On pédale donc affublé d’un masque pour mesurer la consommation d’oxygène, bardé d’électrodes qui analysent le fonctionnement musculaire, et on se soumet à quelques contrôles sanguins, sans parler d’une biopsie musculaire. Pas de tout repos, mais que ne ferait-on pas pour la science, hein?
Résultat: pas de progrès significatif, ce qui était… normal. Je faisais en effet partie du groupe témoin, censé ne pas faire d’entraînement de sprint entre les deux tests. Ceci afin de comparer les résultats avec le sportifs qui ont dû se plier à protocole plus contraignant d’entraînements « sprint » dans le caisson hyperbarehypoxique (voir les explications du scientifique himself en commentaire) du laboratoire de physiologie à la Clinique romande de réadaptation (CRR) de la Suva, à Sion. Un labo qui a d’ailleurs obtenu cette année le label de « Swiss Olympic médical center » et qui voit défiler de nombreux sportifs professionnels.
Et même un reportage de la TSR
En fait, il s’agit d’une chambre hypoxique, mais normobare et pas hyperbare comme indiqué.
Le système filtre simplement l’air pour en retirer une partie de l’oxygène et simuler l’altitude.
D’ailleurs, en condition d’altitude, la pression atmosphérique diminue, il faudrait donc une chambre hypobare pour simuler l’altitude en modifiant la pression!