Grand Raid: quel carburant pour passer l’arrivée?

Le principal facteur de succès reste l’entraînement. Et pour Gérald Gremion, l’alimentation “ça ne fait qu’aider un peu » pour atteindre son but sans trop défaillir.

Gérald Gremion: « Les choses simples sont les meilleures. Et le plus simple, c’est qu’il faut s’entraîner. L’alimentation, ça ne fait qu’aider un petit peu. » Photo caroline Faiss – Grand raid 2009 – Grimentz

«Le ravitaillement est le carburant qui nous permet d’arriver au bout de la course», explique le docteur Gérald Gremion, spécialiste de la médecine et de la nutrition du sport. «Mais il n’y pas de miracle. Les choses simples sont les meilleures. Et le plus simple, c’est qu’il faut s’entraîner. L’alimentation, ça ne fait qu’aider un petit peu.» Reste qu’il ne s’agit pas de la négliger non plus. Les conseils du spécialiste.

Que manger en période d’entraînement?

En général, une alimentation variée suffit à combler les besoins d’un sportif. Cela veut dire beaucoup de boissons, trois à quatre portions de fruits et légumes par jour, une portion par repas d’hydrates de carbone comme le pain, les pâtes, le riz ou les pommes de terre, deux portions quotidienne de viande et produits laitiers. Eviter les douceurs, même si on aime tous ça… On a aussi constaté qu’un apport de protéines immédiatement après un entraînement, dans l’heure qui suit et pas plus tard, permettait d’augmenter la masse musculaire.

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Le VTT n’est pas un sport sans danger (bis)

Ce doit être la loi des séries… Une semaine après la voltigée de Saillon, qui me fait toujours souffrir, bientôt quinze jours plus tard, j’ai à nouveau embrassé la planète. Au plat, à l’entrée d’un petit «single».

Les dangers du VTT en peloton on dira. Un coup de frein devant. Une réaction un peu violent et paf, par terre avec un coude amoché et un genou entaillé. Une petit infection qui se prolonge. Pas bon tout ça. Heureusement, la prochaine course importante, le Raid Evolénard, c’est dans une semaine et demie et pas avant.

En pleine forme et sans chute. On prend les paris?

Merida Bike à Salvan, le 1er juin 2008.

Le VTT n’est pas un sport sans danger…

«Le snowboard n’est pas un sport sans danger», disait dans les années nonante un gars qui s’était crashé en essayant de traverser un pierrier sur sa planche avant de bien se vautrer. Depuis, c’est une sorte de private joke entre mon frère Raphaël et moi. Et le VTT n’est pas non plus un sport sans danger.
Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas cintré à plus de 50 km/h sur une route forestière. Une roue avant qui fuit je ne sais toujours pas pourquoi – pas les bons pneus? pas la bonne pression? un moment d’inattention sur ce secteur trop facile mais rapide? – avant une tentative de rattrapage inefficace et c’est le vol plané. Résultat des courses: un côté droit ouvert de partout, de la cheville à l’épaule en passant par le genou et la hanche et un casque explosé. Merci au casque donc…
Après, le résultat n’est plus très important, hein?