Merida One Forty: un vélo de montagne, un vrai

Il y a quelques semaines, j’ai dû rendre le Merida Twenty Nine 1800-D, gracieusement mis à ma disposition par Dom Cycle et Merida pour la saison de XC. Je ne reviendrai pas sur tout ce que j’ai pensé de bien de ce vélo, mais j’ai eu l’occasion, début octobre, d’enfourcher un Big Nine carbone, lors du Bike Test de Gryon. Première impression: un vélo pour aller vite, très vite même, mais peu adapté à la balade tranquille. Pour cela le 1800 alu suffira amplement.

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Bref, ces quelques semaines sans 29 » m’ont permis de remonter sur le Merida Transmission Trail 3800 (aujourd’hui rebaptisé One Forty) acheté l’an dernier suite au Bike Test de Gryon. Un cadre carbone avec 140mm de débattement avec une Fox Talas RLC à l’avant et autant à l’arrière avec un amortisseur Fox RP 23 doté du système Pro Pedal. Pas de blocage, mais un fonctionnement optimisé pour le pédalage selon la position du petit levier. Associé au débattement variable de la fourche (100-120-140mm), on dispose de deux vélos en un seul. Bon à la montée, avec une position adaptée, il avale les obstacles et colle au terrain à la descente. La fourche et son axe de 15mm (idem à l’arrière) est un modèle d’efficacité et de rigidité associée à un fonctionnement des plus onctueux. La tige de selle télescopique d’origine (Crank Brothers Joplin) est également un accessoire des plus appréciables.

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Rien à dire sur la transmission, tout XT, ni sur le freinage. Les Magura Louise, c’est de l’Allemand, costaud et efficace. Avec des disques de 180mm, il faut vraiment de très longues descentes, très pentues, pour sentir un léger fading et un durcissement des leviers de freins. Le disque arrière est flottant, ce qui se paie par un léger surpoids. Et difficile de dire ce que cela apporte vraiment même si le freinage ne souffre d’aucune critique.

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« Ce vélo, je l’aime de plus en plus« , me suis-je surpris à penser l’autre matin sur les hauts d’Ovronnaz, dans le Valais suisse. Un bike taillé pour passer partout en montagne, avec le sourire, sans être un boulet en montée. Doté de bon pneumatiques – j’ai monté les roues DT X1800 en Tubeless, Maxxis Ardent à l’avant, Crossmark ou Larsen à l’arrière – il respire la stabilité et inspire confiance. Caillasse, racines, marches, il avale tout sans broncher. A mon niveau, ses limites sont celles du pilote, qui espère juste ne pas aller trop loin…

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29 pouces, la taille idéale pour le marathon?

Le 29 pouces apporte vitesse et sécurité. Difficile de s'en passer après y avoir goûté. (Photo: sportograf.com)

Je ne vais pas répéter tout le bien que je pense de mon Merida 1800-D équipé de roues de 29 pouces, mais les résultats du dernier Grand Raid amènent tout de même un peu d’eau à mon moulin. Comme l’an dernier, les deux premiers de la course sont équipés de 29”. Tant Urs Huber, vainqueur 2011, et Karl Platt, vainqueur en 2010 et deuxième cette année, avaient fait ce choix.

Pour ma part, j’avais dans un premier temps renoncé à cette édition, prévue depuis Nendaz sur le Merida Big Nine. Hors de forme et fatigué, tant dans le corps que dans la tête, je m’était fait une raison en début de semaine. Puis je me suis décidé à prendre le départ depuis Hérémence, aux côtés de mon épouse Caroline.

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Velotaf à Saxon

Le matin à Saxon, ne pas oublier d’appuyer le vélo du bon côté du poteau. Sinon il se renverse. Eh oui, du vent, déjà…

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J’en profite pour inaugurer la rubrique « En passant » pour des billets rapides sur les bricoles plus ou moins futiles du quotidien. J’utilisais Posterous (qui a fermé ses portes depuis) pour cela, mais à force cela faisait un peu double emploi.

Test: le Merida 96, efficace en diable pour du vrai VTT

Un vélo diablement efficace dans les terrains difficiles.

Après les premiers tours de roues avec mon Merida 96 réalisés en mars dernier, j’ai désormais davantage de recul, et surtout de kilomètres, au guidon de cette monture. J’ai aussi eu le temps de m’aligner au départ de plusieurs courses, histoire de pousser homme et machine dans leurs derniers retranchements.

Autant le dire tout de suite, ce vélo est une merveille. Suspensions bloquées, rien ne bouge et les bosses roulantes s’avalent comme sur un tout rigide. A l’avant, rien à dire sur la Fox, qui fonctionne comme une Fox: souple et sensible sur les petits chocs, tout en gardant de la marge dans un terrain plus défoncé.

A l’arrière, et cela peut paraître paradoxal, ce n’est pas dans les descentes que la suspension me semble le plus utile. Elle déploie toutes ses qualités dans les terrains défoncés, au plat ou dans des faux-plats montants. Là, on appuie sur les pédales et le bike se charge d’absorber les irrégularités du sol. Redoutable, comme dans les descentes pas trop raides. Lorsque la pente devient très forte, la suspension arrière est trop délestée pour changer grand chose au fait que la roue arrière suit juste l’avant du bike…

Petit résumé des activités « VTT » ces derniers mois.

Bref, dès que le terrain devient cassant, à plat, en montée ou à la descente, la suspension arrière fait vite oublier l’embonpoint qu’elle inflige au vélo. Un constat valable pour les courses très courtes (de 45 minutes à 1h30) du début de saison. Outre la meilleurs motricité générale, le gain de confort devrait être encore plus bénéfique sur des parcours plus longs, de type marathon. A confirmer plus tard dans la saison. Mais pour l’heure, rien ne me fait regretter le choix de ce retour au tout-suspendu après quelques saisons d’intérim sur un semi-rigide.

En course, lors de la manche de la Souste du papival Bike Tour. Photo Flick’r – Valesco

Parmi les petites choses que j’ai modifiées, ou que vais modifier assez rapidement:
– les poignées sont constituées d’une double couche de caoutchouc entre lesquelles l’eau (de lavage ou de pluie…) s’infiltre et dégrade le grip (la couche supérieur glisse et se déforme).
– les roues, assez lourdes, ont été remplacées par des Crossmax SLR.
– les pneus (des Schwalbe Rocket Ron), trop fragiles pour un poids-lourd come moi (>75 kg), ont fait place à des Maxxis Crossmark et Larsen en Tubeless (2.1). Solidité, sécurité, polyvalence. Des valeurs sûres dont je connais le comportement, cela aide aussi.
– le guidon va être changé pour un modèle semi-relevé, histoire d’offrir une maîtrise encore meilleure dans les secteurs bien techniques, mais là, c’est vraiment très personnel.

Pour le reste, rien à dire. Les Magura Louise sont efficaces et endurants. Près de 800 kilomètres, souvent dans des conditions difficiles en ce printemps humide, et rien n’a bougé. Les plaquettes sont encore bonnes et les conduites sont encore exemptes d’air. La première purge semble encore loin. L’équipement Shimano XT ne souffre d’aucun commentaire: efficace et sans chichis. Le fonctionnement est plus souple que mon Sram XO de l’an dernier, amis les deux me conviennent. Tant que cela fonctionne, je n’ai pas vraiment de préférence.

Voilà. Si vous faites du VTT ailleurs que sur des routes forestières, mais sur des sentiers, à la montagne, dans des terrains difficiles, tout en cherchant une monture efficace en compétition, ce Merida 96 ne devrait pas vous décevoir.

Test: premiers tours de roue avec le Merida 96

Voilà tout juste une semaine que j’ai ramené mon nouveau bike à la maison: un Merida 96 Carbon 3000D. Il s’agit du troisième modèle de la gamme, les deux premiers étant assez inaccessibles sur le plan financier, même avec un contrat-coureur. Peut-être pas pour tout le monde, mais pour moi un vélo à 6390 francs suisses (prix catalogue), c’est déjà pas mal. Je me souviens du top absolu de mes débuts, un Alpinestar alu qui sortait à 2000 francs et quelques… OK, c’était il y a bientôt 20 ans, mais tout de même.

A ce prix, le vélo a donc plutôt intérêt à bien fonctionner. Et je n’ai pas été déçu, autant le dire tout de suite, même si certains détails fâchent tout de même un peu (les roues, j’y reviens ci-dessous). Après cinq ans passés sur des VTT semi-rigides, je me dis que c’était peut-être une belle connerie. J’adorais mon K2 Razorback et je ne sais pas très bien pourquoi j’ai voulu changer pour des semi-rigides. Peut-être parce que j’avais un autre excellent vélo tout-suspendu – un K2 Tirade – pour aller me détendre sur les chemins de montagne. Mais comme je l’ai aussi vendu, je me suis retrouvé avec uniquement du semi-rigide en rayon.

Autant dire que je me suis régalé dès les premiers tours de roue avec la suspension arrière du Merida. Une fois le « sag » ajusté, la roue arrière colle au chemin et offre une motricité maximale. Des passages bien techniques (à la montée) se passent aujourd’hui à l’aise alors qu’avec le semi-rigide (même monté en Tubeless gonflés à 2 bar) c’était limite limite. Même au plat, sur un chemin de terre, la suspension démontre son utilité. On pédale au calme, sans rebondir à la moindre inégalité du terrain. Pour ce qui est de la descente, no comment, il n’y a pas photo.

Voilà, après une centaine de kilomètres, ce Merida me semble très bien né et m’a déjà fait oublier le Specialized marathon de l’an dernier, même avec un kilo de plus sur la balance. Ce dernier point peut en outre être largement amélioré en changeant les roues, plutôt lourdes, surtout à l’arrière. La roue avant d’origine du Merida (Jante DT, moyeu DT 1900, non tubeless) avec son pneu Schwalbe Rocket Ron (450 gr) et sa chambre à air Maxxis (95 gr) pèse autant que la Crossmax SLR montée avec un Tubeless Maxxis Crossmark et son  liquide préventif. A l’arrière c’est encore pire, la roue Tubeless est 200 gr plus légère que la roue DT d’origine du Merida…

Là où c’est un peu fâcheux, c’est que ces roues, lourdes à la base, sont équipées de pneumatiques légers et des chambres à air trop légères. Surtout sur un vélo en taille L… Vous ne pensez tout de même pas que je pèse moins de 70 kg, non? J’en suis loin avec mes 183 cm. La sanction est immédiate: crevaison par pincement dès la 3e sortie. Juste pas admissible sur un vélo à ce prix. Je ne demande pas des Crossmax montées en Tubeless, mais au-moins une monte qui supporte le tout-terrain… Bon, de mon côté, c’est réglé puisque j’ai monté les Crossmax SLR achetée l’an dernier. Bien fait de les garder…

Vendu: Specialized marathon carbon

stump-carbon[Edit – 29 avril 2010, le vélo est vendu ]

Ce vélo est à vendre. Specialized marathon carbon, modèle 2008. Il est en très bon état, avec juste quelques minuscules griffures sur le cintre et le cadre.

Je le vends à choix avec les roues d’origine DT, équipées d’un kit tubeless DT (ou sans, c’est aussi à choix), ou avec les Mavic Crossmax SLR 2009. Avec une différence de prix, évidemment.

Vélo très soigné et pièces d’usure (câbles de freins, plaquettes…) remplacées à la vente. Services fourche effectués et vélo entièrement vérifié par un professionnel avant la vente.

Principales caractéristiques:

  • Cadre carbone, taille L. Adapté pour une personne de 175 à 185 cm. Voire plus petite en changeant la potence (offert).
  • Fourche Fox RLC spéciale 80 mm de débattement.
  • Roues DT ou Mavic Crossmax SLR 2009 Tubeless – Standard IS pour les disques de frein.
  • Freins à disque Magura Marta SL
  • Dérailleur AR Sram XO
  • Pédalier XT
  • Cintre carbone S-Works
  • Tige de selle Thomson (droite ou coudée, au choix).
  • Poids, selon équipement, entre 9,5 et 10,3 kg.
  • Valeur neuf 6800.-
  • Prix de vente: 2500.- CHF avec roues DT.

Vélo à prendre sur place ou livraison en sus.

Premiers tours de roues avec Stumpy


Première sortie avec la nouvelle bête, le Specialized Stumpjumper Marathon, en ce 21 février 2008. Déjà, ça fait presque bizarre de toucher son vélo aussi tôt dans la saison. Déjà un bon point. Après le constat est vite fait: va falloir bosser pour avoir la caisse à la hauteur de la machine. Un engin époustouflant avec son cadre carbone et ses 9,8 kg, droit sorti du carton. Le rendement est impressionnant et donne des ailes au départ de chaque bosse, le plus dur c’est alors de tenir le rythme que l’enthousiasme des premiers mètres nous a fait prendre. Mais ça promet. Pour un mois de février, les sensations sont plutôt bonnes et la motivation bien présente.