Le Portail de Fully, best-seller de l’automne

Le parcours du Portail de Fully par Christophe Margot, à découvrir dans le magazine Ride.

Si ça continue comme ça, le Portail de Fully sera bientôt aussi connu que Porcupine Rim, Amasa back ou Slickrock à Moab. Après le Bike allemand, c’est au tour du magazine alémanique Ride, avec les photos toujours superbes de Christophe Margot, de consacrer un sujet à ce parcours sur les hauts de Fully, dans le Valais Suisse.

Le secret a été bien gardé durant de longues années, même si j’en avais parlé dans Vélo Romand voilà quelques temps déjà.

Des secrets, j’espère en avoir encore un ou deux dans ce coin où j’habite. Mais si vous êtes sympas, je partage… Peut-être une trace GPS, si c’est demandé gentiment, uhm…

La connerie ne baisse pas les bras

Voilà une grosse quinzaine d’années, alors que je débutais à VTT, mais aussi en journalisme, on se posait déjà la question de la cohabitation entre cycliste et marcheurs sur les sentiers pédestres. Aujourd’hui, force est de constater que pas grand-chose n’a changé. Sur un vélo, il y aura toujours des abrutis pour rouler à fond, le dimanche, sur des sentiers très fréquentés. A pied, il y aura toujours des bornés qui ne supportent même pas la vue d’un cycliste sur «leur» chemin. Même si ce vététiste ralentit, se met de côté et laisse passer ledit marcheur.

Le chemin barré à plusieurs reprises sur les hauts de Charrat (Valais - Suisse).
Le chemin barré à plusieurs reprises sur les hauts de Charrat (Valais - Suisse).

Ce qui me fait réagir aujourd’hui, ce sont ces barrières (photo) mises en places sur les hauts de Charrat, sur un sentier bien connu des vététistes. J’y roule plus de dix fois par année depuis quinze ans.

J’y ai donc passé plus de 150 fois. Croisé des marcheurs deux ou trois fois. Mais la présence de vélos ne semble pas leur plaire, vu qu’ils ont obtenu que des barrières ferment le sentier à intervalles réguliers. Pour qui, pour quoi?

Alors non, rien n’a changé. Un imbécile à la ville, reste un imbécile à la «montagne». Et ça, je l’avais déjà écrit voilà 15 ans.