Dans le cadre des cours de vélo qu’elle met sur pied au printemps prochain, l’association Pro Velo Valais cherche des aides-moniteur.
Ces cours sont prévus à Sion, Sierre et Martigny. Si la chose vous intéresse, un sondage Doodle a été ouvert où vous pourrez placer vos disponibilités et/ou ajouter un commentaire si besoin.
« Il s’agit de cours de 3h30 couvrant les aspects théoriques et pratiques comme l’entretien du vélo, l’agilité et le déplacement en ville en groupe sur un parcours défini », détaille le président de Pro Velo Valais, Yves Degoumois.
Le comité de PRO VELO Valais cherche de futurs moniteurs pour lui permettre d’organiser des cours de conduite cycliste. Ces moniteurs sont formés par PRO VELO et rémunérés pour les cours qu’ils donnent. Un premier cours de formation pour moniteurs aura lieu le 8 novembre à Yverdon et il es t possible de s’y inscrire en contactant Manon Giger
S’il y a un nombre suffisant de personnes intéressées ne pouvant se libérer pour dimanche prochain, un autre cours pourra être organisé. Une journée de formation pour responsables de cours (moniteur niveau 2) aura lieu à Lausanne le 28 novembre 2009. Il faut au préalable avoir suivi la formation niveau 1.
La sécurité à vélo, ça s’apprend !
Les cours de conduite cycliste de PRO VELO promeuvent la sécurité des débutant-e-s comme des cyclistes confirmé-e-s, des enfants comme des parents. Ils permettent aux cyclistes de s’entraîner en milieu protégé ou d’affiner leur maîtrise des situations difficiles dans la circulation.
Ouch, bientôt un mois sans post. Mon activité sur ce blog est à l’aune de mon activité cycliste ces temps: proche du néant. Un petit mot tout de même pour signaler la sélection d’une image par le site du Guardian sur une page consacrée aux pires pistes cyclables dénichées par les lecteurs.
Et ce n’est pas la qualité de ma photo, issue d’un téléphone pommé, qui lui a permis de figurer dans cette sélection, mais bien le haut niveau de débilité de cet aménagement dont j’ai déjà parlé (ici et ici). Du coup, cette image a fait péter mon compteur sur Flick’r, puisqu’avec 1248 vues à l’heure ou j’écris, aucune autre photo n’arrive à la cheville de ce cliché. Comme quoi, le document compte souvent davantage que l’esthétique.
Et si des aménagements disons… tordus, vous amusent, il y en a tout un tas à voir sur ce site.
Durant la Foire du Valais, circuler en voiture n’est pas forcément la meilleure idée. J’ai donc préféré enfourcher ma bicyclette pour la petite demi-heure entre mon domicile et mon bureau temporaire à Martigny, au cœur de la fête. Certains diront que, passé un certain nombre de ballons de blanc, le vélo n’est pas forcément une bonne idée non plus. Je suis d’accord, mais je ne mets au-moins en danger que moi- même.
Une belle piste cyclable, bien éloignée du trafic automobile.
C’est d’autant plus vrai lorsqu’il nous est offert de circuler sur une piste cyclable grand luxe, totalement séparée du reste du trafic (il y a même un canal entre la route et la piste cyclable), comme entre Branson et Martigny. Dommage que cela se gâte dès que l’on entre en ville. Dommage aussi que certains panneaux ridicules rappellent aux cyclistes que les automobiles sont encore une priorité dans certains esprits.
Pour le reste, bravo pour ces quelques centaines de mètres entièrement réserves aux deux-roues. Pour peu, je me serais presque cru en Suède ou au Danemark 😉
La saisons des courses touche à sa fin. L’automne est là, avec ses belles couleurs, son air plus fin et moins chaud que la fournaise estivale. La moindre sortie est un vrai plaisir… C’est aussi le moment où on se détourne un peu de ses bécanes pour rêver aux prochaines. Et là, je ne sais pourquoi, j’ai commencé à autant regarder les vélos « de ville » que les VTT ou les machine de route.
Le Kilo, assez costaud pour les caisses de bière ou de vin…
C’est que les vélos urbains du jour n’ont plus grand-chose à voir avec l’idée que je m’en faisais. Enfin, certains vélos urbains, que l’on trouve ailleurs que dans nos grandes surfaces. Et comme mes origines scandinaves me font facilement tourner la tête au Nord, les vélos danois Viva attirent irrésistiblement mon regard… Merci au site Weelz pour la découverte.
Viva est une entreprise fondée par Lars Andersen, qui dessine encore les vélos avec le designer Henrik Norby. Un savant mélange de classicisme, d’innovations – ou plutôt de remise au goût du jour de techniques anciennes comme la transmission à cardan – et de technique. Personnellement, j’ai un petit faible pour le Kilo. Un double porte-bagages pour deux cartons de bouteilles, un look délicieusement rétro mêlé d’efficacité…
Après, avec ce genre de bécane, on ne peut pas non plus coiffer son casque rouge pétant que l’on enfile pour les compètes de VTT ou sur route, non?
Yakkay, casquées mais stylées…
Heureusement, les scandinaves de Viva ont ce qu’il faut. Mais je préfère encore les couvre-chefs de Yakkay. Tiens, encore des Danois. Une coque sur laquelle on peut ajuster différentes coiffes, selon qu’on est un homme ou une femme, selon l’humeur du jour peut-être aussi. Ou selon le vélo…
Une piste cyclable séparée de la route? C'est possible, comme ici, près de Grenaa, au Danemark.
Dans son édition du 17 août 2009, le quotidien Le Temps revient sur la problématique des piste cyclables en Suisse romande. L’article «Pistes cyclables, un chantier pour l’avenir» est à lire en ligne (gratuit mais inscription peut-être nécessaire). «Le réseau de pistes cyclables reste globalement dangereux et peu attrayant en Suisse romande», rappelle le journal. «Une pétition demandant son élargissement sera remise en septembre aux parlements concernés.»
Trouvée via le site jepedale.com, cette vidéo consacrée à Lightlane, un système d’éclairage qui permet de se créer sa propre piste cyclable. « Les pistes cyclables sont un moyen très effectif pour améliorer la sécurité des cyclistes », rappellent les créateurs du système.
« Mais en raison des coûts d’installation, ces pistes ne sont pas toujours très répandues. Et plutôt que d’obliger le cycliste à s’adapter aux infrastructures existantes (ou inexistantes plutôt… ndj), la piste cyclable devrait s’adapter au cycliste. »
Ceci dit, le principal inconvénient de la chose, c’est qu’elle ne fonctionne que de nuit…
Et comme quelques images valent mieux qu’un long discours, une petite vidéo.
« Les enfants n’ont pas le droit de circuler à vélo sur la route avant 7 ans. C’est pourquoi ils n’ont pas le droit d’aller à vélo à l’école avant cet âge. » Petit extrait d’une conversation autour d’un (bon) repas le week-end dernier. Forcément, ça m’interpelle. Cycliste dans l’âme et le corps, je rentre de vacances en Scandinavie (Danemark et Suède). Des pays où le vélo comme moyen de transport est une évidence. Les pistes cyclables sont de vraies pistes cyclables, séparées du trafic, et on peut sans autre y expédier ses enfants sans craindre qu’il ne se fassent aplatir par un conducteur de Hummer trop pressé.
7 ans, donc, paraît-il, en Suisse. Vérification faite sur le portail officiel de la Confédération, « Les enfants peuvent circuler à bicyclette sur la voie publique dès l’âge de la scolarité obligatoire. Aucun examen n’est en principe nécessaire. Les cyclistes doivent cependant observer les règles de la circulation. »
Dans sa brochure « Enfants sur le chemin de l’école », le Bureau de prévention des accidents (BPA) précise encore que « Selon la loi, tout enfant d’âge scolaire capable d’actionner les pédales en restant assis sur la selle est autorisé à rouler à vélo sur la route. Toutefois, dans l’optique de la sécurité routière, les enfants en première et deuxième primaire ne sont pas encore en mesure de jeter un coup d’œil en arrière tout en étendant le bras et en s’engageant dans la voie de présélection. »
Voilà, cela a le mérite d’être clair. Dès 6 ans, les enfant ont le droit de circuler seuls s’ils en sont capables. C’est là que je constate que notre pays, ou ma commune plus particulièrement, n’a pas encore intégré cette forme de mobilité douce. Plutôt que de développer les pistes cyclables, on INTERDIT aux enfants d’aller en vélo à l’école avant 7 ans. C’est plus facile, c’est moins cher, mais seulement en faisant un mauvais calcul. Il faut en effet payer le transport scolaire, qui pollue, et s’accommoder du mode de vie toujours plus sédentaire de nos têtes blondes. Un problème de santé publique dont on n’a pas fini de calculer les dégâts à venir.
Allez, pour le plaisir et ma fierté de papa, je ne résiste pas à l’envie de vous montrer le petit dernier qui fait du vélo. Mais je vous rassure tout de suite, il est encore loin d’aller à l’école sur son deux-roues, vu qu’il n’a que 3 ans. Go Isak, go!
Vous laissez vos enfants circuler sur une « bande cyclable » en bordure de route cantonale vous? Pas moi. La bicyclette n’est clairement pas considérée comme un moyen de transport en Valais. Tout au plus un loisir pour lequel on veut bien peindre quelques lignes jaunes sur les routes, pour feindre d’agir en faveur du vélo (surtout utile en période électorale…).
Les vraies pistes cyclables sont encore trop rares, et les exceptions font parfois sourire, comme entre Branson et Martigny.
Cela peut, cela doit changer et une pétition circule dans toute la Suisse romande pour « Davantage de bandes cyclables en Suisse romande ».
Une vidéo trouvée grâce au site jepedale.com. Un an de vélo au quotidien à Paris. Très beau montage et tout plein de situations qui font froid dans le dos.
Vous enverriez vos enfants sur une piste cyclable parisienne vous? Pas moi. Pourtant, je vous jure que dans certains pays c’est possible. Non, je n’ai pas dit le Valais où l’on augmente le kilométrage des voies cyclables avec un peu de peinture jaune sur les routes principales, mais ça, c’est un autre problème. Paris c’est pire, regardez plutôt, le montage est excellent.