Le voyage date un peu, d’octobre 2017 pour être précis, quelques semaines après mon embole pulmonaire du mois d’août, ce qui fait que je m’en souviens assez bien, mais le récit attendait toujours. J’ai d’ailleurs déjà écrit au sujet du second « gravel trip » dans le même genre en promettant de revenir au premier… Alors voilà, à l’heure où se profilent de nouvelles vacances en Suisse, coronavirus oblige, il peut être bon de se souvenir que nous habitons un sacré beau pays…
Diverge
Le gravel, pour quoi faire? Pour ça!
Après un week-end passé dans la brume et sous la bruine à Varese, il était difficile de résister à une petite sortie à vélo ce lundi. Grand soleil, pas loin de 20 degrés et un vélo qui passe partout.
S’il fallait n’en garder qu’un…
Je me suis posé, ou reposé, car elle revient de temps en temps, la question en lisant cet article de Matt Wright « The N=1 Dilemma ». S’il ne fallait garder qu’un seul vélo, lequel serait-ce? Et ce n’est pas forcément celui auquel on pense en premier.
Matt Wright est arrivé au VTT électrique, mais je n’en ai pas, donc ce n’est pas celui-là que je garderai.
Spontanément, j’aurais tendance à choisir mon VTT, car c’est par cette discipline que je suis venu au vélo, il est vraiment cool à la montagne, sur les sentiers. Peut-être un peu moins ailleurs et cela reste un « jouet » difficilement utilisable au quotidien.
Specialized Diverge, magnifique vélo à tout faire
Voilà trois ans que nous nous rendons à Empuriabrava, en Catalogne, pour le camp de la Fédération cycliste valaisanne. Trois fois en février – début mars, avec une météo plutôt clémente pour la saison et selon les standards d’habitant des Alpes…
Comme cela fait aussi de longues années que j’y viens en vacances d’été en famille, je commence à ne pas trop mal connaître les routes du coin. Mais comme j’y suis aussi souvent venu avec mon VTT, je sais que la région, notamment entre Rosas, Cadaquès et Port de la Selva, regorge de magnifiques pistes 4×4, souvent interdites aux autos (déjà qu’elles sont rares et conduites par des locaux respectueux des cyclistes sur la route), en plus des singles accessibles à pied ou en VTT.
Au bout de la route, il y a le «gravel»
Franchement, le vélo de «gravel» je n’y croyais pas vraiment. Avec mon vélo de route, je me suis déjà aventuré sur … lire la suite