Teuxdeux a reçu son compagnon iPhone

Teuxdeux, aussi simple et efficace sur le téléphone que sur le web.

J’ai parlé du petit gestionnaire de tâches en ligne Teuxdeux dans un précédent billet. Minimaliste, clean, slick comme on dirait en anglais.

Même si Teuxdeux me plaisait beaucoup, je l’ai laissé tomber pour Remember the Milk, après avoir testé Toodledoo. Je crois que c’est l’interface rebutante de ce dernier qui m’a fatigué. Remember the Milk est plus sympa, plus frais, mais je n’ai jamais réussi à m’y faire totalement. L’avantage de ces deux gestionnaires de tâches en ligne: la synchronisation avec un compagnon sur l’iPhone, que l’on a plus facilement sous la main qu’un ordinateur lorsqu’il s’agit de noter un truc à faire en vitesse.

Aujourd’hui, en retournant voir où en était resté Teuxdeux, j’ai découvert son pendant iPhone (3.- CHF), tout aussi dépouillé et efficace que l’interface web. Aussitôt téléchargé, aussitôt adoptée.

Les tâches du jour s’affichent en priorité et les jours de la semaine sont accessibles en bas. Tous comme l’onglet « Someday » pour les tâches sans date d’échéance.

Les tâches se déplacent d’un simple glisser-déposer. Facile et efficace.

Les éléments se déplacent par glisser-déposer.

Des gestionnaires de tâches, j’en ai testé quelques uns (Things, Omnifocus). Tout va bien tant que l’on rentre des tâches sur une seule machine. Mais je suis souvent loin de mon Mac personnel. Sur un PC, même, au boulot. Et l’application iPhone c’est bien pour dépanner mais pour rentrer des tâches à longueur de journée, c’est tout de même plus simple avec un vrai clavier. Pour cela, les services en ligne sont plus pratiques. Et parmi ces derniers, aujourd’hui, c’est Teuxdeux que je préfère.

Marius Paccolat 13e aux Championnats du monde

Marius Paccolat: le jeune descendeur qui monte.

Marius Paccolat, ce nom ne vous dit peut-être encore rien, mais cela devrait venir… Le jeune descendeur (18 ans) de Vollèges vient de « claquer » une belle perf dimanche dernier en terminant 13e de la descente junior des championnats du monde du Mont Saint Anne, au Québec.

Marius était un des sept Romands aux mondiaux, toutes disciplines confondues. « Me qualifier pour les championnats du monde, c’était mon objectif cette année », confiait-il en août, lors d’un entretien pour un article consacré à la descente, prévu dans le prochain numéro de Velo Romand. «Je l’ai atteint et c’est juste énorme. Je regarde ces images de mondiaux depuis tout petit et là je vais y aller», disait-il en août.  «C’est de la folie…» Et une place dans les quinze, c’est quoi alors?

En pdf – Le classement officiel de la course des juniors. (939 téléchargements )

Edit du 7 septembre: Marius Paccolat n’était pas le seul Romand aux mondiaux. Ils étaient sept,  avec même une médaille d’argent en Trial pour le junior David Bonzon. Merci à Pierre-Marie Paccolat pour l’info.

Images du Grand Raid

Le Grand Raid a vécu sa 21e édition le samedi 21 août dernier. Comme d’habitude, les photographes sont présents en nombre et certains prouvent qu’il est toujours possible de faire de belles images de VTT et de se renouveler.
Coup de coeur totalement subjectif pour la galerie de Christophe Margot et celle de Sacha Bittel, dans des styles et genres différents.

Grand Raid 2010: pari manqué?

Pour le Grand Raid 2010, les organisateurs ont tenté un pari à multiples facettes : rallonger la distance, ajouter un départ à Nendaz et majorer les prix. Samedi soir, à chaud et après ce qui fut tout de même une belle journée pour faire du vélo, personne ne s’avançait à tirer des conclusions hâtives.

Quelques jours plus tard, à tête reposée, on constate tout de même que les chiffres sont cruels: 377 classés au départ de Verbier, contre 971 un an plus tôt. Si l’on ne compte que ceux qui ont rallié l’arrivée, les autres ayant abandonné ou manqué les horaires de passage, on tombe à 289 coureurs, hommes et femmes confondus. Même en comptant les départs de Nendaz (319 classés, 298 arrivés) on reste bien en deçà de la participation de 2009. Sans parler de celle, par exemple, enregistrée en 1999, avec 1438 concurrents et concurrentes classés depuis Verbier…

Les chiffres sont une chose, la satisfaction des participants une autre. Et là, l’option de rallonger le parcours en montant à Tracouet, n’a pas vraiment fait l’unanimité des cyclistes présents. Troisième de la course, le Suisse Thomas Zahnd a déclaré à Ride.ch qu’il « n’y aurait rien à dire si cette montée supplémentaire avait rendu le parcours plus attractif. Mais ce n’est pas le cas ». Selon lui, on aurait très bien pu laisser tomber ces 16 km supplémentaires qui rajoutaient une heure de course pour les meilleurs.

Course de VTT Grand Raid 2010 – Images by Le Nouvelliste – Image13

Les trois premiers se rejoignent d’ailleurs dans leur analyse.  Pour Karl  Platt, le vainqueur 2010, 137 km pour 5628 m de dénivelé, «ce n’est pas une course extrême, c’est superextrême!», estime-t-il dans Le Matin.  Qui poursuit avec l’avis de Thomas Dietsch, deuxième de cette édition 2010 et vainqueur de l’épreuve en 2007 : « Rallonger le parcours n’a pas apporté grand-chose, il était déjà super avant».

Et l’on ne parle là que des meilleurs coureurs élite. Aux autres, on n’a pas non plus fait de cadeau.  Ainsi sur cette page le Français Pascal Ecollan souligne  : « J’ai fait le GRC en 2009 et terminé, cette année mieux préparé je passe tout juste à Evolène et décide de m’arrêter…

Messieurs les organisateurs ajouter 17 kms avec d+ 800 m c’est bien, par contre ne donner qu’une heure de plus au niveau des barrières horaires (A Moss mets 1h06 de plus que l’année dernière!), c’est inconsidéré et sans considération de la difficulté sportive ! »

Alors quid en 2011 ? Retour sur un super parcours ? Ou le maintien d’un tracé « superextrême » qui finalement, ne plaît même pas à ceux qui n’en ont pas eu peur ?

Votre avis…

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