse peut dépasser 20 km/h sans pédalage, casque de vélo si l’assistance au pédalage permet de dépasser les 25 km/h. Pour résumer, si vous pédalez, vous pouvez aller plus vite avec un casque plus léger. Il y a tout de même encore des avantages à faire tourner les jambes…
Les mesures entrent en vigueur le 1er mai prochain et le port du casque sera obligatoire dès le 1er juillet. Elles semblent assez intelligentes et peu contraignantes pour être adoptées sans trop de problèmes, tant il est vrai que les vitesses atteintes et le manque d’habitude de certains autres usagers de la route face à ces nouveaux vélos rapides peuventt rapidement causer des accidents plus ou moins graves.
Certains vélos à assistance électrique vous emmènent sans peine à plus de 40 km/h. Mais il faut toujours pédaler.
Faut-il rendre le casque obligatoire pour les vélos à assistance électrique (VAE) au pédalage, pour les plus rapides du moins? Le débat est lancé depuis vendredi. L’Office fédéral des routes (OFROU) propose de créer deux catégories de vélos électriques. Les plus rapides, avec assistance au pédalage jusqu’à 45 km/h, seraient soumis au port du casque obligatoire.
Les lecteurs du Matin ne semblent pas être les plus chauds partisans du port du casque. C’est vrai que d’imposer le casque à tout le monde peut retenir certains d’enfourcher une bicyclette et par là ralentir le développement du vélo comme moyen de transport. Mais au vu des infrastructures (in)existantes, le plus sûr moyen d’assurer sa sécurité est de l’assumer soi-même. Et là, comme l’illustre le débat du Matin, on dirait bien que ce sont ceux qui en font le moins (de vélo) qui rechignent le plus à mettre un casque. Le serpent se mord la queue. Quand aux VAE, à plus de 40 km/h, le casque semble être une évidence. Ne serait-ce que pour se protéger des automobilistes encore peu au fait de la vitesse à laquelle vous vous approchez d’eux.
Faut-il alors imposer le casque, vouloir protéger les gens malgré eux? « J’ai connu l’époque où il n’y avait pas de limitations de vitesse sur les routes, pas de ceintures ni appuie-tête dans les bagnoles, la tenue de route des voitures n’était pas le top, j’ai fait des milliers de km. en vélo sans casque (quand même fait des belles gamelles), j’ai fait pas mal d’alpinisme ainsi que de ski (sans casque) et le comble, je suis toujours là … est-ce un miracle ?« , écrit un internaute sur le site du Matin. Miracle ou pas, ils sont nombreux à avoir eu moins de chance. Et les mesures imposées par les Etats ont tout de même permis de diviser par quatre le nombre de tués sur les routes entre 1970 et 2005, alors que le trafic automobile a fortement augmenté dans le même temps.
Alors, chacun fait comme il veut. Des casques, j’en ai déjà cassé quelques uns. Alors je vais continuer à le mettre. Pour le prix de deux pleins dune auto, il y en a de très beaux.