Rude mise en jambes à Saxon

Cette fois, la saison de VTT est bien lancée en Valais. Et c’est parti fort avec la manche du Papival Bike Tour à Saxon. Un parcours légèrement modifié avec un peu plus de terrain en début de course (merci), mais toujours aussi rude. Quelque 18 kilomètres et plus de 600 mètres de dénivelé positif dans les vergers d’abricotiers du coteau saxonin.

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La pluie qui s’est invitée durant toute la journée a détrempé le parcours, rarement vu quelque chose d’aussi collant sous les roues. Dur dans les raidards déjà difficiles sur le sec. « Ça glisse dans la descente, hein« , note un concurrent qui pouvait encore parler (!) en me déposant dans la deuxième montée du parcours. Encore heureux, me dis-je, le souffle trop court pour lui répondre. Comme j’aime bien descendre, autant que les descentes soient aussi compliquées que la montée…

Mention bien pour Saxon, un beau parcours pour une course de soirée, même si j’aurais bien aimé avoir autant de terrain à la descente qu’à la montée, par exemple en repassant sur la digue de début de course en sens inverse en fin de parcours. Vivement La Souste, où il y a davantage de terrain à la descente qu’à la montée. Et vivement la découverte des nouveaux parcours de ce Papival Bike Tour 2010.

Changer une chambre à air, pour les nuls

Spécial dédicace à mon beau-frère qui s’est acheté un vélo tout neuf, qui a crevé, a dû rentrer à pied et a fait déposer sa roue quelques jours plus tard chez moi pour réparation. Bon cela m’a donné l’occasion d’une petite vidéo didactique, c’est toujours cela. Même si je me suis tout de même fait une frayeur (dans le bonus, en fin de vidéo…)

Donc, je récapitule: enlever la roue du vélo, démonter le pneu avec un démonte-pneu si nécessaire, enlever la chambre à air foutue, vérifier que le corps étranger qui a provoqué la crevaison ne se trouve plus dans le pneu, mettre une nouvelle chambre à air, remettre le pneu en place, gonfler. Le plus long, c’est le gonflage. En se servant d’une cartouche de gaz, toute cette opération prend moins de trois minutes. Et on peut faire nettement plus rapide en s’entraînant un peu.

Votre record à vous, c’est combien?

Valverde remporte le Tour de Romandie, triste jour

Tour de Romandie à€ Leytron, au début de la montée vers Ovronnaz, le 2 mai 2010.

Un coureur suspendu en Italie qui gagne la dernière étape et s’adjuge le classement général final du Tour de Romandie. Le cyclisme, toujours en quête d’une crédibilité perdue, ne sort pas gagnant de cette étape de Sion, qui devait être magnifique.

Sans préjuger de rien, ni de personne, un coureur suspendu, même à l’étranger, ne devrait juste pas être accepté au départ d’une compétition. Point.

Un peu difficile d’applaudir au bord de la route quand votre fils de 7 ans vous demande: « Mais papa, Valverde, celui qui a gagné, c’est le tricheur? » Allez lui expliquer…

Tubeless: la vie est belle sans crevaisons

Le clou qui ne m’a pas empêché de rentrer chez moi. Je l’ai juste ressorti un bout pour la photo. Essayez de faire la même chose avec un pneu à chambre à air…

« Tu ne crèves jamais avec des Tubeless? » la question m’a été posée lors de la vente de mon Specialized, voilà quelques semaines. Réponse: « Non ». J’ai tout de même dû préciser que si, j’ai bien crevé une fois depuis 2002 et mon passage au Tubeless. Mais le liquide préventif dans le pneu a rempli son office à merveille. Le sifflement typique de la crevaison s’est bien fait entendre cette fois là, mais j’ai continué à rouler et il s’est tu. Non parce que l’air s’était échappé entièrement, mais bien parce que le trou avait été colmaté. J’ai même pu rouler plusieurs semaines encore avec cette même enveloppe.

Et puis j’ai crevé une deuxième fois avec un pneu Tubeless, tout récemment. Un beau clou tout rouillé s’est figé dans mon pneu arrière. Mais l’air est resté dans le pneu. J’ai bien hésité un peu, étant parti de la maison depuis un petit quart d’heure. Continuer avec un clou dans le pneu ou rentrer pour changer? J’ai opté pour la seconde solution, craignant d’arracher le clou sur un freinage si je poursuivais dans le terrain. Surtout que les roues avaient passé l’hiver sagement à la cave et que le liquide préventif était certainement un peu sec. Ce qui s’est avéré exact.

C’est vrai qu’un pneu Tubeless solide est un peu plus lourd (compter 700g + environ 70g de liquide préventif) qu’une enveloppe pour chambre à air, mais il est tellement plus sûr. Mon Merida 2010 était d’ailleurs livré avec une paire de Schwalbe Rocket Ron (450 g environ) et des chambres à air Maxxis (95g). Soit environ 550g sur la balance, avec une crevaison par pincement à la troisième sortie. Je savais que cela allait arriver, ne restait plus qu’à savoir quand.

Alors oui, cela m’arrive de crever avec mes Tubeless. Mais je peux continuer à rouler…

Le jour où je suis devenu un « vrai Flandrien »

Ma plaque de cadre, un souvenir bien ancré…
Ma plaque de cadre, un souvenir bien ancré…

«Alors ce Ronde, tu l’aimes?» Lorsque ce cycliste flandrien avec qui je roulais depuis quelques minutes en ce 3 avril 2010 m’a posé la question, je n’ai pas répondu tout de suite… C’est que nous étions au sommet du deuxième mont seulement de ce Tour des Flandres 2010, sur un total de 15. Et c’était déjà pénible après plus de 130 kilomètres parcourus au plat, mais sur des pistes cyclables, avec des arrêts à tous les feux rouges, dans le vent, sous la pluie, et par une température autour de 5 degrés centigrades.

Quelques kilomètres plus tôt, ce même compagnon de route avait bien tenté de me convaincre que ces conditions météorologiques faisaient de moi un «vrai Flandrien». J’ai bien compris ce qu’il voulait dire, mais je n’étais pas certain de vouloir être un Flandrien. Alors, à peine quelques instants plus tard, dire que j’aimais ça était pour le moins exagéré. Ou prématuré.

Le vent dans la gueule, avec de l’eau

C’est que le “Ronde” se fait apprécier sur la durée, et, surtout, l’arrivée franchie. Les 130 premiers kilomètres sont ennuyeux, autant ne pas le cacher. Les 130 derniers, passionnants. Passionnants pour qui n’a jamais roulé sur des pavés, franchi ces monts aux raidards destructeurs et découvert l’amour des Flandriens pour le vélo et cette course en particulier.

Première demi-surprise donc, la météo. Chez nous, il pleut ou il souffle, rarement le deux en même temps. Là-bas, l’un ne va pas ans l’autre. Le froid ensuite. Ici, on se dit que ça fera bien un peu de neige en altitude, toujours ça de pris. Dans les Flandres, on se dit juste qu’il fait froid…

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Grand Raid: les organisateurs ont-ils pété un plomb?

Le Français CéŽdric Ravanel lors de la Coupe du Monde deˆ ChampéŽry, le 10 juin 2007, sur un parcours comme on en voit trop rarement en Valais.

Allez, je pose la question comme elle m’est venue: les organisateurs du Grand Raid ont-ils pété un plomb? La finance d’inscription pour cette épreuve, déjà en perte de vitesse quant au nombre de participants, passe de 100 à 180 francs suisses pour le grand parcours entre Verbier et Grimentz. Pour ce prix, le parcours sera tout de même rallongé, autre sujet de polémique.

De 100 à 180 francs, donc. Et encore, le grand parcours est le plus avantageux. Rabais de quantité j’imagine. Depuis Nendaz (nouveau départ, c’est déjà pas assez compliqué…), il vous en coûtera 1fr.60 le km pour 100 km, depuis Hérémence 2 fr. tout rond pour 75 km et depuis Evolène un peu plus de 2fr.20 pour 45 km. Non mais 100.- pour 45 km de course, ça va le chapeau? A ce rythme, le jour où je vais inscrire toute ma famille, j’en aurai de 600 à plus de 1000 francs selon les parcours…

Certes, les temps sont durs, les sponsors se font rares. Mais cela doit être vrai partout. Comment font-ils dans les Grisons ou ailleurs pour garder une finance de moins de 100 francs? Ou à l’étranger, comme au Tour des Flandres: 25 € pour 260 km? D’accord, c’est une cyclo, pas une vraie compèt, mais tout de même.

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Test: premiers tours de roue avec le Merida 96

Voilà tout juste une semaine que j’ai ramené mon nouveau bike à la maison: un Merida 96 Carbon 3000D. Il s’agit du troisième modèle de la gamme, les deux premiers étant assez inaccessibles sur le plan financier, même avec un contrat-coureur. Peut-être pas pour tout le monde, mais pour moi un vélo à 6390 francs suisses (prix catalogue), c’est déjà pas mal. Je me souviens du top absolu de mes débuts, un Alpinestar alu qui sortait à 2000 francs et quelques… OK, c’était il y a bientôt 20 ans, mais tout de même.

A ce prix, le vélo a donc plutôt intérêt à bien fonctionner. Et je n’ai pas été déçu, autant le dire tout de suite, même si certains détails fâchent tout de même un peu (les roues, j’y reviens ci-dessous). Après cinq ans passés sur des VTT semi-rigides, je me dis que c’était peut-être une belle connerie. J’adorais mon K2 Razorback et je ne sais pas très bien pourquoi j’ai voulu changer pour des semi-rigides. Peut-être parce que j’avais un autre excellent vélo tout-suspendu – un K2 Tirade – pour aller me détendre sur les chemins de montagne. Mais comme je l’ai aussi vendu, je me suis retrouvé avec uniquement du semi-rigide en rayon.

Autant dire que je me suis régalé dès les premiers tours de roue avec la suspension arrière du Merida. Une fois le « sag » ajusté, la roue arrière colle au chemin et offre une motricité maximale. Des passages bien techniques (à la montée) se passent aujourd’hui à l’aise alors qu’avec le semi-rigide (même monté en Tubeless gonflés à 2 bar) c’était limite limite. Même au plat, sur un chemin de terre, la suspension démontre son utilité. On pédale au calme, sans rebondir à la moindre inégalité du terrain. Pour ce qui est de la descente, no comment, il n’y a pas photo.

Voilà, après une centaine de kilomètres, ce Merida me semble très bien né et m’a déjà fait oublier le Specialized marathon de l’an dernier, même avec un kilo de plus sur la balance. Ce dernier point peut en outre être largement amélioré en changeant les roues, plutôt lourdes, surtout à l’arrière. La roue avant d’origine du Merida (Jante DT, moyeu DT 1900, non tubeless) avec son pneu Schwalbe Rocket Ron (450 gr) et sa chambre à air Maxxis (95 gr) pèse autant que la Crossmax SLR montée avec un Tubeless Maxxis Crossmark et son  liquide préventif. A l’arrière c’est encore pire, la roue Tubeless est 200 gr plus légère que la roue DT d’origine du Merida…

Là où c’est un peu fâcheux, c’est que ces roues, lourdes à la base, sont équipées de pneumatiques légers et des chambres à air trop légères. Surtout sur un vélo en taille L… Vous ne pensez tout de même pas que je pèse moins de 70 kg, non? J’en suis loin avec mes 183 cm. La sanction est immédiate: crevaison par pincement dès la 3e sortie. Juste pas admissible sur un vélo à ce prix. Je ne demande pas des Crossmax montées en Tubeless, mais au-moins une monte qui supporte le tout-terrain… Bon, de mon côté, c’est réglé puisque j’ai monté les Crossmax SLR achetée l’an dernier. Bien fait de les garder…

Stocker et référencer ses cassettes vidéo avec iDive? Non, iMovie.

Voilà quelques années, j’avais entrepris de référencer mes cassettes vidéo DV avec iDive, le programme d’Aquafadas. Puis j’ai davantage photographié que filmé mes enfants et iDive a vieilli, je n’ai jamais consulté cet index. Jusqu’à ces derniers jours.

Sur le principe, iDive est séduisant: le programme capture une image de votre bande vidéo à intervalles réguliers (que l’on peut ajuster). On a ainsi un aperçu du contenu de sa cassette vidéo, sans la sortir de son armoire. Mots clés et autres favoris permettent de retrouver des scènes particulières et de les recapturer depuis la bande. Voilà pour la théorie.

iDive, séduisant en théorie, ne m'a pas du tout convenu en pratique.

Premier problème: j’ai changé d’ordinateur et iDive est repassé du coup en mode démo. Impossible de réactiver sans redemander une clé d’enregistrement à l’éditeur. Réponse rapide, mais c’est tout de même pénible. J’ai payé et c’est moi qui suis ennuyé. Deuxième problème, la clé ne fonctionne pas. Il me faut mettre à jour vers la dernière version de iDive 1, qui est depuis passé en version 2. Tant qu’à faire, je paie la mise à jour vers la V2.

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