En vue de la Transvésubienne 2014, je me suis offert un sac à dos Osprey Raptor 10, en raison notamment d’une critique très favorable lue dans un magazine nord-américain. Et, surtout, en raison des poches facilement accessibles sur la ceinture ventrale du sac. L’an dernier, j’avais un peu galéré pour attraper barres énergétiques et autres gels dans les poches arrière du maillot, justement obstruées par le sac à dos. Et quand on peine à attraper sa nourriture, on ne mange pas quand il faut, pas assez, et tout cela se paie cash sur une épreuve de plusieurs heures.
Pour ce qui est du Raptor et ses poches, le magazine n’a pas menti. Les poches sur la ceinture ventrale sont vraiment bien accessibles, généreusement dimensionnées et la fermeture éclair s’actionne très facilement, grâce aussi à la présence d’une petite boucle plastifiée. On a le sens du détail chez Osprey et peut-être même que les concepteurs des sacs sont eux-mêmes des pratiquants assidus. Ça aide.
Poches et autres détails bien pensés
Ce soin du détail se retrouve un peu partout. Dans la pochette à outils, qui se déroule du fond du sac et qui peut aussi être détachée entièrement, dans l’aimant qui maintient la pipette du sac à eau bien en place (et cela fonctionne très bien), dans la fermeture éclair du compartiment pour la poche à eau, ou encore dans la fixation pour le casque, astucieuse et discrète. Les deux poches séparées pour les clés (avec une petite fixation pour cette dernière) et votre téléphone évitent de rayer ce dernier. Dans le corps principal, d’autres poches permettent d’organiser encore un peu votre paquetage.
Un sac qui se fait oublier
Sur le dos, le sac se fait oublier et paraît beaucoup plus léger qu’il ne l’est vraiment. Lors d’une grosse virée d’une journée dans la région du glacier d’Aletsch, j’avais ainsi un peu plus de 6 kg sur le dos (eau comprise) sans jamais avoir été gêné par le poids. Et même avec plus de 5000 m de dénivelé négatif sur des chemins parfois bien cassants, jamais il n’est venu me déranger dans la nuque. Bretelle et sangles, ventrale et pectorale, sont d’une efficacité redoutable pour maintenir le tout en place. Les bretelles sont en outre très confortables. Pas vraiment une surprise, tant ce sac s’était déjà fait oublier lors de la Transvésubienne.
La poche à eau peut contenir jusqu’à trois litres de liquide et son remplissage est des plus aisés, avec une poignée centrale qui permet de tenir le sac très facilement d’une main lorsqu’on le remplit de l’autre. L’ouverture est large, ce qui facilite également l’opération. La pipette fonctionne remarquablement bien aussi et on peut « fermer le robinet » d’une simple rotation.
À ce jour, cet Osprey Raptor est sans conteste le meilleur sac à dos spécifique au mountain bike que j’ai pu essayer. À tel point que je vais sérieusement regarder du côté de cette marque pour mon prochain sac de randonnée pédestre (oui, je suis aussi piéton parfois…).
Verdict: approuvé et recommandé