Hutchinson, pour un retour aux sources

Le Cobra en version 29" Tubeless.
Le Cobra en version 29″ Tubeless.

Ce devait être dans la première moitié des années 1990. J’avais troqué les pneus d’origine de mon VTT, des Ritchey MegaBite, contre des Hutchinson, On The Rocks de leur prénom. Une accroche démoniaque, largement due à leur gomme tendre. Une dernière caractéristique guère compatible à l’époque avec la longévité. Les crampons s’usaient vite, très vite, et s’arrachaient même assez souvent. Mes moyens limités d’étudiant m’avaient alors fait privilégier la durée de vie du pneu. Peut-être au détriment du mordant, mais pour les sorties sur routes forestières de l’époque, cela n’avait guère d’importance.

Tout cela pour dire que je me suis éloigné des pneus Hutchinson. J’ai eu ma période Michelin, Specialized et Maxxis pour les huit-neuf dernières années. Sans oublier les incursions chez Onza (ah les Porcupine…) et autres Panaracer (ah, les Smoke…) ou Kenda. Ces derniers temps, ma curiosité m’a incité à laisser une chance aux pneus montés d’origine sur mes VTT. Quelques Schwalbe donc. Certains ont fait l’affaire sans m’enthousiasmer (Racing Ralph 29“), d’autres ne m’ont pas du tout plu (Nobby Nic 26”). Seul le nouveau venu Hans Dampf en 29″ m’a fait retrouver un large sourire chez les Allemands, non sans me rappeler l’accroche du Maxxis Swampthing, ce qui n’est pas peu dire.

Hutchinson, le retour

Et Hutchinson alors? Eh bien, toujours un intérêt, disons… distant. Jusqu’au mail de la marque qui me propose de tester des modèles de sa nouvelle gamme. Non pas en qualité de blogueur, mais de rédacteur en chef du magazine Vélo Romand. Volontiers, donc. Quelques temps plus tard, trois modèles 29“ dans ma boîte aux lettres: Cobra, Cougar et Black Mamba. Les deux premiers en ”Tubeless light“, le dernier en ”Tubeless ready », avec des poids respectifs de 710g, 740g et 490g, vérifiés par mes soins.

Montage facile

L’hiver est bien installé et les conditions d’essai guère idéales avec de la neige jusque dans la plaine du Rhône, ici dans le Valais suisse. Je me contenterai pour l’instant d’un petit topo subjectif sur le montage.

Le montage du Cobra, un 29“ x 2.00 ”Tubeless light“ sur une jante Easton CX70 au standard UST? Facile avec du liquide Protect’Air Hutchinson et un gonflage avec une simple pompe à pied (SKS Rennkompressor) qui n’offre pas forcément le plus gros débit d’air. Aucune hésitation, aucun semblant de fuite, franchement l’un des pneus Tubeless les plus facilement montés ces dix dernières années. Les dernières fois j’ai dû recourir au compresseur et faire preuve de patience, tout en ayant un peu de chance. Rien de tout cela ici. De plus, la gomme semble bien ”présente » (collante?) et est agréable au toucher. C’est assez difficile à expliquer, mais certains pneus inspirent confiance au simple toucher lorsqu’ils sont montés.

Aussi sur jante non UST

Le Cougar, également en 29" Tubeless.
Le Cougar, également en 29″ Tubeless.

Après un montage aussi simple sur une jante UST, le standard “Mavic” pour le Tubeless, j’étais plus sceptique avec ma jante DT X490 munie d’un fond de jante adhésif pour assurer l’étanchéité. Place cette fois au Cougar 29“ 2×2.2, également en version ”Tubeless light“. Et pas davantage de souci pour le montage-gonflage. Quelques coups de pompe, et voilà. Première épreuve surmontée avec brio pour le Cobra et le Cougar. Pour le Black Mamba, je vais attendre le printemps et de terrains plus adaptés à ses caractéristiques de pneu ”light ».  (à suivre)

Ronds-points à vélo, c’est possible

Piste cyclable, giratoire et sécurité, c'est possible. Photo Bicycledutch - http://bicycledutch.wordpress.com
Piste cyclable, giratoire et sécurité, c’est possible. Photo Bicycledutch – http://bicycledutch.wordpress.com

Si vous faites du vélo, vous l’aurez forcément remarqué: dans nos contrées certaines routes sont ornées (je dit ornées car à part de la déco, je n’en vois pas vraiment l’utilité) de bandes cyclables. Cette peinture jaune qui permet aux autorités de se donner une bonne conscience en disant qu’elle font quelque chose pour le vélo. Et si l’on admet un soupçon d’utilité à cette peinture, je me suis toujours demandé pourquoi elle disparaissait aux carrefours, justement les endroits les plus dangereux. Plus particulièrement devant les giratoires. La bande cyclable disparaît, tout simplement. C’est une façon de régler le problème. Aux Pays-Bas, ils en on trouvé une autre. Mais ils réfléchissent pour de vrai. Eux.

Départ du Châble pour le Tour de Romandie 2013

Les étapes du
Les étapes du

Avec un prologue en côte entre Le Châble et Bruson le mardi 23 avril, le Valais accueillera le départ du Tour de Romandie 2013. Le lendemain, départ à Saint-Maurice pour rejoindre Renens. Le 25 avril, départ de Prilly 2013 en direction de Granges (Grenchen, Soleure) où sera inauguré, également en 2013, le vélodrome Suisse. La 3e étape, vendredi 26 avril, sera constituée par trois boucles autour de Payerne. Le samedi, la grande étape de montagne reliera Marly aux Diablerets. Enfin, dimanche 28 avril 2013, Genève sera à l’honneur avec la dernière étape, un contre-la-montre individuel autour du jet d’eau, sur les deux rives du Léman et sur les quais de la ville.

« Ce chrono mettra un terme à une boucle offrant un parcours dense, complet, qui va donner la possibilité de briller à tous, rouleurs, grimpeurs, sprinters », se félicitent les organisateurs sur le site internet du Tour de Romandie. « Un parcours qui devrait être assez sélectif pour désigner un vainqueur du niveau des derniers lauréats: Cadel Evans et Bradley Wiggins. »

Explications en vidéo (avril 2012) du directeur du Tour de Romandie, Richard Chassot

Le froid et le nouvel horaire des trains

Pas évidents, les débuts du nouvel horaire de Regionalps… Sur le papier, c’est très bien, avec une cadence à la demi-heure. La réalité est plus contrastée. Des retards, des trains bondés, un quai de gare toujours pas déneigé plus de cinq jours après les dernières chutes de neige… Plein de choses qui vont s’arranger.

Mais aussi d’autres détails qui rendent l’expérience moins agréable: le matin, on arrive sur la voie 2 à Sion, ce qui oblige à emprunter les escaliers et le passage sous voie. En arrivant sur la voie 1, on pouvait partir directement vers la ville. Mieux avec un vélo. Le changement de quai est aussi embêtant le soir. On embarque à droite à Sion, mais on sort à gauche. Et alors? Alors, comme les places prévues pour les vélos sont prises par des voyageurs, on cale son vélo dans l’entrée. À gauche en attendant que tout le monde ait embarqué, puis on le déplace à droite, si possible, dès que le train est parti (vu que les gens vont descendre à gauche… vous suivez?) Et pendant ce temps, on ne va pas s’asseoir, on voyage debout.

Bref, rien de mégadramatique, mais tout plein de petites choses qui font que, pour moi, le voyage en train est moins agréable qu’avant. Je veux bien faire l’effort d’une durée de trajet doublée (vélo-train-vélo) par rapport à la voiture, mais pas aux prix d’un confort et d’une fiabilité moindres. Le train fonctionne mal quand il fait mauvais, soit. Mais c’est justement dans ces moment là que je le trouve le plus utile.

Encore, Charlotte parfois – La vase

Une vidéo du prochain album de Charlotte parfois, un groupe du coin, du Valais suisse. L’album sortira début 2013 et la vidéo est réalisée avec talent par Régine Boichat.