Mariage à vélo, mariage tout beau

Un cortège à vélo, ça change.

Lorsqu’un cycliste, mon frère, épouse une triathlète, le cortège promet d’être sportif. Il le fut vendredi dernier, avec un très sympa cortège à vélo entre Martigny et Fully. Moins sympa: les automobilistes qui s’arrêtent tous devant un cortège nuptial en voiture mais qui s’obstinent à forcer le passage devant des vélos. Certains n’ont ainsi pas hésiter à « coincer » des enfants de cinq ans à l’approche des giratoires. Même en été on voit encore pas mal de tas de neige, expression locale et colorée pour éviter de dire abrutis. Zut, c’est fait.

Le marié, très élégant sur son fixie.

 

La mariée, très élégante en robe Desigual sur son vélo de triathlon.

 

Sur la piste cyclable, tout va mieux sans voitures et surtout sans leurs conducteurs…

Le Brésilien, 8 ans plus tard

Dans son dernier numéro, le magazine alémanique Ride consacre plusieurs pages au mythique single « Brasilian » qui relie le col de Cou, entre Vercorin et Nax, à Pramagnon, dans la plaine du Rhône. Un sentier dont la découverte, pour ma part, date de 2003 avec la folle équipe du Crazy Canucks Freeride Challenge (CCFC) et ses rides de folie avec, entre autres, Wade Simmons et Andrew Shandro (sur la photo, Amaël Donnet en route vers le col de Cou).
Dans l’article de Ride, la seule question ouverte reste l’origine du nom de cette descente, baptisée « The Brasilian » en août 2003 par ces joyeux drilles canadiens. Une idée?

Les participants du CCFC 2003 peuvent répondre, mais ne gagnent rien. Les autres non plus d’ailleurs.

Mordue par un chien, elle finit à l’hôpital

Mercredi 6 juillet 2011 aux Rasses à proximité de Ste-Croix, une femme circulant au guidon d’un vélo tout terrain (VTT) a été mordue par un chien, nous apprend un communiqué de la police cantonale vaudoise.

« Mercredi 6 juillet 2011, vers 16h00, une femme circulait au guidon de son VTT sur un chemin balisé pour la randonnée dans la région des Rasses », explique la police dans son information. « Cet itinéraire passe à proximité d’une ferme foraine et à cet endroit, la cycliste a été surprise par la présence de deux chiens. L’un des deux, de race Berger Suisse, croisé Labrador, l’a rejointe et mordue, la blessant à la jambe gauche. Elle a été emmenée à l’hôpital de Ste-Croix où le personnel de cet établissement a avisé la gendarmerie. La victime a ensuite été transférée au CHUV à Lausanne où elle a subi une opération; âgée de 37 ans, elle est domiciliée en Allemagne. »

« Le chien a été rapidement pris en charge par un gendarme de la brigade canine de la Police cantonale vaudoise. Le Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) a confirmé la saisie provisoire en séquestre préventif de l’animal. Un test de comportement sera réalisé dans les plus brefs délais. »

Encore un brave toutou qui n’a jamais mordu personne (avant la première fois)? Cela me rappelle cette sortie où j’avais dû placer mon vélo entre un chien et moi tout en invitant de manière assez pressante la propriétaire à venir attacher son animal. Réponse de la brave dame: « Pourquoi? Vous êtes bien en liberté, vous. » Imparable, non?

La moto m’a piqué mon vélo

« Sorensen accroché par une moto. Malheureusement ce sont des choses qui peuvent arriver. » Trop fort ce Jean-René Godart (à 6’20 »). Ça me rappelle « Les coureurs doivent être prudents en descendant le col car l’eau de neige fondue est plus glissante que de l’eau de pluie » (je cite de mémoire, mais en substance c’était cela).


Etape 5 par tourdefrance

Autour du Portail de Fully

Une belle journée d’été pour une belle balade à bicyclette entre Fully, Dorénaz, Sorniot, Le Fénestral, Ovronnaz et … Fully. Pour l’occasion je suis remonté sur un vélo avec des roues de 26″, le Merida Trail (aujourd’hui One Forty) et ses 140mm de débattement devant et derrière. Un vélo dont je ne pense que du bien par ailleurs. Bon à la montée (dans sa catégorie), joueur et sécurisant à la descente. Je vous en parlerai peut-être un peu plus longuement bientôt.

Portail de Fully, vue sur les Combins.

Velotaf à Saxon

Le matin à Saxon, ne pas oublier d’appuyer le vélo du bon côté du poteau. Sinon il se renverse. Eh oui, du vent, déjà…

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J’en profite pour inaugurer la rubrique « En passant » pour des billets rapides sur les bricoles plus ou moins futiles du quotidien. J’utilisais Posterous (qui a fermé ses portes depuis) pour cela, mais à force cela faisait un peu double emploi.

Trois semaines avec le Merida Twenty-Nine et ses roues de 29 pouces

Le Merida Twenty Nine tout (vingt)neuf.

Mes premiers tours de roues en VTT datent de 1990 avec une monture reçue de mes parents pour mes 20 ans. Depuis ce jour magnifique, j’ai eu l’occasion de découvrir et tester pas mal de nouveautés et autres « révolutions ».

Freins V-Brakes, pédales automatiques, fourches télescopiques, vélos tout-suspendus, pneus tubeless, freins à disques, tiges de selle suspendues et j’en passe. Autant de nouveautés qui ont fait progresser les VTT et repoussé leurs limites. Et les nôtres en même temps.

Cette année, j’ai décidé de tester la dernière « nouveauté » en date : un VTT avec des roues de 29 pouces. Le concept est né aux États-Unis où certains fabricants vendent déjà davantage de 29 que de 26 pouces.

Une signature John Tomac, ça parle aux vieux de la vieille, non?

En théorie, les avantages sont les suivants : meilleur roulement et franchissement des obstacles, plus grande stabilité, traction et freinage améliorés. Au chapitre des inconvénients théoriques : poids plus élevé, au niveau des roues notamment, relances plus difficiles et maniabilité en retrait.

Autant de points à vérifier, non pas sur une sortie ou deux, mais sur l’ensemble d’une saison de compétition en cross-country, en poussant l’homme et la machine dans leurs derniers retranchements. Dom Cycle, à Aigle m’a ainsi proposé très généreusement de tester le Merida Twenty-Nine Lite 1800 D, et de poursuivre le test avec le Merida Big Nine carbone dès qu’il sera disponible en Suisse pour le public.

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De MobileMe à iCloud, transition à la raclette

Ainsi donc, Apple a annoncé ce lundi 6 juin 2011 son nouveau service iCloud, un MobileMe qui devrait fonctionner (promesse).

Ce service sera gratuit (Mobile Me coûtait quelque 100.- CHF par an) et fort complet.

Là où Apple frise le code, c’est qu’il y a à peine quelques jours, elle ne se gênait pas de vendre des comptes MobileMe alors que ce service est appelé à disparaître. Depuis ce 6 juin, il est même impossible de créer de nouveaux comptes.

Le 26 mai, Apple m'invite à renouveler mon compte MobileMe.

J’ai ainsi reçu une relance le 26 mai pour renouveler mon abonnement. Heureusement, je suis l’actualité d’Apple de suffisamment près pour avoir su que quelque-chose se préparait sur le front de MobileMe – iCloud. Mais combien en font de même? Surtout dans le monde Mac, où justement on ne veut pas se prendre la tête avec l’informatique.

J’ai donc attendu et mon abonnement a été prolongé tout seul, gratuitement, jusqu’en juin 2012.

Mais si j’avais payé mon abonnement ce 26 mai dernier? Hein? Vous auriez pu m’appeler pigeon. Et vous auriez raison.

Et le 6 juin, l'abonnement est renouvelé gratuitement. Bien fait d'attendre…

 

Rouler casqué, bientôt obligé?

Certains vélos à assistance électrique vous emmènent sans peine à plus de 40 km/h. Mais il faut toujours pédaler.

Faut-il rendre le casque obligatoire pour les vélos à assistance électrique (VAE) au pédalage, pour les plus rapides du moins? Le débat est lancé depuis vendredi. L’Office fédéral des routes (OFROU) propose de créer deux catégories de vélos électriques. Les plus rapides, avec assistance au pédalage jusqu’à 45 km/h, seraient soumis au port du casque obligatoire.

Les lecteurs du Matin ne semblent pas être les plus chauds partisans du port du casque. C’est vrai que d’imposer le casque à tout le monde peut retenir certains d’enfourcher une bicyclette et par là ralentir le développement du vélo comme moyen de transport. Mais au vu des infrastructures (in)existantes, le plus sûr moyen d’assurer sa sécurité est de l’assumer soi-même. Et là, comme l’illustre le débat du Matin, on dirait bien que ce sont ceux qui en font le moins (de vélo) qui rechignent le plus à mettre un casque. Le serpent se mord la queue. Quand aux VAE, à plus de 40 km/h, le casque semble être une évidence. Ne serait-ce que pour se protéger des automobilistes encore peu au fait de la vitesse à laquelle vous vous approchez d’eux.

Faut-il alors imposer le casque, vouloir protéger les gens malgré eux? « J’ai connu l’époque où il n’y avait pas de limitations de vitesse sur les routes, pas de ceintures ni appuie-tête dans les bagnoles, la tenue de route des voitures n’était pas le top, j’ai fait des milliers de km. en vélo sans casque (quand même fait des belles gamelles), j’ai fait pas mal d’alpinisme ainsi que de ski (sans casque) et le comble, je suis toujours là … est-ce un miracle ?« , écrit un internaute sur le site du Matin. Miracle ou pas, ils sont nombreux à avoir eu moins de chance. Et les mesures imposées par les Etats ont tout de même permis de diviser par quatre le nombre de tués sur les routes entre 1970 et 2005, alors que le trafic automobile a fortement augmenté dans le même temps.

Alors, chacun fait comme il veut. Des casques, j’en ai déjà cassé quelques uns. Alors je vais continuer à le mettre. Pour le prix de deux pleins dune auto, il y en a de très beaux.

Prim’Bike à Martigny, trop court pour certains…

Départ de course dans le cadre du village installé à l’amphithéâtre de Martigny.

Certains l’ont déjà écrit écrit ailleurs, la course d’ouverture de saison la Prim’Bike de Martigny fut une belle réussite. Du soleil, un peu de vent – on est à Martigny tout de même – et des concurrents qui avaient envie d’en découdre dans le cadre de la nouvelle fornule du Netplus Challenge et son système de ligue novateur destiné à faire la part belle aux populaires. La boucle de quelque 6 kilomètres à parcourir le nombre de fois voulu – seul le meilleur tour étant comptabilisé, comme dans les qualifs de Formule 1 – évitait largement le goudron pour chercher petits sentier le long du bisse, chemins plus larges et autres « singles » sympathiques. Du VTT quoi, parfait pour une mise en jambes printanières dans le cadre de l’amphithéâtre de Martigny.

Seul bémol, avec un seul tour d’amphithéâtre, une course trop courte pour les « Boutchous ». Enfin ce n’est un avis qui n’engage que certains concurrent qui voulaient aussi rouler sur le bisse 😉