La Ville de Sion se dote d’une stratégie vélo

Ce document stratégique adopté par le conseil municipal définit les aménagements cyclables à prévoir, ainsi que les bonnes pratiques à mettre en œuvre dans l’espace public. « L’objectif visé est le développement d’un réseau performant, maillé et sécurisé », explique la Municipalité dans un communiqué.

« Utilisé pour les loisirs et comme moyen de déplacement efficace, le vélo joue un rôle important dans le développement de la mobilité douce et doit être pris en compte dans le développement urbain », rappellent les autorités sédunoises. Fort de ce constat, le service de l’urbanisme et de la mobilité a développé une stratégie communale pour la mobilité cyclable. Celle-ci définit les différents aménagements cyclables à prévoir et établit les bonnes pratiques à mettre en œuvre. Ce document stratégique a été adopté par le conseil municipal.

« Il s’agit d’implémenter la culture vélo dans tous les services de la Ville. L’arrêté fédéral sur les voies cyclables, le développement de l’Agglo du Valais central, et surtout la révision du plan directeur communal nous ouvrent de nouvelles perspectives pour favoriser la mobilité cyclable », explique Christophe Clivaz, conseiller communal en charge de l’urbanisme et de la mobilité.

Des meilleures infrastructures

La stratégie vélo liste les différentes mesures infrastructurelles à mettre en place à Sion:

  • création de pistes ou de bandes cyclables ;
  • amélioration des itinéraires cyclables existants ;
  • généralisation des contre-sens cyclables ;
  • amélioration de la sécurité des vélos aux carrefours jugés difficiles ;
  • adaptation des obstacles au passage des cyclistes ;
  • création de raccordements hors trafic pour les vélos ;
  • franchissement des obstacles naturels ou infrastructurels.

    Une étape majeure sera le réaménagement des berges du Rhône prévu dans le projet Rhône 3 qui va permettre à Sion de créer une «autoroute cyclable». Des fiches techniques, avec des exemples concrets de réalisation, ont été établies pour aider les services à mettre en place ces différentes mesures.

Financement: 400’000 francs par an

Actuellement, une enveloppe communale d’environ 400 000 francs par an est consacrée pour les aménagements cyclables et la promotion du vélo. A cela viennent s’ajouter des subventions d’AggloSion et Agglo Valais central, les partenariats avec des entités tierces (CFF, Hôpital du Valais, TCS, IUKB), ainsi que les aménagements cyclables réalisés lors de nouveaux aménagements routiers.

Prochaines réalisations: parkings et stations de pompage

Le réaménagement de la rue de l’Industrie avec l’ouverture du Campus Energypolis, est prévu ces prochains mois. Un effort particulier va être fait pour la création de place de stationnements pour les vélos. Des abris vélos fermés gratuits sont prévus aux parkings relais des Echutes et des Potences, ainsi que de nouveaux abris vélo au sud de la gare, en partenariat avec les CFF. Le projet Cour de Gare prévoit près de 700 places de stationnement pour vélos. Enfin, 6 stations de pompage en libre-service vont être installées en ville de Sion. (communiqué)

2 réflexions au sujet de “La Ville de Sion se dote d’une stratégie vélo”

  1. Toutes ces initiatives en matière d’infrastructures sont bien évidement positives et favoriseront le développement du traffic en deux roues, notamment en le le sécurisant. Cela dit, si j’en crois ce qui est écrit ici, toutes ces actions restent vagues, ou passe comme chat sur braise, en terme d’objectifs à atteindre. C’est un peu comme si on voulait se donner bonne conscience car c’est bien d’un minimum dont il s’agit ici. Combien de kilomètres de pistes ou de bandes cyclables, pour quelle augmentation du traffic en deux roues. Certaines villes d’Europe se sont donné des objectifs, ambitieux, notamment en terme de santé publique. Dommage aussi qu’il n’existe pas des normes qui permettraient d’évaluer le degré de dangerosité d’une ville pour les deux roues.

    • D’accord avec tout 😉 Ceci dit, on part de tellement loin que le fait d’intégrer le vélo comme moyen de transport dans la réflexion (et de le dire) c’est déjà pas mal. A voir comment cela se traduit sur le terrain et à quelle vitesse…

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