Programmes, horaires, inscriptions, accès, hébergement, portraits de coureurs… le site est très complet.
La Coupe du monde de Champéry (12- 13 septembre) vient de se doter d’un site internet à la hauteur de l’événement. Le site Internet de la Coupe du monde de Champéry vient d’être totalement rénové. On y retrouve toutes les infos sur cette étape. Les hébergements, les circuits, la liste des exposants et encore pleins d’infos pratiques. Le site permet aussi de revivre le début de saison en vidéo et de découvrir les portraits de tous les favoris juniors et élites.
Deux ans après une première Coupe du monde dans le Valais Suisse, la Coupe du monde fera son retour en terre helvétique au mois de septembre. Une semaine après les Mondiaux de Canberra, les meilleurs crosseurs planétaires s’affronteront pour l’avant dernière manche du circuit international. En septembre dernier, l’Union cycliste internationale officialisait l’organisation des Mondiaux 2011 dans la station du Domaine des Portes du Soleil. Et la montée en puissance passera l’an prochain par une étape double (DH + XC) les 24 et 25 juillet.
La citoyenne de Collombey-Muraz Marielle Saner Guinchard (Bikepark.ch) s’est classée 2e de la 4e manche de la Coupe suisse de VTT, ce wek-end à Gränichen. Une épreuve très technique et physique.
Marielle Saner Guinchard voulait confirmer son retour en forme et elle l’a fait de belle manière puisqu’elle finit 2e à 1’18 de la gagnante du jour la championne de Suisse Katrin Leumann. Il s’agit de son premier podium de l’année en Coupe Suisse. Eelle devance Petra Henzi et la championne olympique Sabine Spitz, 4e.
Autre pensionnaire de l’équipe valaisanne Bikepark.ch, Caroline Mani, s’impose en U23 et prend la 6e place du classement scratch. Avec ce résultat elle renforce sa 2ème place du classement général de la coupe suisse, derrière Katrin Leumann.
Si Bernard Hinault n’a pas été impressionné par la performance de Lance Armstrong au Giro, le coéquipier valaisan de l’Américain chez Astana, Steve Morabito, contredit le Breton. Les deux étaient réunis à Martigny, dans le cadre des manifestations autour du… Tour qui fera halte à Verbier le 19 juillet, avant de repartir de Martigny le 21.
Pour Steve Morabito, Armstrong, “un gars très sympa », s’est amélioré au fil des étapes. Venu pour avaler des kilomètres, il s’est pris à attaquer la dernière semaine. La dernière semaine du Giro le plus rapide de l’histoire.
Steve Morabito revient aussi sur ses relations avec le champion américain, “très concentré sur la course mais plutôt détendu en dehors ». Retour sur trois folles semaines avec le pro de Troistorrents.
Le tour d’Italie de Lance Armstrong n’a pas vraiment impressionné Bernard Hinault. Le Breton, quintuple vainqueur du Tour de France et aujourd’hui ambassadeur du Tour, estime que l’Américain “a eu plus de peine que ce qu’il pensait lui-même dans la montagne« . Bernard Hinault n’a pas non plus apprécié que Lance Armstrong critique Contador lorsque ce dernier avait souffert d’une fringale lors du dernier Paris-Nice. Il voit d’ailleurs volontiers Contador battre Armstrong en juillet, histoire de lui montrer qu’il a bien retenu la leçon…
Invité à l’occasion d’une conférence de Jean-Paul Ollivier à Martigny, vendredi soir, dans le cadre des festivités autour de l’arrivée de la caravane du Tour dans la région de Martigny-Verbier (du 19 au 21 juillet prochain) Bernard Hinault a également confirmé ce qu’il pensait des cycliste frrançais actuel: des nazes “qui ne s’entraînent pas assez, ou mal« .
La Fulliéraine d’adoption Myriam Saugy a remporté dimanche l’édition 2009 de la Transvésubienne, une épreuve de cross-country extrême. Une véritable course de VTT à nulle autre pareille et difficile à décrire pour ceux qui ne l’ont jamais faite…
Les Suisses ont d’ailleurs fait carton plein entre La Colmina et Nice, puisque Nino Schürter l’a emporté chez les hommes. On soulignera encore le 13e rang scratch (3e des 30-30 ans) du Valaisan Florian Golay. Le coude du Rhône semble être un bon terrain d’entraînement pour cette course atypique.
Caroline Mani en route pour sa première victoire en U23. Photo Fred Machabert.
L’équipe de VTT valaisanne BikePark.ch a retrouvé le sourire ce week-end à Madrid, à l’occasion de la 4e manche de la coupe du Monde. Sur un circuit rendu très glissant par les pluies nocturnes, Caroline Mani réussissait un super départ et se retrouvait dans les 12 premières et aux portes du top 10 durant toute la course. Elle craquait un peu sur la fin en finissant 16e. Mais ce résultat constitue le meilleur de sa carrière en élite. Il lui permet surtout de cueillir sa première victoire en Coupe du Monde U23. «Caroline est en train de démontrer qu’elle a les capacités de faire partie du top 10 dans un futur proche», se réjouit l’encadrement de l’équipe.
L’échantillon B a confirmé que le spécialiste suisse de VTT Jürg Graf avait eu recours à une substance interdite. Dans le cas présent c’est particulièrement grave, le père de Jürg se prénommant Urs. Entraîneur de Jürg, mais aussi sélectionneur national. Aussi suspendu du coup.
Je ne suis pas vraiment surpris. Mais à chaque fois déçu. Comme lors du cas Paradis. Des types très sympa. Mais qui laissent derrière eu le souvenirs de tricheurs. De gens qui ne respectent ni le sport, ni les organisateurs, et surtout pas leurs adversaires. Que tous ces pougneurs se mettent une fois dans le crâne que tricher ce n’est rien d’autre que d’être un gros connard. Des gens comme vous on n’en veut pas. Merci de débarasser le plancher.
Si au moins ces tricheurs pouvaient au-moins faire leur mea culpa. Mais non. « C’est pas moi. J’ai pas fait exprès. J’étais déprimé. J’ai eu un moment de faiblesse… » Non. Plus d’accord. Vous avez triché parce que, pour vous, tous les moyens sont bons pour parader et faire les malins. Vous ne croyez pas que les coureurs propres qui n’arrivent pas à vous suivre dépriment aussi?
La différence avec les tricheurs, c’est qu’ils ont leur conscience pour eux. Et pas seulement en paroles.
En terminant troisième d’une course remportée par Esther Süss ce week-end à Offenburg, Fabienne Heinzmann a réalisé un superbe come-back sur les courses marathon. Elle avait dû interrompre la compétition l’an dernier en raison d’une hépatite.
«Durant tout le début de saison elle s’est attelée à courir en cross country pour revenir en forme sur les courses marathon», rappelle l’encadrement du team BikePark.ch
A Offenburg (Allemagne) Fabienne Heinzmann faisait ainsi sa rentrée en marathon. La concurrence internationale est là et 500 athlètes doivent en découdre sur 84km avec plus de 2520 mètres de dénivelé. «Fabienne se retrouve 3e à mi-parcours avant de connaître un problème de chaîne. Elle répare mais perd beaucoup de temps et lorsqu’elle repart elle est 4e à ce moment là.» Elle ne se décourage pas, revient sur la 3e et franchit la ligne d’arrivée dans cette position, après 3h49 de course.
Texte original publié dans le supplément «Grand Raid» du magazine Vélo romand, en été 2006. Mais les conseils restent valables…
Il s’agit d’une lapalissade mais elle mérite d’être rappelée: le poids est l’ennemi du vététiste. Mais avant l’embonpoint de la monture il vaut la peine de réduire celui du cycliste. «Le taux de graisse corporelle va forcément influencer la performance», souligne Manu Praz, responsable du centre de conseil sports & santé de la SUVA à Sion. «Et avant d’investir des milliers de francs pour un vélo plus léger, il est peut-être plus judicieux de perdre trois ou quatre kilos… Un surplus de graisse, c’est comme emmener un sac à dos rempli de cailloux.»
Et ces lipides, sauf cas extrêmes, le corps en a toujours assez en stock. Les dix kilos de graisse d’un homme de 70 kg représentent 90000 calories. De quoi tenir 45 jours! En comparaison, les stocks du carburant noble qu’est le glycogène suffisent pour une seule journée.
Récupération avant tout
«L’entraînement sert ainsi à améliorer la gestion de cette denrée rare, nettement plus efficace que les lipides dans le cas d’un effort intense.» En repoussant le moment où l’organisme fait appel au glycogène on peut le faire durer plus longtemps. «Le maître mot de l’entraînement, c’est la récupération», insiste Manu Praz. «Le premier effet de l’entraînement c’est une diminution des performances car on se fatigue. Mais si la récupération est adéquate, on améliore ses performances par un phénomène dit de surcompensation.» Attention toutefois à ne pas en faire «davantage que ce que l’on peut digérer. Il faut aussi tenir compte du travail, de la famille…» Danger principal: le surentraînement dont les symptômes sont une augmentation de la fréquence cardiaque au repos, des performances en baisse, une fatigue générale, l’irritabilité ou encore un sommeil perturbé.
Trois fois par semaine sans souci
Où se situe alors la limite entre progression et risque de surentraînement? «Quelqu’un qui s’entraîne trois fois par semaine ne connaîtra pas de problème. Il pourra récupérer totalement de ses efforts d’une séance à l’autre. Avec cinq ou six entraînements hebdomadaires, c’est utopique. Après trois ou quatre semaines, il faut alors prévoir une semaine de pause, de décharge pour permettre à l’organisme de récupérer et de progresser. Ce n’est pas comme faire le plein de sa voiture, il faut du temps pour récupérer».
Apprendre à se connaître
Pour l’ancienne championne d’Europe de VTT, Chantal Daucourt, tout ce qui précède oblige à programmer son entraînement. Pour qui ne l’a jamais fait, les conseils d’un spécialiste en relation avec un test d’effort sont précieux. «On apprend à se connaître et on progresse très vite si on est un peu rigoureux», explique-t-elle. «Attention toutefois à bien écouter son corps et ne pas suivre un programme les yeux fermés.»
Entraînement dès janvier
Plus concrètement, pour une course comme Verbier-Grimentz, Chantal Daucourt conseille d’y songer dès janvier: «Accumulez les entraînement d’endurance en hiver avec une fois par semaine une séance intensive. Travaillez les intensités dès mai». La pratique de sports divers, comme le ski de fond ou la course à pied est également bénéfique, mais on se mettra au vélo dès que possible. L’ancienne championne insiste également sur le repos: «C’est en dormant que l’on progresse». Bonne nouvelle. Mais c’est bien en s’entraînant que l’on perd ses kilos…
Pour donner suite à une discussion, au sujet de la pression des pneumatiques, avec quelques coureurs après la manche du Papival Bike Tour de la Souste, le 13 mai, je fais remonter ce sujet, publié une première fois en janvier 2009.
Le magazine allemand Bike daté de février 2009 publie un article très instructif sur la pression de nos pneus de VTT. Le résultat d’une analyse scientifique démontre que – sur le goudron mis à part – il y a tout intérêt à ne pas trop mettre d’air dans nos enveloppes. Oubliez les pneus surgonflés à 4 bar. Ce qui est vrai sur la route ne l’est pas en VTT et à lire les conclusions de Bike, la pression idéale se situe entre 1,5 et 2 bars. A peine plus pour les poids lourds et ceux qui pilotent comme des bûcherons. Évidement, il y a davantage de risque de pincement, mais cela peut être compensé par un pneu plus large, offrant un volume d’air plus important. Sinon, on peut toujours monter un tubeless.
Selon Bike, une pression idéale permet d’économiser jusqu’à 50 Watts (!) pour avancer à la même vitesse sur une prairie. Sans parler du confort amélioré et de la meilleure accroche. Alors, dégonflez, et partez rouler! Et pour les sceptiques, on rappellera que Thomas Dietsch avait gonflé ses pneus à 2 bars lors de sa victoire au Grand Raid en 2007. Un parcours pourtant souvent roulant. Et l’Alsacien trouvait déjà que c’était beaucoup…
Ecoutez Thomas Dietsch parler de son vélo et de ses réglages à l’arrivée du Grand Raid 2007.
Le team valaisan BikePark.ch a retrouvé le chemin des podiums ce dernier week-end, lors de 3e manche de la Racer Bike Cup à Soleure. Lors de la course des femmes, Caroline Mani a ainsi décroché sa seconde victoire dans la catégorie U23.
Cette course des femmes «est partie sur un rythme très soutenu», explique-t-on auprès du l’équipe. Dès la fin du premier tour, un groupe composé de six filles dont Caroline Mani et Marielle Saner, se détache. Dans le deuxième des sept, le duo Nathalie Schneitter et Eva Lechner attaquent à tour de rôle et font exploser le groupe. Caroline se retrouve en 4e position. Malgré le travail de Marielle pour ramener Caroline, elles ne réussissent pas à recoller sur la 3e, Petra Henzi. La victoire s’est jouée entre équipières et c’est Nathalie Schneitter qui gagne devant Eva Lechner.
«Caroline finit donc 4e au scratch et gagne sa deuxième victoire en U23 en trois courses. Elle occupe la 2e place du classement général scratch»,se réjouit le team BikePark.ch
Marielle Saner, toujours convalescente, a pour sa part abandonné à mi-course comme convenu avec le staff d’équipe afin de ne pas puiser dans ses réserves.
Battre des records de participation, comme prévu lors de la manche du Papival Bike Tour de Chalais, ce mercredi 6 mai, c’est très bien et tant mieux pour le sport. Il faudrait par contre revoir les départs. Soit leur configuration, soit l’ordre des catégories. Bon, je me répète un peu, mais je trouve tout de même que c’est parfois un peu limite.
Parce que, envoyer 200 personne à bloc sur un chemin qui se rétrécit après 300 mètres, avec des obstacles à gauche et à droite, un virage en épingle sur un pont minuscule après 500m, ce n’est pas ce qu’on a vu de mieux pour l’intégrité physique des participants.
Faut pas s’étonner que ça frotte et qu’il y des accidents comme l’an dernier. Après c’est un peu facile d’accuser les coureurs de manque de fair-play.
Puisqu’on ne peut pas forcément élargir les routes, pourquoi ne pas prévoir un départ par catégories? Cela éviterait aussi pas mal de cohue au départ, avec tout le monde qui veut être devant. Trop simple?