J’ai participé dimanche dernier à la première édition de Climb the Giants en Valais, une série de quatre journées durant lesquelles un col est fermé durant quelques heures à la circulation motorisée. Au-delà des réactions de grincheux à l’annonce de ces journées («remboursez la taxe auto, à quand la même chose pour les motos?») c’était génial.
Lors de cette première, à Moosalp, j’avais emmené pour seul appareil photo un iPhone 7, mon petit Lumix LX7 battant de l’aile (il n’est plus qu’utilisable en tout auto en raison d’une molette défectueuse). L’iPhone ne s’en est pas trop mal sorti et un modèle actuel ferait beaucoup mieux.
Profitant d’un férié «catholique» la semaine précédente, j’avais emmené un Lumix G80 avec un zoom 24-140 sur un petit « road trip » dans la magnifique région de Thoune. J’ai choisi cet hybride micro 4/3 pour la compacité et légèreté, ce qui assez important lorsque l’on voyage ou effectue des sorties plus sportives à vélo. Mais je trouve que je ne l’ai pas sorti aussi souvent du sac que souhaité. Et, surtout, il faut être assez en forme pour prendre un peu d’avance sur son «modèle». Bref, c’est moins spontané et pratique. J’ai aussi testé les excellents systèmes de fixation de Peak Design (par exemple sur une brettelle de sac à dos, mais même avec un hybride léger, ça « tire » un peu trop à vélo pour que ce soit confortable (aucun problème en rando pédestre par contre, j’avais utilisé ce système en Suède en 2017 avec un « vrai » reflex Pentax K5).
Alors j’ai bien songé à remplacer le LX7, qui tient dans une poche, par un petit Sony RX 100, mais cela risque bien d’être un iPhone 12 Pro, qui semble rivaliser en photo (peut-être pas en AF) et pour le prix, sans parler de tout le reste que ne fait pas un «simple» appareil photo.
Voilà, dilemme et interrogations pour quelqu’un qui aime bien faire des photos à vélo et pas uniquement « de vélo » sans devoir trop s’arrêter.