Smashing the bulbocodes

Smashing bulbocodes dans les Follatères. Private joke familiale 😉

Danny MacAskill: où est le problème, hein?

Je vous le demande…
Danny MacAskill semble ne pas trop en connaître dans son nouveau film, rendu public ce 16 novembre 2010. Une suite à son premier film d’Inspired Bicycles, vu plus de 20 millions de fois sur YouTube et qui l’a propulsé vers la gloire.
Way Back Home suit Danny lors de son voyage d’Edimbourg à son domicile sur l’île de Skye. Il ride quelques hauts-lieux touristiques comme  le château d’Edimbourg ou le pont du Forth, ainsi que quelques spots hors des sentiers battus. Enfin, il ride… Il vole devrait-on parfois dire.

Sentier d’automne

Un chouette sentier (si, si, il y en a un) pour une chouette sortie un 1er novembre. Sur le coteau de Fully.

Sentiers pédestres en Valais, que dit la loi ?

Le texte ci-dessous a été publié en partie dans le dossier consacré à la cohabitation entre cyclistes et marcheurs du dernier Vélo Romand, actuellement en kiosque en Suisse romande.

Pass'Portes du Soleil VTT 2007 entre Morgins et Les Gets. 1er juillet 2007.

Le Valais abrite un réseau pédestre homologué de quelque 8000 kilomètres. En l’état actuel de la législation, ce réseau est régi par la Loi d’application de la loi fédérale sur les chemins pour piétons et les chemins de randonnée pédestre (LALCPR). La loi place le réseau pédestre sous la responsabilité des communes et stipule à l’article 11 que la commune garantit […] une libre circulation si possible sans danger sur ces chemins […]. « C’est pourquoi les VTT, qui peuvent constituer un danger pour les marcheurs, sont souvent interdits », souligne Sébastien Métrailler, responsable vélo et VTT chez Valrando, l’association valaisanne de la randonnée. « En cas de problème, la commune devra prouver qu’il n’y avait pas de danger ».

Avant même la LALCPR, Sébastien Métrailler relève que les vététistes doivent se conformer à la Loi fédérale sur la circulation routière (LCR) dont l’article 43 dit que « Les véhicules automobiles et les cycles n’emprunteront pas les chemins qui ne se prêtent pas ou ne sont manifestement pas destinés à leur circulation, par exemple les chemins réservés aux piétons ou au tourisme pédestre. » En clair, les VTT sont quasiment exclus d’office du réseau officiel de sentiers pédestres. « C’est vrai », admet Sébastien Métrailler. « Il est toutefois possible que le réseau homologué pour les vélos et celui des sentiers se superposent, sous certaines conditions ». La largeur minimale de 2m, nécessaire pour un croisement sans danger, fait par exemple partie des critères.

Les lois en vigueur datent de bien avant l’invention du VTT et peuvent aujourd’hui sembler inadaptées.  « Elles ont toutefois été édictées pour le bien commun, afin d’éviter les accidents et non pas pour mettre les bâtons dans les roues de certains », note Sébastien Métrailler. « Dans un monde idéal, si chacun y mettait un peu de bonne volonté, il n’y aurait pas de problème et même pas besoin de lois. Mais la réalité nous montre que ce n’est pas le cas. » Et cela ne devrait guère s’arranger. La nouvelle loi « sur les itinéraires de mobilité de loisirs », qui intégrera marcheurs, cyclistes, amateurs d‘équitation  de rollers et autres raquettes à neige « ne sera pas moins restrictive ».

Le Portail de Fully, best-seller de l’automne

Le parcours du Portail de Fully par Christophe Margot, à découvrir dans le magazine Ride.

Si ça continue comme ça, le Portail de Fully sera bientôt aussi connu que Porcupine Rim, Amasa back ou Slickrock à Moab. Après le Bike allemand, c’est au tour du magazine alémanique Ride, avec les photos toujours superbes de Christophe Margot, de consacrer un sujet à ce parcours sur les hauts de Fully, dans le Valais Suisse.

Le secret a été bien gardé durant de longues années, même si j’en avais parlé dans Vélo Romand voilà quelques temps déjà.

Des secrets, j’espère en avoir encore un ou deux dans ce coin où j’habite. Mais si vous êtes sympas, je partage… Peut-être une trace GPS, si c’est demandé gentiment, uhm…

La Transvésubienne, toujours aussi riche en surprises…

La plaque ornée du fameux sticker "Finisher". Yes, did it!

La Transvésubienne… En gros, on sait toujours à quoi s’attendre, mais on est toujours surpris quand-même, me suis-je dit en ce 30 mai 2010, quelque part sur le GR5 entre la Colmiane et Nice. C’était la 18e édition d’une course qui a vu la victoire de François Bailly-Maître chez les hommes et de la Valaisanne d’adoption Myriam Saugy chez les femmes. Un récit assez parlant sur le site de Vélo Vert. mention spéciale aussi à Florian Golay, 8e du scratch.

On sait que cela sera dur, très dur, qu’il va falloir pédaler, marcher, pousser, porter son vélo, trouver son chemin dans la caillasse, les pierres qui roulent, les marches, les troncs d’arbres, les broussailles qui vous fouettent bras, visage et jambes, manger de la poussière, de la boue, vaincre le vertige et s’engager sans peur dans les épingles… Tout cela on le sait, mais les surprises sont toujours au rendez-vous. Le tracé évolue chaque année et le patron de la course, George Edwards, ne manque pas d’imagination. «Il connaît l’arrière-pays niçois comme sa poche», souligne le journaliste spécialisé et 3e de l’édition 2010, Vincent Juillot.

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Prêt pour la Transvésubienne. Ou pas?

La troisième fois, je l’ai finie du premier coup… J’utilise régulièrement cette boutade pour tenter d’expliquer à quoi peut ressembler la Transvésubienne, cette course de VTT atypique entre la Colmiane et Nice. Environ 80 kilomètres (86 km pour le parcours 2010) le long du GR 5, avec un départ à 1500 mètres d’altitude et une arrivée au bord de la mer Méditerranée.

La “Trans”, ce sont environ 3300 mètres de dénivelé positif pour 4000 de descente. “Facile, ça descend davantage que ça ne monte”, est-on tenté de penser. Grave erreur. Cette épreuve est peut-être la seule où l’on peut se fatiguer davantage à la descente qu’à la montée. Le GR5 est redoutable, la caillasse règne en maître (jamais vu autant de cailloux de ma vie), les parties roulantes sont rares, les portages très très nombreux. Un festival de marches, d’épines et d’épingles en pleine montagne.

En 2009, le vainqueur n’était autre que Nino Schurter, l’actuel champion du monde de XC. Il a bouclé son parcours en 6h12, soit à moins de 14 km/h de moyenne. Assez parlant, non?

La troisième fois, je l’ai finie du premier coup, donc. Abandon (blessure au genou lors du prologue du samedi) en 2002, abandon en 2003 (chaussure cassée, fatigue), finisher, enfin, en 2004. “C’est bon, je l’ai fait, plus besoin de revenir”, m’étais-je dit. Mais avec le temps, comme toujours, on oublie la souffrance d’une telle épreuve, pour n’en retenir que les bons côtés. Et la Trans, ce sont tous les bons côtés du VTT, du Mountain Bike au sens littéral du terme. La Trans, c’est du vrai vélo de montagne, des sentiers magnifiques dans des paysages somptueux, une ambiance incroyable où chacun est dans la même galère.

Là, le 30 mai est tout proche, la tension monte et c’est l’heure des derniers choix (vélo, pneumatiques, chaussures…). Prêt, pas prêt? Impossible de la savoir à l’avance. Rendez-vous dimanche.

Le jour où je suis devenu un « vrai Flandrien »

Ma plaque de cadre, un souvenir bien ancré…
Ma plaque de cadre, un souvenir bien ancré…

«Alors ce Ronde, tu l’aimes?» Lorsque ce cycliste flandrien avec qui je roulais depuis quelques minutes en ce 3 avril 2010 m’a posé la question, je n’ai pas répondu tout de suite… C’est que nous étions au sommet du deuxième mont seulement de ce Tour des Flandres 2010, sur un total de 15. Et c’était déjà pénible après plus de 130 kilomètres parcourus au plat, mais sur des pistes cyclables, avec des arrêts à tous les feux rouges, dans le vent, sous la pluie, et par une température autour de 5 degrés centigrades.

Quelques kilomètres plus tôt, ce même compagnon de route avait bien tenté de me convaincre que ces conditions météorologiques faisaient de moi un «vrai Flandrien». J’ai bien compris ce qu’il voulait dire, mais je n’étais pas certain de vouloir être un Flandrien. Alors, à peine quelques instants plus tard, dire que j’aimais ça était pour le moins exagéré. Ou prématuré.

Le vent dans la gueule, avec de l’eau

C’est que le “Ronde” se fait apprécier sur la durée, et, surtout, l’arrivée franchie. Les 130 premiers kilomètres sont ennuyeux, autant ne pas le cacher. Les 130 derniers, passionnants. Passionnants pour qui n’a jamais roulé sur des pavés, franchi ces monts aux raidards destructeurs et découvert l’amour des Flandriens pour le vélo et cette course en particulier.

Première demi-surprise donc, la météo. Chez nous, il pleut ou il souffle, rarement le deux en même temps. Là-bas, l’un ne va pas ans l’autre. Le froid ensuite. Ici, on se dit que ça fera bien un peu de neige en altitude, toujours ça de pris. Dans les Flandres, on se dit juste qu’il fait froid…

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La Pass’Portes du Soleil attend les vététistes de pied ferme

La Pass'Portes, un doux mélange de sentiers à parcourir à son rythme et de beaux paysages. (faiss)

L’hiver bat son plein dans les Portes du Soleil mais on pense aussi au Mountain Bike dont la saison 2010 sera ouverte par l’événement traditionnel du domaine : la Pass’Portes du Soleil MTB. Les inscriptions ouvrent le le 10 février 2010 sur le site de l’événement www.passportesdusoleil.com et les amateurs vont devoir se dépêcher. Le nombre de places est limité à 4000 personnes réparties sur les 9 stations de départ pour des questions de sécurité et de fluidité du parcours. En 2009, l’affluence était telle que plus de 800 cyclistes se sont inscrits le premier jour.

La randonnée VTT autour du domaine a acquis ses lettres de noblesses dans le monde du vélo de montagne et pas moins de 4000 vététistes du monde entier (25 pays différents étaient représentés en 2009) sont attendus pour deux jours de ride et de fête. La recette de cet événement : 75 km de Mountain Bike, 15 remontées mécaniques, un tracé à profil descendant (6000m- /1000m+), 8 ravitaillements qui font la part belle aux spécialités locales et à la gourmandise (raclette, diot, barbecue, fondue au chocolat…) et des paysages à couper le souffle, entre France et Suisse.

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Perfectbikemovie: à vos vélos et caméras

« Le Centre Mondial du Cyclisme d’Aigle et 3 stations partenaires, Château d’Oex, Leysin et Torgon ainsi que le bikepark.ch s’associent pour créer un nouvel événement jeune et dynamique autour du VTT », expliquent les organisateurs de « perfectbikemovie » dans un communiqué.

« Par équipe, en vélo et caméra en main » (sic, ça risque d’être dangereux 😉 ), ils invitent chacun à sillonner les sentiers des stations partenaires et à réaliser un court métrage  à poster sur le site www.perfectbikemovie.ch. Chaque mois, le jury établira un classement des meilleurs films, qui seront ensuite diffusés lors de la grande journée du Tour du Monde en 24h du CMC le 27 novembre.

« Que vous soyez un mordu de descente ou un amateur de balades à vélo, la créativité fera la différence et vous permettra de découvrir ou redécouvrir la région sous un angle nouveau. »

Le Tessin, La Réunion et Elsig…

Tout ça pour dire que le dernier numéro du magazine Vélo Romand est sorti et que vous le trouverez dans les kiosques. Très modestement ;-), je vous encourage à lire les articles sur le VTT au Tessin, sur la Mégavalanche de la Réunion, ainsi que la visite chez Marc-André Elsig, un collectionneur passionné, le mot est faible. Son antre regorge de maillots, et pas des moindres. Des roses, des jaunes, des arc-en-ciel… Et sa collection de vélos rappelle que tout ou presque avait déjà été inventé voilà des dizaines d’années.

Allez, un petit extrait de l’article pour un aperçu de ce que l’on trouve dans son hangar, en attendant un vrai musée.

Comme ce vélo à double suspension Peugeot, équipé de ressorts à lames « comme sur les chars » et d’une articulation placée juste derrière le boîtier de pédalier. Une machine qui date de… 1920 et qui n’a pas attendu l’avènement du VTT pour proposer un peu de confort aux cyclistes. Comme bien d’autres inventions que les constructeurs actuels nous resservent au rayon des nouveautés. Les tiges de selles suspendues ? Déjà fait il y a cent ans. Le chariot de selle réglable ? Idem. Même chose pour les rayons ligaturés, les changements de vitesse intégrés au moyeu, les transmissions à cardan – sans chaîne -, le réglage fin de l’écartement des patins de frein, les tendeurs de chaîne les plus divers, les haubans flexibles, le rayonnage radial…

D’autres inventions sont plus romantiques et disparues, comme ce porte-ombrelle en osier ou les éclairages à bougie… Plus loin, certains systèmes relèvent du casse-tête. Marc-André Elsig détaille le fonctionnement de ses modèles à rétropédalage, au parcours de chaîne des plus biscornus : « Il y a deux vitesses, une en pédalant en avant, l’autre en arrière ». La seconde permettait de monter les côtes plus facilement « et sans complication » promet la publicité de l’époque.

Evidemment, il y a bien d’autre choses à lire dans ces 100 pages sur papier glacé. Portfolios, reportages et analyses. Sans oublier le coup de gueule de notre célèbre Bertand Duboux, serré par la police pour avoir prétendument grillé une priorité de droite dans un descente. Le type étant déjà du genre bouillant, on imagine aisément la scène…

Enfin, c’est en kiosque et ça coûte 10 francs suisses.