La Merida Bike, c’est fini

La Merida Bike à Salvan, l’un des principaux rendez-vous du calendrier VTT en Valais, ne vivra pas sa 17e édition en 2012, relève Le Nouvelliste (article web réservé aux abonnés) en ce 14 décembre 2011. « Le comité d’organisation, le Team Vallée du Trient, n’a pas eu d’autres alternatives, face à divers problèmes, que de condamner l’une des épreuves les plus appréciées de l’année », poursuit le journaliste Christophe Spahr. Année après année cette course réunissait plusieurs centaines de participants. Ils étaient 400, en juin dernier.

Le comité évoque notamment une certaine lassitude de membres en place depuis le début, de frais toujours plus importants et un manque de soutien de la part des instances touristiques locales pour expliquer cette décision prise « la mort dans l’âme ».

 

Les bandes cyclables ne servent à rien

Une bande cyclable à Martigny.

Trois fois le même jour. Deux voitures et un camion m’ont serré aujourd’hui alors que je circulais normalement sur une bande cyclable à Sion et Martigny. Je précise « normalement », car je n’étais pas en train de faire du sport, mais en déplacement pour quitter le travail à midi et y revenir en début d’après-midi. Trois fois aujourd’hui qui s’ajoutent à la voiture de police qui après avoir m’avoir dépassé a fait bien peu de cas de ma présence — toujours sur une bande cyclable — en obliquant à droite juste devant moi. C’était la semaine dernière. J’ose prétendre que je suis plutôt à l’aise sur un vélo et je m’en suis tiré sans mal à chaque fois.

Resqte que pour moi, un aménagement cyclable doit permettre à chacun de se déplacer en toute sécurité. Même les cyclistes les moins à l’aise dans le trafic. Force est de constater que de la peinture jaune sur la chaussée n’a jamais protégé personne de la distraction — ou le jemenfoutisme complet — des autres usagers de la route. Les bandes de peinture jaune servent juste à donner bonne conscience aux autorités qui peuvent mettre en avant les prétendus efforts qu’ils font en faveur de la mobilité douce.

Alors oui, une bande cyclable est nettement plus économique qu’une véritable piste cyclable séparée qui protège les plus faibles — enfants, personnes âgées, cyclistes débutants — de la circulation motorisée. Mais autant ne rien faire et ne pas donner un faux sentiment de sécurité aux cyclistes. Pour économique qu’elle soit, la bande cyclable reste trop chère pour son utilité réelle : nulle.

Les vélos électriques Stromer rejoignent le groupe ISH d’Andy Rihs

Markus Binggeli (à gauche) dirigera l'entreprise Thömus tandis que son frère Thomas rejoint le groupe ISH tout en restant actionnaire majoritaire de Thömus...

La marque bernoise «Thömus» se sépare de sa division « Stromer« , le vélo électrique, qui rejoint le groupe International Sport Holding (ISH) d’Andy Rihs. Fondateur de la marque Thömus avec son frère Markus, Thomas Binggeli (37 ans), dit Thömu, rejoint également le groupe ISH qu’il dirigera en qualité de délégué du conseil d’administration. Il reste membre du conseil d’administration et actionnaire majoritaire de Thömus, dont il confie la direction opérationnelle à son frère Markus (32 ans).

Le groupe ISH (BMC, Bergamont) fait ainsi fait entrer le Stromer dans son réseau où « recevra l’élan qu’il lui faut pour pouvoir se faire une place sur la scène internationale », selon le communiqué de presse diffusé mercredi. Pour la petite histoire, Stromer a notamment suscité l’attention du marché international lorsque l’acteur Leonardo di Caprio, a acheté d’un coup huit Stromer pour se déplacer plus rapidement à New York.

Le site de Thomus et sa page Facebook
Communiqué de presse Thömus (2044 téléchargements )
Le site de BMC et son Communiqué de presse - ISH (2416 téléchargements )

Merida One Forty: un vélo de montagne, un vrai

Il y a quelques semaines, j’ai dû rendre le Merida Twenty Nine 1800-D, gracieusement mis à ma disposition par Dom Cycle et Merida pour la saison de XC. Je ne reviendrai pas sur tout ce que j’ai pensé de bien de ce vélo, mais j’ai eu l’occasion, début octobre, d’enfourcher un Big Nine carbone, lors du Bike Test de Gryon. Première impression: un vélo pour aller vite, très vite même, mais peu adapté à la balade tranquille. Pour cela le 1800 alu suffira amplement.

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Bref, ces quelques semaines sans 29 » m’ont permis de remonter sur le Merida Transmission Trail 3800 (aujourd’hui rebaptisé One Forty) acheté l’an dernier suite au Bike Test de Gryon. Un cadre carbone avec 140mm de débattement avec une Fox Talas RLC à l’avant et autant à l’arrière avec un amortisseur Fox RP 23 doté du système Pro Pedal. Pas de blocage, mais un fonctionnement optimisé pour le pédalage selon la position du petit levier. Associé au débattement variable de la fourche (100-120-140mm), on dispose de deux vélos en un seul. Bon à la montée, avec une position adaptée, il avale les obstacles et colle au terrain à la descente. La fourche et son axe de 15mm (idem à l’arrière) est un modèle d’efficacité et de rigidité associée à un fonctionnement des plus onctueux. La tige de selle télescopique d’origine (Crank Brothers Joplin) est également un accessoire des plus appréciables.

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Rien à dire sur la transmission, tout XT, ni sur le freinage. Les Magura Louise, c’est de l’Allemand, costaud et efficace. Avec des disques de 180mm, il faut vraiment de très longues descentes, très pentues, pour sentir un léger fading et un durcissement des leviers de freins. Le disque arrière est flottant, ce qui se paie par un léger surpoids. Et difficile de dire ce que cela apporte vraiment même si le freinage ne souffre d’aucune critique.

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« Ce vélo, je l’aime de plus en plus« , me suis-je surpris à penser l’autre matin sur les hauts d’Ovronnaz, dans le Valais suisse. Un bike taillé pour passer partout en montagne, avec le sourire, sans être un boulet en montée. Doté de bon pneumatiques – j’ai monté les roues DT X1800 en Tubeless, Maxxis Ardent à l’avant, Crossmark ou Larsen à l’arrière – il respire la stabilité et inspire confiance. Caillasse, racines, marches, il avale tout sans broncher. A mon niveau, ses limites sont celles du pilote, qui espère juste ne pas aller trop loin…

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