Le VTT n’est pas un sport sans danger (bis)

Ce doit être la loi des séries… Une semaine après la voltigée de Saillon, qui me fait toujours souffrir, bientôt quinze jours plus tard, j’ai à nouveau embrassé la planète. Au plat, à l’entrée d’un petit «single».

Les dangers du VTT en peloton on dira. Un coup de frein devant. Une réaction un peu violent et paf, par terre avec un coude amoché et un genou entaillé. Une petit infection qui se prolonge. Pas bon tout ça. Heureusement, la prochaine course importante, le Raid Evolénard, c’est dans une semaine et demie et pas avant.

En pleine forme et sans chute. On prend les paris?

Merida Bike à Salvan, le 1er juin 2008.

Le VTT n’est pas un sport sans danger…

«Le snowboard n’est pas un sport sans danger», disait dans les années nonante un gars qui s’était crashé en essayant de traverser un pierrier sur sa planche avant de bien se vautrer. Depuis, c’est une sorte de private joke entre mon frère Raphaël et moi. Et le VTT n’est pas non plus un sport sans danger.
Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas cintré à plus de 50 km/h sur une route forestière. Une roue avant qui fuit je ne sais toujours pas pourquoi – pas les bons pneus? pas la bonne pression? un moment d’inattention sur ce secteur trop facile mais rapide? – avant une tentative de rattrapage inefficace et c’est le vol plané. Résultat des courses: un côté droit ouvert de partout, de la cheville à l’épaule en passant par le genou et la hanche et un casque explosé. Merci au casque donc…
Après, le résultat n’est plus très important, hein?

Du goudron partout

L’autre jour j’ai repris mon bike pour me rendre sur l’alpage de Randonne, dans le Valais suisse. Il faisait beau et plein de gens ont eu la même idée que moi: sortir se promener. Je roulais sur les sentiers et j’ai croisé des marcheurs absolument partout. Et je me disais que je pourrais en ce jour particulier rouler davantage sur les chemins 4×4 et les route forestières, histoire de soigner les relations entre vététistes et marcheurs.

Raté pour la première route non goudronnée: le bitume et les bétonneuses étaient passés par là. Seconde tentative, même chose. Un beau ruban de goudron tout neuf. Du coup je me suis dit que ces routes jadis non goudronnées ne servaient désormais plus qu’à amener les marcheurs au départ de leurs sentiers dans un meilleur confort. Tant pis pour eux. Ils n’auront qu’à me supporter à vélo sur ces mêmes sentiers.
Joakim

Premier podium en XC pour Marielle Saner

Ce weekend Marielle Saner a pris la 3ème place de la Swisspowercup de Muttenz. Marielle s’est ainsi offert son premier podium de l’année, après avoir échoué au pied de ce dernier, à Winterthur il y a une semaine.

L’athlète de Collombey-Muraz n’avait pourtant «pas des superbes jambes», contrairement à l’épreuve de Winterthur. Après une lutte acharnée durant sept tours avec Katrin Leuman et Esther Süss, Marielle craquait un peu dans le dernier tour et finissait à 53 secondes de la gagnante, Katrin Leumann. Elle pouvait toutefois relâcher son effort étant donné que la quatrième était à plus de 3min30.

Ce premier podium vient à point nommé pour Marielle qui va entamer avec confiance la Coupe du Monde qui commence cette semaine à Houffalize (Belgique) . Même si elle devrait partir en dernière ligne lors de cette première épreuve de la coupe du Monde, elle sait qu’elle pourra faire un bon résultat. Marielle occupe la 2e place du classement général de la Swisspowercup après 3 manches.

Marielle Saner confirme sa bonne forme


La vététiste de Collombey-Muraz Marielle Saner Guinchard confirme sa grande forme actuelle. Le week-end dernier, lors de la Swisspower Cup de Winterthur, l’ancienne spécialiste de descente a failli décrocher son premier podium en cross-country. Elle termine au pied du podium de la course remportée par la Fribourgeoise Maroussia Rusca (photo), après une somptueuse bagarre l’ayant opposé jusqu’au dernier tour à Petra Henzi la championne du Monde de Marathon.
Marielle Saner a tenu le choc jusque dans le dernier tour, où elle a dû laisser partir Petra Henzi, tandis que Maroussia Rusca caracolait déjà en tête. Marielle s’est encore faite doubler par l’Allemande Adelheid Morath qui lui ravissait la 3ème place. «Sa progression est superbe car le weekend passé elle terminait à plus de 4 minutes de Maroussia Rusca et là elle finit à 1’40 »», se réjouit son mari et manager Jean-Christophe Guinchard.
Parmi les romandes on peut encore relever le bon résultat de la Vaudoise de Fully Myriam Saugy, vainqueur du Grand Raid en 2005, qui prend la 12e place.
Résultats détaillés: www.swisspowercup.ch

Marielle Saner en grande forme

Ce dimanche 30 mars, s’est déroulée la première manche de la Swisspowercup à Buchs. Le niveau était de valeur mondiale avec plus de 50 femmes au départ. La Bas-Valaisanne de Collombey-Muraz Marielle Saner-Guinchard a dû partir en dernière ligne car elle n’avait pas couru en cross country l’an passé.
Elle remontait une à une ses adversaire pour aller prendre une belle 8e place à 4’39 » de la première, la championne du monde en titre Irina Kalentieva. La Fribourgeoise Maroussia Rusca a fait une course exceptionnelle pour monter sur la seconde marche du podium. En 3e position, on retrouve l’Allemande Adelheid Morath. La championne suisse Petra Henzi finit 4e à 1’23 » de la première. Au cinquième rang, on trouve Sabine Spitz la Vice-Championne du Monde 2007.
Infos: www.bikepark.ch

Motoneige au Québec

J’ai été un peu absent ces derniers temps, pour cause notamment d’un reportage sur la motoneige au Québec pour Le Nouvelliste. Une dizaine de jours dans l’hiver de la Belle province en compagnie du photographe Christian Hofmann. Une bien belle aventure de plus de 900 kilomètres dans la froidure québécoise.

Motoneige au Québec pour Le Nouvelliste chez Aventures 3000 (Patrick Denis), mars 2008.

Premiers tours de roues avec Stumpy


Première sortie avec la nouvelle bête, le Specialized Stumpjumper Marathon, en ce 21 février 2008. Déjà, ça fait presque bizarre de toucher son vélo aussi tôt dans la saison. Déjà un bon point. Après le constat est vite fait: va falloir bosser pour avoir la caisse à la hauteur de la machine. Un engin époustouflant avec son cadre carbone et ses 9,8 kg, droit sorti du carton. Le rendement est impressionnant et donne des ailes au départ de chaque bosse, le plus dur c’est alors de tenir le rythme que l’enthousiasme des premiers mètres nous a fait prendre. Mais ça promet. Pour un mois de février, les sensations sont plutôt bonnes et la motivation bien présente.

Vélos à vendre

Comme j’ai décidé de reprendre la compétition en XC en 2008, je dois faire une peu d’ordre dans mes vélos et de la place à la cave.
Je vens donc mon vélo actuel de XC, un Summit Team Two de 2004, équipé en roues Crosstrail 2007 (valeur neuf CHF 800.-) et en freins Formula Oro k18 2007 (valeur neuf CHF 500.-). Prix du vélo complet: 1500.-, à discuter selon l’équipement.
Egalement en vente mon K2 Tirade, vélo d’enduro. Prix: CHF 2000.- (valeur neuf > CHF 4000.-) Détails sur cette page.

Four-cross sur neige à Châtel

Le samedi 29 mars 2008, la station de Châtel associera le VTT et la neige pour organiser le Razor Snowbike, un four cross sur neige sur le stade du Linga… Il s’agira d’un véritable four cross sur neige avec sauts et virages relevés. Reconnaissances durant l’après-midi et finale en nocturne. Prize money et de nombreux lots viendront doter cet évènement. Informations auprès de Sébastien Giraldi, au +33 6 76 58 89 57.

A quand des ingénieurs cyclistes?

L’autre jour je lisais le bouquin de Guillaume Prébois, « L’autre tour », où ce journaliste raconte son tour de France à l’eau claire, un jour avant les pros, sur le même parcours. Un bouquin dont je ne peux que conseiller la lecture et que vous pouvez commander sur son site (http://www.guillaumeprebois.com). A un moment, il écrit que ceux qui tracent les étapes n’ont jamais dû poser les fesses sur un vélo.

Je me suis fait la même réflexion en arrivant à la hauteur du pont sur le Rhône à Branson. Un nouveau pont a été construit, l’ancien va être démoli. Avant la construction du nouveau pont, il fallait s’arrêter pour laisser passer la circulation lorsque l’on longeait le Rhône, un parcours apprécié des cyclistes. Normal. Aujourd’hui, cette route le long du fleuve passe DESSOUS le nouveau pont. On peut donc tirer tout droit, facile…

Minute papillon. Un ingénieur, qui n’a jamais dû faire de vélo, a estimé que c’était trop simple: le goudron a été supprimé et il faut faire un détour d’une dizaine de mètres, avec une épingle à la clé pour poursuivre sa route. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?

Le pire, c’est que ce n’est rien comparé à l’accès à la piste cyclable situé sur le nouveau pont. Prochain épisode…

VTT: rapprochement entre Rhône Trophy et Papival Bike Tour

Parmi les nouveautés de la saison de VTT 2008 en Valais, on relèvera le rapprochement entre le Rhône Trophy et Papival Bike Tour. Un journal commun sera édité et distribué pour informer les vététistes de tout le canton et de l’extérieur aussi. Il existera un lien entre les sites des deux circuits. D’autres idées ont été lancées. Elles pourraient se concrétiser encore cette année, l’année prochaine au plus tard, comme une finale commune.
« Nous avons déjà établi pour 2008 un calendrier qui permet à tout un chacun de participer à toutes les courses sans avoir à courir deux fois en trois jours, comme c’était le cas l’an dernier », explique Bernard Mayencourt, responsable communication du Rhône Trophy. « D’autres idées sont à l’étude. Nous attendons également des propositions des coureurs qui participent aux deux circuits. »