Des bons de 20 francs. C’est ce que l’Etat du Valais a trouvé de mieux pour lutter contre la pollution de l’air, en espérant inciter les gens à emprunter les transports publics plutôt que leur bagnole climatisée… Et ce n’est pas comme si l’idée était nouvelle, puisque la même « mesure » avait été appliquée en 2013 déjà. Aujourd’hui c’est l’ozone qui pollue, à l’époque c’étaient les particules fines.
Sinon, quoi d’autre pendant ces six ans pour inciter les gens à marcher davantage, circuler à vélo plutôt qu’en auto et effectivement emprunter les transports publics? Et ceci TOUTE L’ANNEE, pas seulement quand l’air est pollué justement parque les gens n’ont pas changé de comportement.
Combien de kilomètres de nouvelles pistes cyclables (puisque l’on parle de vélo ici)? Zéro, que pouic, nada, rien. Combien d’itinéraires sécurisés pour aller prendre le train à pied ou à vélo? Pas lourd. Combien de jours à essayer de circuler sur les berges du Rhône ou sur la piste cyclable entre Fully et Martigny pleines de glace et de neige alors que l’on aimerait bien y rouler en hiver aussi (une fois que l’on a pris l’habitude, on aimerait bien pourvoir la conserver. Tout plein.
Non, pour ça, il n’y a pas d’argent. Mais pour des mesurettes qui donnent bonne conscience à bon marché, là il y en a.
Et ce qui est dommage avec ces épisodes de pollution, c’est que ceux qui essaient de circuler autrement qu’en bagnole sont les plus touchés: vélo déconseillé ces jours.
Tant pis, je pendrais ma caisse climatisée et je m’en ficherai, comme tout le monde.
Non, je rigole, mais jaune.