L’air est frais, les couleurs chatoyantes et le soleil bien présent. Du moins dans mon coin de pays.
Le RegioBike: bien, mais peut mieux faire?

Aujourd’hui, j’ai profité d’un passage à la Foire du Valais en famille pour tester un RegioBike, évoqué à cette page. Je précise, en famille et bien avant midi, afin qu’il ne me soit pas reproché de ne pas le tester de sang-froid, ce qui aurait pu arriver en d’autres circonstances dans cette foire un peu particulière.
Premier constat, plié le vélo n’est pas si petit que cela. « Mais il est prévu pour se glisser entre les sièges des trains », explique mon interlocutrice de RegionAlps, la compagnie ferroviaire qui promeut cet engin fabriqué par Strida dans son offre spéciale de location. Vu comme ça, c’est vrai que ce vélo plié dans la longueur fera bien l’affaire.
Avant de le plier, j’ai voulu l’essayer. Là, ça commençait mal, vu que le réglage de hauteur de selle est relativement limité. Et s’il y a bien un critère sur lequel je ne transige pas, c’est bien la hauteur de selle. Je veux mes 78 cm depuis l’axe du pédalier et puis c’est tout. Pas possible donc. La dame m’incite à essayer malgré tout et je m’exécute. Ce qui surprend d’abord, c’est la direction, très directe. Mais on s’y habitue vite et la conduite de ce cycle atypique est plutôt agréable. Une transmission à courroie silencieuse, des freins à disques efficaces (à câbles), et un vélo plutôt bien équipé (cadenas, éclairage). Certains accessoires ont été enlevés durant la foire, histoire de préserver le matériel des vandales.
Bon, reste tout de même cette histoire de hauteur de selle. La position particulière ne fait pas de miracles, contrairement à ce que l’on essaie de me suggérer. Si je dois faire 12 km par jour (domicile – 3km à vélo + train + 3 km à vélo – travail), cela risque de ne pas me plaire de devoir pédaler avec les genoux sous le menton (oui, j’exagère, mais c’est pour imager). Pourtant, avec mes 183 cm, je ne suis pas un géant non plus. L’idée de location à prix réduit de ce vélo pliable est excellente et il y a certainement un public pour ce RegioBike. Mais je n’en ferai pas partie. Et j’en suis presque un peu déçu.
Bike test à Villars – Gryon
Le 2e Bike test de Barboleusaz (Gryon) a réuni quelque 240 cyclistes entre le samedi 2 et le dimanche 3 octobre 2010. Des news bientôt sur quelques vélos testés.
Sentiers pédestres en Valais, que dit la loi ?
Le texte ci-dessous a été publié en partie dans le dossier consacré à la cohabitation entre cyclistes et marcheurs du dernier Vélo Romand, actuellement en kiosque en Suisse romande.

Le Valais abrite un réseau pédestre homologué de quelque 8000 kilomètres. En l’état actuel de la législation, ce réseau est régi par la Loi d’application de la loi fédérale sur les chemins pour piétons et les chemins de randonnée pédestre (LALCPR). La loi place le réseau pédestre sous la responsabilité des communes et stipule à l’article 11 que la commune garantit […] une libre circulation si possible sans danger sur ces chemins […]. « C’est pourquoi les VTT, qui peuvent constituer un danger pour les marcheurs, sont souvent interdits », souligne Sébastien Métrailler, responsable vélo et VTT chez Valrando, l’association valaisanne de la randonnée. « En cas de problème, la commune devra prouver qu’il n’y avait pas de danger ».
Avant même la LALCPR, Sébastien Métrailler relève que les vététistes doivent se conformer à la Loi fédérale sur la circulation routière (LCR) dont l’article 43 dit que « Les véhicules automobiles et les cycles n’emprunteront pas les chemins qui ne se prêtent pas ou ne sont manifestement pas destinés à leur circulation, par exemple les chemins réservés aux piétons ou au tourisme pédestre. » En clair, les VTT sont quasiment exclus d’office du réseau officiel de sentiers pédestres. « C’est vrai », admet Sébastien Métrailler. « Il est toutefois possible que le réseau homologué pour les vélos et celui des sentiers se superposent, sous certaines conditions ». La largeur minimale de 2m, nécessaire pour un croisement sans danger, fait par exemple partie des critères.
Les lois en vigueur datent de bien avant l’invention du VTT et peuvent aujourd’hui sembler inadaptées. « Elles ont toutefois été édictées pour le bien commun, afin d’éviter les accidents et non pas pour mettre les bâtons dans les roues de certains », note Sébastien Métrailler. « Dans un monde idéal, si chacun y mettait un peu de bonne volonté, il n’y aurait pas de problème et même pas besoin de lois. Mais la réalité nous montre que ce n’est pas le cas. » Et cela ne devrait guère s’arranger. La nouvelle loi « sur les itinéraires de mobilité de loisirs », qui intégrera marcheurs, cyclistes, amateurs d‘équitation de rollers et autres raquettes à neige « ne sera pas moins restrictive ».
Microsoft migre ses blogs sous WordPress. Et je me marre.
“Un site sous WordPress? Tu n’y penses pas, on fait un site pro, on n’est pas une association…” C’est ce …
Le Portail de Fully, best-seller de l’automne

Si ça continue comme ça, le Portail de Fully sera bientôt aussi connu que Porcupine Rim, Amasa back ou Slickrock à Moab. Après le Bike allemand, c’est au tour du magazine alémanique Ride, avec les photos toujours superbes de Christophe Margot, de consacrer un sujet à ce parcours sur les hauts de Fully, dans le Valais Suisse.
Le secret a été bien gardé durant de longues années, même si j’en avais parlé dans Vélo Romand voilà quelques temps déjà.
Des secrets, j’espère en avoir encore un ou deux dans ce coin où j’habite. Mais si vous êtes sympas, je partage… Peut-être une trace GPS, si c’est demandé gentiment, uhm…
Le RegioBike, pour emmener son vélo dans le train

C’est marrant, le jour même où je teste le trajet entre mon domicile et le travail en train+vélo plutôt qu’en voiture (et que je déplore le manque de places pour garer et attacher son vélo), l’Etat du Valais annonce son concept de RegioBike. Un vélo pliable, proposé en location (200.- par année au titulaires d’un abonnement annuel de transport public) et facile à emporter avec soi.
Une courroie en kevlar
Comment s’abonner au RegioBike
Les utilisateurs des transports publics, détenteurs d’un abonnement de parcours ou d’un AG, peuvent louer un RegioBike pour un montant annuel de 200 francs Ce prix comprend un service de maintenance et une assurance accident. Les voyageurs sont invités à remplir un formulaire en ligne et à se rendre au guichet de gare choisi afin de retirer leur vélo. Une caution de 50 francs est prévue.
L’avantage pour les apprentis
L’Etat du Valais subventionne depuis la rentrée scolaire la location d’un RegioBike par les apprentis à hauteur de 100 francs. Il veut ainsi les inciter à utiliser les transports publics. Jacques Melly : « des entreprises formatrices sont installées dans des zones industrielles moins bien desservies par les transports public ; ce vélo rapproche donc les transports publics du lieu de travail. »
RegioBike en test
En collaboration avec l’OPRA et Valais Roule, RegionAlps met à disposition des RegioBike dans les stations de Valais Roule de Sion, Sierre, Monthey, Martigny, Viège et Brigue. RegionAlps sera à la Foire du Valais et proposera de tester ses RegioBike sur un circuit sur le stand 2113.
Questions fréquentes - FAQ (pdf) (1415 téléchargements ) Le flyer promotionnel du RegioBIke (1237 téléchargements )