RoadLogic, une beauté noire

Il n’y a pas à dire, un cadre acier revu par Tom Ritchey, ça garde une certaine gueule. Pour ne pas dire une gueule certaine. Quelque 40 ans après ses premiers points de soudure, il nous propose son dernier RoadLogic.

Ritchey RoadLogic
Le Ritchey RoadLogic, une belle bête pour de belles sorties?

Cadre acier et passages suffisants pour des pneus de 28c devraient garantir un certain confort pour les sorties au long cours, « tout en gardant  un caractère suffisamment sportif pour le sprint d’arrivée en fin de journée« , précise le communiqué de presse. L’ensemble est donné pour un poids de 1769 grammes (cadre 55 cm) + 345 grammes pour la fourche carbone. Le tout pour un prix de vente conseillé de 1140 €.

Grand Raid – le jeu des sept erreurs

Il y a même des endroits où l’on a l’air tranquille… Bon, c’était après la double crevaison, j’étais déjà bien calmé. Photo Sportograf.com

Mon Grand Raid 2012 ne s’est pas trop mal passé, avec un temps de 5h16 entre Hérémence et Grimentz. Il aurait pu être encore meilleur sans une succession d’erreurs qui m’ont coûté une demi-heure de réparations.

Voici donc la liste des erreurs à ne pas commettre…

  1. Penser, même à la 15e participation, que le Grand Raid est une épreuve comme une autre. C’est long, pas très technique mais les cailloux sont nombreux, très nombreux.
  2. Faire confiance au montage “Tubeless ready” d’origine, sans vérifier quel fond de jante a été monté.

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Mon vélo pour le Grand Raid 2012

Un vélo à tout faire pour le Grand raid 2012.

Cette année, j’ai décidé de ne plus courir… donc je me suis pour l’instant limité à trois épreuves: la manche du netplus challenge de Fully parce que c’était sur mon parcours d’entraînement fétiche, l’Eiger Bike Challenge parce que Thomas Bingelli nous y a invités avec mon épouse, et le Grand Raid parce que euh, euh, par habitude peut-être. Non, plus sérieusement parce que nous allons courir sous les couleurs de l’Hôpital du Valais — CRR avec deux collègues.

Le choix du vélo a été vite fait puisque je n’ai plus qu’un seul bike dans ma cave. Après avoir découvert le 29’’ avec le Merida semi-rigide alu l’an dernier grâce à la générosité de Merida par Alfred Comte et de Dom Cycle, j’ai décidé de ne plus mendier de vélo en 2012. Comme j’avais prévu de ne plus courir, il devenait difficile d’offrir une contrepartie au sponsor, même après quatorze ans de fidélité.

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Monter un pneu tubeless ou « tubeless ready », facile

Si vous roulez dans des zones où des imbéciles sèment des punaises, le tubeless et son liquide de réparation son ma foi très utiles. Schwalble vous explique comment monter un tel pneu. Pas toujours aussi simple en pratique, et je n’aime pas toujours leurs pneus, mais la vidéo est bien détaillée. Et merci à Bikeo pour la publication qui me l’a fait découvrir.

La taille des roues, c’est important?

Aux débuts du VTT étaient les roues de 26″. Plus petites que celles des vélos de route, elles pouvaient être plus solides et rigides, sans danger de se plier en huit au moindre choc, quoique cela s’est tout de même parfois produit.

Aujourd’hui, les roues de 29″ gagnent à peine en popularité, ce qui me réjouit, vu les qualités de ces vélos, que pointe la concurrence des roues de 27,5″ ou 650B. À peu près le diamètre obtenu en montant des pneus de 2,3 sur une jante de 26″, vous suivez?

Nino Schurter a remporté la première épreuve de coupe du monde à Pietermaritzburg, en Afrique du Sud, au guidon d’un Scott monté en 27,5″. Vu sa petite taille, les arguments sont tout trouvés: il n’a jamais été à l’aise sur un 29″ et le 27’5″ lui convient à merveille, mieux qu’un 26″.

Loin de moi l’idée de contester les arguments d’un des meilleurs pilotes du monde, reste que cette multiplication des standards laisse songeur à l’heure où l’UCI réglemente la hauteur des chaussettes: http://inrng.com/medias/docs/equipment-and-position-controls-2012.pdf (page 38).

Et ce qu’il y a de bien avec le VTT, c’est que chacun peut emprunter à l’occasion les mêmes parcours que les meilleurs mondiaux, avec les même vélos. Ou presque, parce que s’il faut désormais avoir trois bikes dans son garage, en 26, 27,5 et 29 pouces, cela va devenir difficile de suivre le mouvement.

Traverser l’hiver à vélo…

Au printemps dernier, à la faveur du déménagement de mon lieu de travail, j’ai voulu essayer de me rendre au travail avec une combinaison vélo-train (avec le vélo dans le train) – vélo. Pas trop assidu durant l’été, j’ai insisté durant l’automne et en ce début d’hiver, aidé en cela par une voiture qui rendait l’âme.

Depuis octobre, je quitte ainsi mon domicile à vélo, pour une petite dizaine de minutes de trajet jusqu’à la gare de Saxon. Là, j’embarque ma bécane dans les confortables rames régionales de Regionalps pour un petit quart d’heure jusqu’à Sion. Le dernier trajet, à vélo, prend six à sept minutes jusqu’à l’hôpital où je travaille.

La météo de cette fin d’année 2011 a été assez rude, avec beaucoup de pluie et de la neige jusqu’en plaine. L’occasion de me souvenir d’un dicton suédois: « Il n’y a pas de mauvais temps, seulement des mauvais habits… » Je me suis ainsi équipé, au gré de la détérioration des conditions météorologiques. Illustrations ci-dessous.

Le vélo d’abord, avec des pneus « neige » nokian. La gomme tendre offre un meilleur grip sur les chaussées froides et ce pneu est très confortable au roulement. Les crampons aident bien dans la neige, mais ne peuvent rien sur la glace vive comme j’ai pu le constater à mes dépens. Pour cela il existe des versions à clous, toutefois peu utiles dans nos contrées de plaine où la route est assez vite débarrassée de sa neige ou de la glace.

Pour la petite histoire, ce vélo est mon premier VTT, un Scott Montana de 1991, transformé en vélo de transport.

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