Dans son édition du 17 août 2009, le quotidien Le Temps revient sur la problématique des piste cyclables en Suisse romande. L’article «Pistes cyclables, un chantier pour l’avenir» est à lire en ligne (gratuit mais inscription peut-être nécessaire). «Le réseau de pistes cyclables reste globalement dangereux et peu attrayant en Suisse romande», rappelle le journal. «Une pétition demandant son élargissement sera remise en septembre aux parlements concernés.»
Trouvée via le site jepedale.com, cette vidéo consacrée à Lightlane, un système d’éclairage qui permet de se créer sa propre piste cyclable. « Les pistes cyclables sont un moyen très effectif pour améliorer la sécurité des cyclistes », rappellent les créateurs du système.
« Mais en raison des coûts d’installation, ces pistes ne sont pas toujours très répandues. Et plutôt que d’obliger le cycliste à s’adapter aux infrastructures existantes (ou inexistantes plutôt… ndj), la piste cyclable devrait s’adapter au cycliste. »
Ceci dit, le principal inconvénient de la chose, c’est qu’elle ne fonctionne que de nuit…
Et comme quelques images valent mieux qu’un long discours, une petite vidéo.
« Les enfants n’ont pas le droit de circuler à vélo sur la route avant 7 ans. C’est pourquoi ils n’ont pas le droit d’aller à vélo à l’école avant cet âge. » Petit extrait d’une conversation autour d’un (bon) repas le week-end dernier. Forcément, ça m’interpelle. Cycliste dans l’âme et le corps, je rentre de vacances en Scandinavie (Danemark et Suède). Des pays où le vélo comme moyen de transport est une évidence. Les pistes cyclables sont de vraies pistes cyclables, séparées du trafic, et on peut sans autre y expédier ses enfants sans craindre qu’il ne se fassent aplatir par un conducteur de Hummer trop pressé.
7 ans, donc, paraît-il, en Suisse. Vérification faite sur le portail officiel de la Confédération, « Les enfants peuvent circuler à bicyclette sur la voie publique dès l’âge de la scolarité obligatoire. Aucun examen n’est en principe nécessaire. Les cyclistes doivent cependant observer les règles de la circulation. »
Dans sa brochure « Enfants sur le chemin de l’école », le Bureau de prévention des accidents (BPA) précise encore que « Selon la loi, tout enfant d’âge scolaire capable d’actionner les pédales en restant assis sur la selle est autorisé à rouler à vélo sur la route. Toutefois, dans l’optique de la sécurité routière, les enfants en première et deuxième primaire ne sont pas encore en mesure de jeter un coup d’œil en arrière tout en étendant le bras et en s’engageant dans la voie de présélection. »
Voilà, cela a le mérite d’être clair. Dès 6 ans, les enfant ont le droit de circuler seuls s’ils en sont capables. C’est là que je constate que notre pays, ou ma commune plus particulièrement, n’a pas encore intégré cette forme de mobilité douce. Plutôt que de développer les pistes cyclables, on INTERDIT aux enfants d’aller en vélo à l’école avant 7 ans. C’est plus facile, c’est moins cher, mais seulement en faisant un mauvais calcul. Il faut en effet payer le transport scolaire, qui pollue, et s’accommoder du mode de vie toujours plus sédentaire de nos têtes blondes. Un problème de santé publique dont on n’a pas fini de calculer les dégâts à venir.
Allez, pour le plaisir et ma fierté de papa, je ne résiste pas à l’envie de vous montrer le petit dernier qui fait du vélo. Mais je vous rassure tout de suite, il est encore loin d’aller à l’école sur son deux-roues, vu qu’il n’a que 3 ans. Go Isak, go!
Pro Vélo Valais est né mercredi dernier 4 mars 2009. «Pro Vélo Valais est déterminé à passer la vitesse supérieure dans la défense des droits et des intérêts des cyclistes en milieu urbain principalement», explique Charles Méroz dans Le Nouvelliste. «C’est en tout cas le point de vue exprimé par Yves Degoumois, le président de la toute nouvelle association portée mercredi soir sur les fonts baptismaux dans le sillage de la dissolution de Pro Vélo Sion et de Pro Vélo Sierre.» La suite sur le site du Nouvelliste.
La prochaine assemblée générale de PRO VELO Sion se déroulera le 4 mars 2009 à 20h au sous-sol du bistro de la gare de Sion.
La coordinatrice romande pour PRO VELO Suisse, ainsi que Jean-François Steiert, membre du comité nationale, seront présents.
«Il s’agira de se décider à propos de l’extension de nos statuts à tout le Valais», explique le président Yves Degoumois. «Le cas échéant, la nouvelle dénomination de notre association sera PRO VELO Valais». De manière coordonnée, PRO VELO Sierre tiendra son assemblée générale et décidera de sa dissolution au profit du rattachement de leurs membres et avoirs à PRO VELO Valais. «Ensemble, nous élirons le nouveau comité qui devra assumer des activités sur les principales villes du Valais et, pour cela, mettre sur pied des groupes de travail, au sein desquels chaque membre pourra s’engager.»
La difficulté d’obtenir suffisamment de personnes prêtes à s’engager pour la promotion et défense des intérêts des cyclistes à Sierre et à Martigny se situe à l’origine de cette démarche.
«Le Japon va mettre à disposition de ses cyclistes des parcs de stationnement spécialement pourvus de panneaux solaires», lit-on sur l’édition électronique du quotidien Le Nouvelliste. «Ces places permettront de recharger les batteries des vélos à assistance électrique ou bicyclettes hybrides.»
Difficile de ne pas être un peu jaloux dans un pays, un canton plutôt, où les seules mesures en faveur du vélo se limitent à un peu de peinture jaune sur la route cantonale. Pistes cyclables inexistantes et/ou inadaptées, mal entretenues (surtout en hiver), parc à vélos indignes aux abords des gares, pas d’incitations à l’achat de vélos électriques (l’exemple de Saxon et Sierre mis à part). Alors le Japon, pays des gens entassés dans le métro? Peut-être, mais ils sont venus en vélo…
Entre le pont de Branson, à Fully, et Martigny, une piste cyclable flambant neuve attend les cyclistes (lorsqu’ils ont compris comment la rejoindre car c’est un peu compliqué avec un giratoire, un passage piéton pour cycliste et les voitures partout).
Un peu plus loin, ça se gâte déjà. Nos autorités ont investi dans des panneaux « piste cyclable ». Mais elles devaient en avoir trop, de ces panneaux, et elle se sont senties obligées de rajouter des panneaux « fin de piste cyclable » avant le prochain panneau « piste cyclable »…
Vous suivez, non? Regardez la photo. Et puis c’est quand-même pas de ma faute si le service des route applique l’adage « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué« . Et plus cher.
L’autre jour je lisais le bouquin de Guillaume Prébois, « L’autre tour », où ce journaliste raconte son tour de France à l’eau claire, un jour avant les pros, sur le même parcours. Un bouquin dont je ne peux que conseiller la lecture et que vous pouvez commander sur son site (http://www.guillaumeprebois.com). A un moment, il écrit que ceux qui tracent les étapes n’ont jamais dû poser les fesses sur un vélo.
Je me suis fait la même réflexion en arrivant à la hauteur du pont sur le Rhône à Branson. Un nouveau pont a été construit, l’ancien va être démoli. Avant la construction du nouveau pont, il fallait s’arrêter pour laisser passer la circulation lorsque l’on longeait le Rhône, un parcours apprécié des cyclistes. Normal. Aujourd’hui, cette route le long du fleuve passe DESSOUS le nouveau pont. On peut donc tirer tout droit, facile…
Minute papillon. Un ingénieur, qui n’a jamais dû faire de vélo, a estimé que c’était trop simple: le goudron a été supprimé et il faut faire un détour d’une dizaine de mètres, avec une épingle à la clé pour poursuivre sa route. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Le pire, c’est que ce n’est rien comparé à l’accès à la piste cyclable situé sur le nouveau pont. Prochain épisode…
Parmi les nouveautés de la saison de VTT 2008 en Valais, on relèvera le rapprochement entre le Rhône Trophy et Papival Bike Tour. Un journal commun sera édité et distribué pour informer les vététistes de tout le canton et de l’extérieur aussi. Il existera un lien entre les sites des deux circuits. D’autres idées ont été lancées. Elles pourraient se concrétiser encore cette année, l’année prochaine au plus tard, comme une finale commune. « Nous avons déjà établi pour 2008 un calendrier qui permet à tout un chacun de participer à toutes les courses sans avoir à courir deux fois en trois jours, comme c’était le cas l’an dernier », explique Bernard Mayencourt, responsable communication du Rhône Trophy. « D’autres idées sont à l’étude. Nous attendons également des propositions des coureurs qui participent aux deux circuits. »
Après dix ans passés à la présidence du Rhône Trophy, l’Orsiérain Jean-Maurice Rausis quitte ses fonctions. C’est un comité directeur qui reprend les commandes. Joan Aymon et Christian Clivaz, patrons du magasin de cycles Bike’n Joy à Martigny, deviennent les principaux coordinateurs des cinq étapes restantes, Orsières ayant décidé de ne plus organiser sa traditionnelle compétition de VTT. Yves Jeanmonod s’occupe de la partie administrative alors que Lucien Loye reste consultant technique du Rhône Trophy. Bernard Mayencourt se consacre au marketing et à la communication.
Redynamiser les courses
«Nous vivrons une année de transition», explique Bernard Mayencourt. «A terme, nous voulons augmenter le nombre de participants lors de chaque course, surtout au niveau des populaires. Nous voulons améliorer l’organisation générale du Rhône Trophy. Nous vivons dans un canton magnifique où la pratique du VTT est un réel plaisir. Nous sommes des passionnés de VTT et voulons transmettre cette passion autour de nous. »
Les dates 2008
• Samedi 24 mai 2008, Face Nord de Saillon • Dimanche 1er juin 2008, Mérida Bike de la Vallée du Trient, (aussi Juralp Cup et championnats romands) • Dimanche 13 juillet 2008, La Tzoumaz Bike • Samedi 9 août 2008, Torgona Bike • Dimanche 7 septembre 2008, Pecca Bike, Liddes