Je vous le demande…
Danny MacAskill semble ne pas trop en connaître dans son nouveau film, rendu public ce 16 novembre 2010. Une suite à son premier film d’Inspired Bicycles, vu plus de 20 millions de fois sur YouTube et qui l’a propulsé vers la gloire.
Way Back Home suit Danny lors de son voyage d’Edimbourg à son domicile sur l’île de Skye. Il ride quelques hauts-lieux touristiques comme le château d’Edimbourg ou le pont du Forth, ainsi que quelques spots hors des sentiers battus. Enfin, il ride… Il vole devrait-on parfois dire.
Athlètes
Julien Taramarcaz chez BMC
Le cycliste valaisan Julien Taramarcaz a annoncé samedi soir à Fully, à l’occasion de son souper de soutien, avoir signé un contrat de coureur professionnel avec la nouvelle structure de VTT et cyclocross de BMC. Cette dernière sera menée par un autre Valaisan, Alexandre Moos, qui a annoncé sa retraite du cyclisme pro sur route plus tôt dans la semaine.
A Fully, Julien Taramarcaz a pu constater l’important soutien populaire dont il bénéficie dans sa commune. Plus de 235 personnes avaient répondu présentes à l’invitation de son fan-club pour cette soirée.
La Transvésubienne, toujours aussi riche en surprises…
La Transvésubienne… En gros, on sait toujours à quoi s’attendre, mais on est toujours surpris quand-même, me suis-je dit en ce 30 mai 2010, quelque part sur le GR5 entre la Colmiane et Nice. C’était la 18e édition d’une course qui a vu la victoire de François Bailly-Maître chez les hommes et de la Valaisanne d’adoption Myriam Saugy chez les femmes. Un récit assez parlant sur le site de Vélo Vert. mention spéciale aussi à Florian Golay, 8e du scratch.
On sait que cela sera dur, très dur, qu’il va falloir pédaler, marcher, pousser, porter son vélo, trouver son chemin dans la caillasse, les pierres qui roulent, les marches, les troncs d’arbres, les broussailles qui vous fouettent bras, visage et jambes, manger de la poussière, de la boue, vaincre le vertige et s’engager sans peur dans les épingles… Tout cela on le sait, mais les surprises sont toujours au rendez-vous. Le tracé évolue chaque année et le patron de la course, George Edwards, ne manque pas d’imagination. «Il connaît l’arrière-pays niçois comme sa poche», souligne le journaliste spécialisé et 3e de l’édition 2010, Vincent Juillot.
Réseaux sociaux: le peloton «gazouille» toujours plus fort
Des réseaux comme Facebook et Twitter permettent aux cyclistes de livrer les informations de leur choix au public, tout en augmentant leur capital-sympathie auprès de leurs fans. L’art de la communication «sociale» s’invite dans le peloton, dans la roue de Lance Armstrong et des équipes anglo-saxonnes.
«Cela va faire du bien de rouler quelques heures sur mes vieilles routes d’entraînement. Je suis en train de repérer le long contre-la-montre pour le Giro. Le paysage est magnifique à Cinque Terre». Des confidences de Lance Armstrong publiées dans l’Équipe au printemps 2009, à quelques semaines du départ du Giro du centenaire. Sympa d’avoir des nouvelles du champion, sauf que les habitués des réseaux sociaux étaient déjà au courant… Les informations avaient été confiées non à un journaliste particulièrement apprécié, mais bien à des milliers de personnes via le réseau Twitter. Des « confidences » librement partagées par le cycliste avant d’être reprises par le journal français. Pour mémoire, c’est aussi sur Twitter qu’est née la polémique après la défaillance d’Alberto Contador sur le Paris-Nice 2009. « Un talent incroyable, mais encore beaucoup à apprendre », avait sobrement commenté Armstrong sur son compte. La boule était lancée…
Les journalistes, jadis le seul moyen pour le sportif de toucher ses fans, sont aujourd’hui court-circuités par les athlètes. Dans une démarche spontanée pour certains – rien de plus facile que de livrer quelques réflexions depuis son téléphone portable -, ou nettement plus réfléchie pour d’autres. Avec Twitter, Facebook et son site internet, Lance Armstrong et ses conseillers ont établi un véritable système de communication autour du sportif et de sa fondation, Livestrong. Le cycliste étasunien est aujourd’hui bien davantage qu’un sportif, une véritable marque sur deux roues.
Marielle et Myriam sur le podium du Roc d’Azur
Le Roc d’Azur, c’est un peu la fête de fin de saison pour les vététistes. Une dernière occasion de rouler au soleil, en bord de mer, dans les collines autour de Fréjus. Mais c’est aussi une compétition redoutable, où chacun se plaît à briller une dernière fois, ou pour signer les derniers contrats en vue de la saison suivant.
C’est aussi un parcours très difficile, loin des montées interminables du Grand Raid Cristalp. Une succession d’ascensions très brèves – et donc forcément intenses – suivies de descentes techniques et difficiles sur un terrain souvent sec, mais raviné par les pluies.
Sur le Roc Marathon, nos spécialistes cantonales ont pu exprimer tour leur talent. Marielle Saner-Guinchard a ainsi imposé sa loi sur les 83 kilomètres du parcours. Longtemps en tête, l’Allemande Ivonne Kraft a été rejointe par la Bas-Valaisanne, avant d’être victime d’un bris de chaîne, laissant la voie libre à Marielle. Ivonne Kraft finit tout de même deuxième. La troisième marche du podium est revenue à la Fulliéraine d’adoption, Myriam Saugy. Pour la petite histoire, les deux valaisannes finissent devant la multiple championne du monde de Mountain bike, la Norvégienne Gunn-Rita Dahle-Flesjaa.
Chez les hommes, c’est le Belge Roel Paulissen qui s’impose à nouveau. Du côté des Suisses on relèvera la 4e place de Lukas Buchli, la 10e de Christoph Sauser, la 11e de Nicolas Lühti et la 12e du Valaisan Alexandre Moos.
Résultats: 2009-Roc-Marathon (953 téléchargements )
Julien Absalon: « J’ai explosé mais l’essentiel est sauf »
Le Français Julien Absalon a longtemps mené la course lors de la manche de Coupe du Monde de Mountain-Bike de Champéry. Jusqu’au dernier kilomètre en fait, où il s’est fait dépasser par le Sud-Africain Burry Stander. Absalon s’adjuge toutefois le classement général du cross-country, une semaine avant la dernière épreuve, à Schladming. Ses explications en vidéo.
Burry Stander: « J’ai adoré le parcours de Champéry »
Au terme d’une course incroyable de rebondissement, le Sud Africain Burry Stander a remporté à Champéry pour la première fois une étape de la Coupe du Monde. Absalon, deuxième, s’assure définitivement le général.
Il se souviendra longtemps des dix derniers jours. Le 4 septembre en Australie, Burry Stander ne trouvait pas de rival sur la route de son premier titre mondial en moins de 23 ans. A Canberra, le pilote Specialized avait signé de meilleurs temps que ses ainés en élites. Et aujourd’hui il est à nouveau rentré dans l’histoire de son sport en s’imposant sur cette avant dernière étape du circuit mondial. Depuis la victoire de Julien Absalon en 2001, aucun espoir ne s’était imposé à ce niveau.
A Champéry Burry Stander a peut-être bénéficié d’un gros coup de fatigue d’Absalon dans le dernier kilomètre. Mais il a surtout mené un course très intelligente, à commencer par le choix de son vélo, un tout suspendu qu’il a particulièrement apprécié sur les racines et pierres glissante du Grand-Paradis. Ses explications en vidéo.
Marielle Saner: malade mais contente – Vidéo
Une semaine après son abandon lors des championnats du monde de Canberra, en Australie, Marielle Saner Guinchard voulait faire bonne figure à domicile. Elle finit 13e d’une course difficile pour elle, notamment en raison d’une bronchite.
Champéry: Stander et Osl, le roi et la reine de Champéry
Grosse sensation dimanche sur la manche de Coupe du monde de XC à Champéry où le Français Julien Absalon, solidement installé en tête de la course a dû laisser partir le jeune Sud-Africain Burry Stander – champion du monde U23 la semaine dernière à Canberra – dans le dernier kilomètre de course. «Durant cette course, je me suis surtout employé à ne pas laisser revenir les frères Flückiger», expliquait le vainqueur après l’arrivée. «Je pensais qu’Absalon gérait tranquillement son avance, mais à la sortie du dernier sentier, j’ai vu qu’il n’était pas très loin. Je me suis dit que je devais saisir ma chance et j’ai fait la dernière montée quasiment au sprint. Je suis entré sur le « single » de la descente devant lui et j’ai encore pris quelques risques, et voilà. Je suis vraiment heureux de cette première victoire».
Absalon: « les jambes en coton »
De son côté, Julien Absalon avouait avoir proprement «explosé» dans cette même ultime ascension. Son avance dans le dernier tour a fondu de 50 à 35 secondes, pour finalement disparaitre complètement. «J’ai cru que je n’arriverais pas à terminer la dernière bosse», explique Absalon. «J’ai eu les jambes en coton d’un coup. Cette semaine j’ai pris des vacances en rentrant d’Australie, je me suis arrêté a Singapour. Mais je crois que j’ai manqué de foncier en fin de course. Ce n’est pas grave, l’essentiel est là. Je remporte la Coupe du monde».
Champéry prête pour la Coupe du monde
Champéry s’aprête à vivre un week-end de folie avec les meilleurs pilotes mondiaux de cross-country. Nino Schurter, le nouveau champion du monde sera présent, tout comme Julien Absalon, qui aura fort à faire s’il veut remporter le classement général de la Coupe du Monde.
Nino Schurter, 23 ans, a réalisé la course de sa vie samedi a Canberra en Australie et a réalisé une entrée fracassante dans la catégorie élites en remportant le titre mondial. Julien Absalon, grandissime favori qui termine à la deuxième place a déclaré: «C’est son premier titre mais certainement pas le dernier. J’avais déjà annoncé l’an passé après les Jeux Olympiques que Nino serait le grand patron de demain.»
Deux ans après sa victoire en terre champérolaine, le Français s’élancera dimanche avec le maillot blanc de leader de la Coupe du monde. La saison prendra fin les 19 et 20 septembre à Schladming en Autriche et la course valaisanne s’annonce passionnante.
Nino Schurter sera donc le premier favori à la victoire. Dimanche, il devra touttefois se méfier de la réaction d’orgueil de Julien Absalon, frustré de sa deuxième place en Australie. Dans le rôle d’arbitre, on pourrait retrouver les Suisses Christoph Sauser et Florian Vogel mais aussi l’espagnol Jose Hermida ou le Canadien Geoff Kabush.
Mondiaux de VTT: Schurter en or, Marielle abandonne
Cela devait finir par arriver. Le double champion olympique et multiple champion du monde Julien Absalon (F) a trouvé son maître à la régulière samedi à Canberra. Le Grison Nino Schurter est le nouveau champion du monde de VTT.
Schurter a été le seul coureur à tenir le rythme infernal imposé par Absalon dès les premiers mètres de course. Le quatruple champion du monde a toutefois dû s’avouer vaincu au sprint.Florian Vogel a complété le podium en s’emparant de la médaille de bronze à moins d’une minute du duo de tête.
Nino Schurter devient le troisième Suisse a devenir champion du monde après Thomas Frischknecht en 1996 à Cairns (Aus) et Christoph Sauser, l’année passée, lors du triplé historique de Val di Sole (It).
Marielle Saner abandonne
Chez les dames, Esther Süss a terminé à la huitième place d’une épreuve remportée par la Russe Irina Kalentieva. La Valaisanne Marielle Saner-Guinchard a été contrainte à l’abandon. «Je n’ai jamais autant souffert pendant une course, ou une demi-course plutôt», a-t-elle expliqué sur Facebook. La citoyenne de Collombey-Muraz, qui a remporté le dernier Grand Raid Verbier-Grimentz, a surtout souffert d’importants maux de dos en Australie.
Marielle Saner: «Le but, c’est les Jeux de Londres»
A 32 ans, Marielle Saner-Guinchard vient tout juste de remporter le Grand Raid Verbier-Grimentz, record du parcours à la clé. Un résultat qui témoigne d’une reconversion réussie pour cette ancienne spécialiste de descente qui n’a pourtant que deux ans de XC dans les jambes. La Valaisanne d’adoption, installée aux Neyres, sur les hauts de Collombey-Muraz, n’entend pourtant pas s’arrêter en si bon chemin. Entretien.
Marielle, on pensait que vous arrêteriez après votre victoire en Coupe du monde DH en juin 2007, chez vous, à Champéry. Pourquoi être repartie pour une carrière en cross-country?
J’en avais marre de la descente, après 10 ans. J’avais toujours dit que 2007 serait ma dernière saison. Et comme j’avais toujours fait quelque courses en XC, sans être mauvaise, j’avais dans l’idée de me lancer. C’était un nouveau défi, avec un grand rêve: les Jeux olympiques. Irréalisable en descente. Cela a aussi été une des raison pour changer de discipline.