Zéfal, vous m’aurez vu

En juillet dernier, en vacances dans les Grisons, j’ai acheté une pompe de poche Zéfal Jet Switch XL. Quelques jours plus tard, de retour en Valais, j’en ai malheureusement eu besoin lors d’une sortie à VTT, sur les hauts de Dorénaz, dans le Valais suisse.

Une pompe à la noix qui vous lâche à la première utilisation.

J’écris « malheureusement » car cette pompe s’est brisée en deux morceaux au moment où j’allais commencer à regonfler mon pneu avant. Résultat: plus d’air dans le pneu et plus de pompe non plus. Le tout à plus de 1000 mètres d’altitude et à une vingtaine de kilomètres de la maison. Le tout s’est arrangé après un petit quart d’heure de marche, une sympathique habitante m’ayant dégotté une pompe à pied tout en m’offrant un café. Heureusement, je n’étais pas encore au point culminant de ma sortie, prévu à plus de 2200 mètres.

Zéfal, c'est du light ;-(

J’ai écrit un petit mot pour expliquer ma mésaventure sur le site internet de Zéfal, voilà 17 jours. Depuis, rien, silence radio. Alors non seulement cette marque vend du matériel à la fiabilité douteuse (je reste poli), mais elle ne répond même pas de ses problèmes.

Tant pis, je n’achèterai plus jamais rien de cette marque. Il y en a assez d’autres avec lesquelles il n’y a jamais de souci.

Trois semaines avec le Merida Twenty-Nine et ses roues de 29 pouces

Le Merida Twenty Nine tout (vingt)neuf.

Mes premiers tours de roues en VTT datent de 1990 avec une monture reçue de mes parents pour mes 20 ans. Depuis ce jour magnifique, j’ai eu l’occasion de découvrir et tester pas mal de nouveautés et autres « révolutions ».

Freins V-Brakes, pédales automatiques, fourches télescopiques, vélos tout-suspendus, pneus tubeless, freins à disques, tiges de selle suspendues et j’en passe. Autant de nouveautés qui ont fait progresser les VTT et repoussé leurs limites. Et les nôtres en même temps.

Cette année, j’ai décidé de tester la dernière « nouveauté » en date : un VTT avec des roues de 29 pouces. Le concept est né aux États-Unis où certains fabricants vendent déjà davantage de 29 que de 26 pouces.

Une signature John Tomac, ça parle aux vieux de la vieille, non?

En théorie, les avantages sont les suivants : meilleur roulement et franchissement des obstacles, plus grande stabilité, traction et freinage améliorés. Au chapitre des inconvénients théoriques : poids plus élevé, au niveau des roues notamment, relances plus difficiles et maniabilité en retrait.

Autant de points à vérifier, non pas sur une sortie ou deux, mais sur l’ensemble d’une saison de compétition en cross-country, en poussant l’homme et la machine dans leurs derniers retranchements. Dom Cycle, à Aigle m’a ainsi proposé très généreusement de tester le Merida Twenty-Nine Lite 1800 D, et de poursuivre le test avec le Merida Big Nine carbone dès qu’il sera disponible en Suisse pour le public.

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Des suspensions? Vous m’en mettrez deux!

Le Velo Romand du printemps 2011.

Cet article a été publié dans le magazine Velo Romand au printemps 2011. Actuellement dans les kiosques.

La première fois que j’ai pu approcher et tester un VTT tout suspendu, je n’ai pas pu retenir une pointe de jalousie. C’était en 1998 et mon petit frère, devenu un très grand depuis, me narguait dans les descentes avec son Cyclecraft. Une monture teutonne, drapée de bleu et d’orange, déjà diablement efficace à l’époque. La marque a disparu. Ma conviction de la supériorité du « fully » jamais. C’est que ce vélo, pourtant lourd et à mille lieues des montures du jour, était certes efficace en descente, mais surtout… à la montée. Dans les passages techniques, truffés de pierres et de racines s’entend, car c’est bien l’idée que je me fais du VTT. Pour rouler sur des chemins forestiers larges de trois mètres, personne n’a jamais eu besoin de VTT. Mais passons.

Quelques années plus tard, j’ai pu participer à une étude menée par mon frère, encore lui, consacrée au rendement énergétique d’un vélo à suspension intégrale. Un parcours identique, tout en montée, à effectuer deux fois, en veillant à conserver une fréquence cardiaque identique. Sur un vélo sans suspension à l’arrière d’abord, puis sur un tout suspendu. Verdict : le deuxième était plus rapide.

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Cobaye à pédales, suite et fin

Garmin Edge 500, tout y est, surtout l’essentiel

Pas de câbles, pas de paramétrage fastidieux de plusieurs vélos, des fonctions à foison. S’il fallait résumer les principales qualités de l’ordinateur de vélo Garmin Edge 500, on pourrait s’arrêter là. Je pourrais aussi, en paraphrasant une marque japonaise, écrire « j’en ai rêvé, Garmin l’a fait ». Ce petit compteur est tout simplement le meilleur que j’ai monté sur mes vélos en vingt ans de VTT et de vélo de route. Voilà bientôt un an que je le monte sur mes vélos lors de chaque sortie.

Je suis très loin d’utiliser toutes les possibilités de cet ordinateur de bord qui assure évidemment toutes les fonctions de base. Vitesse, distance, moyenne… Mais aussi tout le reste. Altitude barométrique, pente, température, cap, cadence et puissance avec les capteurs ad hoc, enregistrement du parcours…

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Eclairage écolo et sans dynamo

Visite chez Marc-AndrŽé Elsig, collectionneur de vŽélos, maillots, cartes postales, journaux et autres objets en rapport avec le cyclisme. Joakim Faiss, Sierre, le 9 mars 2009.

Visibilité garantie à 2m, si tout va bien. Et pas trop longtemps. Mais on n’est au moins pas encombré par une dynamo, ni par les accus…