Vous voyez un gros trou dans la chaussée?
Une fouille refermée par des cochons?
Des arbres ou arbustes qui obstruent la voie de circulation?
Un aménagement mal foutu?
Un marquage où l’on se fiche bien des cyclistes?
Un carrefour à la con?
Une piste cyclable sale ou mal (pas du tout) déneigée?
La liste est presque infinie, mais ces situations ont un point commun: on ne sait pas à qui s’adresser pour régler le problème ou améliorer la situation. Ou même quand on croit savoir, c’est encore plus ubuesque. Comme sur les berges du Rhône où le Canton du Valais, propriétaire, renvoie aux communes, chargées de l’entretien, qui renvoient au Canton pour les questions de signalisation et de limitations de vitesse. Et auprès du Canton, les services concernées se renvoient à leur tour la balle. Et l’usager s’en trouve fort marri, ne sachant vers qui se tourner à son tour.
Alors, chères autorités, si vous pouviez mettre en place un guichet (virtuel, ça suffira) doté d’une interface web, ou d’une adresse e-mail, ou même d’un numéro de téléphone, permettant de vous signaler les défauts du réseau de mobilité active (marche et vélo), ce serait déjà un immense pas en avant, à condition bien sûr de régler les problèmes signalés. Les aménagements cyclables sont déjà peu nombreux et souvent en état de délabrement avancé. Alors, à défaut de construire, on pourrait déjà entretenir et améliorer ce qui existe.
Et si vous ne voulez pas vous casser la tête, il existe un site (www.bikeable.ch) auquel vous pouvez vous abonner pour récolter les plaintes, mais aussi les félicitations, des cyclistes de votre région. Dites-nous juste que vous l’utilisez aussi et nous l’utiliserons. Promis. Enfin, si cela peut servir à quelque chose.
Merci d’avance.