Saxon met du jus dans les vélos

Article dans Le Nouvelliste sur le vélo électrique
Article dans Le Nouvelliste sur le vélo électrique

«La commune de Saxon consacre 5’000 francs, dans son budget 2009, pour l’aide à l’achat de vélos et scooters électriques», explique Le Nouvelliste dans son édition du 22 janvier 2009.

«Elle s’est basée sur l’exemple de la ville de Sierre qui offre une subvention depuis la fin de l’année 2005. «Cette démarche est partie de la demande d’une citoyenne», rappelle Daniel Felley, le secrétaire communal, «elle voulait que la commune fasse quelque chose pour l’environnement. Nous voulons ainsi encourager les gens à privilégier une mobilité douce, moins polluante et plus économique.»

L’idée que l’on n’a pas absolument besoin d’une bagnole pour faire cinq ou dix kilomètres par jour, d’un bled à l’autre, pour aller acheter le pain ou rendre visite à tata, commence à faire son chemin et c’est tant mieux. Sierre et Saxon ont donné l’exemple en Valais. Quand les autres communes, voire le Canton, suivront-ils l’exemple?

Franchement, une autoroute cyclable en Valais pour se rendre en vélo au boulot et sans transpirer, ça serait vachement cool, non?

L’article d’Olivier Hugon, dans Le Nouvelliste, est ici.

Rien à voir… quoique

J’ai une collègue qui prépare un article sur les traces que laissent les gens sur le net. Un peu comme de se promener tout nu sur la place Centrale de Martigny dans certains cas. Parfois les gens en sont conscients, d’autres pas du tout.

Facebook, Flickr et autres réseaux sont propices à laisser tout plein d’infos sur soi, sa famille… Des photos, des dates, des renseignements qui, mis bout à bout, peuvent donner une image très précise de qui vous êtes. Le tout à vos amis, bien sûr, mais aussi à des gens pas forcément bien intentionnés.

Du coup, j’ai décidé de prendre quelques petites précautions. Bye-bye Facebook, Linkedin, Plaxo et autres services qui vous veulent du bien. J’ai quand-même gardé mes images sur Flick’r, en essayant de bien préciser les autorisations sur certaines images que je souhaite garder privées. Du temps gagné pour me concentrer sur d’autres choses. Et c’est pas plus mal.

Odyssée hivernale

Pas vraiment le temps de rouler ces derniers jours. La faute au boulot, qui prend trop de temps. Heureusement, certains sujets sont passionnants et j’ai eu la chance de suivre une partie de la course de chiens de traîneau la Grande Odyssée ces quatre derniers jours. Beaux paysages et sportifs d’élite – les chiens – étaient au rendez-vous.

Pas du sport, la luge?

La luge, sport familial. Le mot important c’est sport. Je n’y croyais pas trop, avant de le pratiquer à Ovronnaz. Dans cette station, la descente depuis Loutze se mérite. Le prix à payer? 3,5 km de montée, un peu plus de 500 mètres de dénivelé avec un enfant de 15 kilos sur les épaules et trois autres à motiver. La descente? Pas vraiment du sport, mais presque aussi superbe que la fondue dégustée à la buvette de Loutze.

Champéry se prépare et Marielle aussi

La Coupe du monde de Mountain Bike qui aura lieu les 12 et 13 septembre 2009 est déjà lancée dans la station suisse de Champéry. Les organisateurs ont dévoilé le visuel de l’épreuve cette semaine. On peut y voir la championne locale Marielle Saner-Guinchard au guidon du vélo qu’elle chevauchera l’année prochaine…


Ce visuel est apposé sur les bâtiments du téléphérique de Champéry, sur le nouveau bâtiment des remontées mécaniques des Crosets, des bus navettes de Champéry et des transports publics de la région.

Alors retenez la date et venez en masse soutenir les meilleurs acteurs de la planète Mountain Bike le 12 et 13 septembre 2009. Un rendez-vous attendu après le succès de la dernière coupe du Monde en juin 2007.

Futur cycliste?

Il fait un temps à faire de la luge, du bob, ou des gâteaux. Mais Isak (22 mois) préfère sortir promener son vélo. Il ne sait pas encore monter dessus mais le jour là, ça promet. Ce n’est en tout cas pas la météo qui va l’arrêter… ni son bras gauche dans le plâtre (fracture au coude)…

 

Cyclocross glacial à Sion – Taramarcaz juste devant Moos

De la neige, de la glace, un froid de canard… Conditions difficiles dimanche pour le cyclocross international de Sion et la grosse centaine de concurrents, toutes catégories confondues. Sur le terrain gelé et verglacé des Casernes, c’est le Suisse alémanique, spécialiste de VTT, Lukas Flückiger qui s’est montré le plus à l’aise. Il s’est imposé après avoir faite toute la course en tête avec l’Italien Marco Bianco. Un autre Italien, Fabio Ursi, complète le podium. Pour Lukas Flückiger, c’était là la troisième victoire de la saison.

Les deux Valaisans Julien Taramarcaz et Alexandre Moos, qui faisaient tous deux leur rentrée en cyclocross, ont été au coude à coude durant toute la course. A l’arrivée Julien Taramarcaz se classe cinquième en conservant un mince avantage sur Alexandre Moos.

Plus tôt dans la journée, chez les U23, amateurs, masters et juniors (le plus gros peloton du jour), on a assisté à une véritable démonstration d’Arnaud Grand qui s’est imposé avec un peu plus d’une minute d’avance sur Sven Dumusc et deux minutes sur Anthony Grand. Beau succès pour le VC Rennaz qui place trois de ses coureurs aux trois premières places.

Chez les femmes, la victoire est revenue à Katrin Leumann qui signe elle aussi sa troisième victoire de la saison. Elle devance Alexandra Baehler (VC Rennaz) de quatre petites secondes. Au troisième rang on trouve Renata Bucher. Première valaisanne Lise Müller se classe cinquième, devant la Martigneraine Fanny Martinet la Fulliéraine d’adoption Myriam Saugy.

Descente sur neige: Morgins remet ça

Avec les flocons qui sont tombés fin novembre, les amateurs de VTT sur neige ont pu déjà entamer l’entraînement hivernal depuis quelques jours. Il leur reste encore un bon mois pour se préparer au Morgins Snowbike qui se déroulera le samedi 3 janvier 2009.
Au programme: 3 manches de descente sur neige, dont 1 départ en masse et 2 manches contre la montre individuelles, sur la piste éclairée de la Foilleuse. Le résultat des 3 manches désigne le vainqueur du jour. Prize money pour le vainqueur de chaque manche. Nombreux prix en produits locaux. Ouvert à toutes et à tous.
Inscription: www.snowbikemorgins.ch (favorise le placement sur la ligne de départ). Le jour de la course: samedi 3 janvier 09 au T-Bar, Morgins, de 12h00 à 14h00. Prix: CHF 42.-, comprenant les 3 manches chronométrées + les remontées mécaniques + la pasta-party d’après-course (accompagnants bienvenus, CHF 20.- pour la pasta-party).

Catégories: Femme (1 catégorie) / Enfant 1994-2009 / Homme 1969-1993 / Homme Master 1930-1968

Horaires:
Briefing au sommet de la Foilleuse à 14h45
Départ 1ère manche individuelle à 15h00 «surprise»
Départ 2ème manche en masse à 17h30
Départ 3ème manche individuelle à 19h00
Pasta-partie et résultats, restaurant sommet Foilleuse à 20h30
(accompagnants… encore bienvenus)

Davantage d’infos sur www.snowbikemorgins.ch et www.telemorgins.ch

Piste cyclable ou non?

Et un aménagement ridicule, un!
Et un aménagement ridicule, un!

Entre le pont de Branson, à Fully, et Martigny, une piste cyclable flambant neuve attend les cyclistes (lorsqu’ils ont compris comment la rejoindre car c’est un peu compliqué avec un giratoire, un passage piéton pour cycliste et les voitures partout).

Un peu plus loin, ça se gâte déjà. Nos autorités ont investi dans des panneaux « piste cyclable ». Mais elles devaient en avoir trop, de ces panneaux, et elle se sont senties obligées de rajouter des panneaux « fin de piste cyclable » avant le prochain panneau « piste cyclable »…

Vous suivez, non? Regardez la photo. Et puis c’est quand-même pas de ma faute si le service des route applique l’adage « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué« . Et plus cher.

Colère et rancune: vive le sport!

Lance Armstrong revient au cyclisme pro en 2009. Rien de nouveau, la nouvelle est connue depuis quelques temps. Mais aujourd’hui on en sait davantage sur ses motivations: la colère et la rancune, si l’on en croit le quotidien belge La Dernière Heure cité par Le Nouvelliste.

Déjà que j’ai du mal à expliquer à mes enfants qu’il ne faut pas forcément applaudir tout le monde sur les courses cyclistes – même les plus petites où il n’y a rien à gagner -, ça va être encore plus dur de leur inculquer les motifs de motivation suprêmes: la colère et la rancune. Pauvre type.

Automne pourri, ski réussi?

Aujourd’hui il a presque reneigé en plaine. Forcément, j’avais pris congé après 9 jours de boulot. Et comme depuis la mi-septembre je roule tellement souvent que je ne souviens plus d’une fois à l’autre quand c’était la dernière fois, j’étais bien décidé à m’aérer l’esprit et les cannes.
10 degrés, du vent, de la pluie… Eh bien faut croire que j’étais sacrément en manque pour un début novembre, car j’y suis allé. Et j’ai même aimé ça, en bike sur le coteau de Fully.

Évidemment, pour ce qui est du terrain, plus piégeux c’est difficile. Il y a trois choses qui glissent beaucoup en bike: les feuilles mouillées, les cailloux mouillés en sous-bois et les racines mouillées… Aujourd’hui, c’étaient les feuilles mouillées qui cachaient les racines et les pierres. Mais bon, ça développe l’équilibre, hein.

Et puis, la neige, j’aime ça quand même alors on ne va pas déprimer non plus. Pour la première fois, j’ai même fait l’ouverture de la saison au lac des Vaux, à Verbier. Et croyez-moi, si on peut avoir des conditions comme ça tout l’hiver, je ne vais pas faire beaucoup de vélo, même sur des cailloux mouillés.

Une petite vidéo de l’ouverture à Verbier, puisque j’ai joint l’utile (le boulot) à l’agréable en allant skier avec un de mes fils.

Mais oui mais oui, la saison est finie…

«Donne-moi ta main et prends la mienne la cloche a sonné, ça signifie la rue est a nous que la joie vienne mais oui, mais oui la saison est finie.» (Adapté de Joël Denis).
Enfin, c’est mon cas et cela fait bien longtemps que je n’avais pas aligné quinze courses sur une saison. Les enfants sont passés par là et les heures d’entraînement ne sont plus ce qu’elles étaient. Mais bon, cela ne m’a pas empêché de me faire quelques réflexions sur le VTT dans notre canton et ce qu’il est devenu.

Les parcours

Force est de constater que les parcours n’ont pas vraiment suivi l’évolution technologique des VTT et que peu d’entre eux s’y sont adaptés. Sous prétexte d’attirer les populaires, nombre de tracés (heureusement, il y a des exceptions, comme Torgon, Ayent ou Salquenen) ne proposent bientôt plus aucune difficulté technique aux coureurs. Pourtant, depuis dix ans les suspensions ont évolué, on roule aujourd’hui en XC avec des débattements qui faisaient rêver les descendeurs d’antan, les doubles suspendus fonctionnent à merveille et les tubeless proposent confort et traction pour tous. Alors pourquoi on continue à monter et descendre sur des routes forestières plutôt que de rouler sur du singletrail, du vrai? Ou pourquoi, même dans les courses en ville il n’y a plus d’escaliers à descendre alors qu’il y en avait plein voilà 15 ans. Quelqu’un peut m’expliquer ?

L’organisation des courses

Je suis peut-être devenu trouillard, mais les départs en masse me semblent toujours plus dangereux. Mettez 150 coureurs sur une ligne de départ avec un rétrécissement après quelques centaines de mètres déjà, comme à Chalais, et le carton est garanti. Cela n’a d’ailleurs pas manqué. Évidemment, avec les dix meilleurs de chaque catégorie qui veulent être en première ligne, ça fait du monde qui pousse. C’est sympa de mélanger tout le monde, mais puisqu’on classe les coureurs par catégorie, pour quoi ne pas les faire partir par catégorie aussi? La course n’en serait que plus claire pour tous, public compris.

Merci quand même !

Enfin voilà, les coureurs on rouspète volontiers et on rend la vie dure aux organisateurs sans qui on n’aurait même pas de quoi rouspéter du tout… Merci pour votre boulot.