Reçu pour mes vingt ans en 1990, il a fait le Grand Raid entre Hérémence et Grimentz une année plus tard. Aujourd’hui, repeint en jaune et « civilisé », il me sert de moyen de transport.

Un type à vélo. Parfois cycliste aussi.
Tests et essais rapides de vélos, astuces, conseils liés à la mécanique et au matériel, vêtements de vélo…
Reçu pour mes vingt ans en 1990, il a fait le Grand Raid entre Hérémence et Grimentz une année plus tard. Aujourd’hui, repeint en jaune et « civilisé », il me sert de moyen de transport.
Visibilité garantie à 2m, si tout va bien. Et pas trop longtemps. Mais on n’est au moins pas encombré par une dynamo, ni par les accus…
L’air est frais, les couleurs chatoyantes et le soleil bien présent. Du moins dans mon coin de pays.
Aujourd’hui, j’ai profité d’un passage à la Foire du Valais en famille pour tester un RegioBike, évoqué à cette page. Je précise, en famille et bien avant midi, afin qu’il ne me soit pas reproché de ne pas le tester de sang-froid, ce qui aurait pu arriver en d’autres circonstances dans cette foire un peu particulière.
Premier constat, plié le vélo n’est pas si petit que cela. « Mais il est prévu pour se glisser entre les sièges des trains », explique mon interlocutrice de RegionAlps, la compagnie ferroviaire qui promeut cet engin fabriqué par Strida dans son offre spéciale de location. Vu comme ça, c’est vrai que ce vélo plié dans la longueur fera bien l’affaire.
Avant de le plier, j’ai voulu l’essayer. Là, ça commençait mal, vu que le réglage de hauteur de selle est relativement limité. Et s’il y a bien un critère sur lequel je ne transige pas, c’est bien la hauteur de selle. Je veux mes 78 cm depuis l’axe du pédalier et puis c’est tout. Pas possible donc. La dame m’incite à essayer malgré tout et je m’exécute. Ce qui surprend d’abord, c’est la direction, très directe. Mais on s’y habitue vite et la conduite de ce cycle atypique est plutôt agréable. Une transmission à courroie silencieuse, des freins à disques efficaces (à câbles), et un vélo plutôt bien équipé (cadenas, éclairage). Certains accessoires ont été enlevés durant la foire, histoire de préserver le matériel des vandales.
Bon, reste tout de même cette histoire de hauteur de selle. La position particulière ne fait pas de miracles, contrairement à ce que l’on essaie de me suggérer. Si je dois faire 12 km par jour (domicile – 3km à vélo + train + 3 km à vélo – travail), cela risque de ne pas me plaire de devoir pédaler avec les genoux sous le menton (oui, j’exagère, mais c’est pour imager). Pourtant, avec mes 183 cm, je ne suis pas un géant non plus. L’idée de location à prix réduit de ce vélo pliable est excellente et il y a certainement un public pour ce RegioBike. Mais je n’en ferai pas partie. Et j’en suis presque un peu déçu.
Le 2e Bike test de Barboleusaz (Gryon) a réuni quelque 240 cyclistes entre le samedi 2 et le dimanche 3 octobre 2010. Des news bientôt sur quelques vélos testés.
C’est marrant, le jour même où je teste le trajet entre mon domicile et le travail en train+vélo plutôt qu’en voiture (et que je déplore le manque de places pour garer et attacher son vélo), l’Etat du Valais annonce son concept de RegioBike. Un vélo pliable, proposé en location (200.- par année au titulaires d’un abonnement annuel de transport public) et facile à emporter avec soi.
Comment s’abonner au RegioBike
Les utilisateurs des transports publics, détenteurs d’un abonnement de parcours ou d’un AG, peuvent louer un RegioBike pour un montant annuel de 200 francs Ce prix comprend un service de maintenance et une assurance accident. Les voyageurs sont invités à remplir un formulaire en ligne et à se rendre au guichet de gare choisi afin de retirer leur vélo. Une caution de 50 francs est prévue.
L’avantage pour les apprentis
L’Etat du Valais subventionne depuis la rentrée scolaire la location d’un RegioBike par les apprentis à hauteur de 100 francs. Il veut ainsi les inciter à utiliser les transports publics. Jacques Melly : « des entreprises formatrices sont installées dans des zones industrielles moins bien desservies par les transports public ; ce vélo rapproche donc les transports publics du lieu de travail. »
RegioBike en test
En collaboration avec l’OPRA et Valais Roule, RegionAlps met à disposition des RegioBike dans les stations de Valais Roule de Sion, Sierre, Monthey, Martigny, Viège et Brigue. RegionAlps sera à la Foire du Valais et proposera de tester ses RegioBike sur un circuit sur le stand 2113.
Là, je crois que c’était la der des der pour les changer. Le bruit au freinage devenait inquiétant…
À gauche, une plaquette neuve.
La photo a malheureusement disparu avec la plateforme (Posterous) qui l’hébergeait.
J’ai écrit ici tout le bien que je pensais de mon Merida 96 équipé d’un guidon relevé. Avec une petite réserve quant au bien-fondé d’un tel montage pour une course de cross-country. La réserve a été levée dimanche dernier, mais pas forcément dans le bon sens.
Pour faire court, j’ai souffert comme jamais depuis le début de saison dimanche dernier à La Tzoumaz Bike. Tout semblait pourtant bien parti pour ce parcours de 45 km et quelques. Peut-être parti un peu vite, avec des pulsations un peu hautes, mais rien de très différent des dernières courses. Une heure durant, j’ai donné le change à mes compagnons de route, profitant de la première descente pour boucher un ou deux trous.
Puis, lorsque je m’attendais à ce que cela aille encore mieux, le début de l’explosion, trop chaud, trop fatigué et, surtout, le début d’un gros mal au bas du dos. La barre en travers, plus de forces et cela est allé en empirant sans cesse. Pas sûr que la nouvelle position due au guidon relevé soit seule en cause, mais je ne vois pas beaucoup d’autres explications. Une certitude: la position fléchie des bras les sollicite davantage lors des phases de tirage et c’est une autre source de fatigue. Par moments, j’avais davantage mal aux bras qu’aux jambes, c’est dire.
Du coup, pas de risques, ni d’expériences inutiles pour les dernières courses de la saison. Le cintre plat a retrouvé sa place, quitte à être un peu moins à l’aise sur les sentiers escarpés lors de mes vacances à la montagne. Le guidon relevé reviendra peut-être en automne, après les courses, lorsqu’il est temps de vraiment s’amuser.
J’ai déjà écrit par ici que mon Merida 96 était une petite merveille d’efficacité sur des parcours de « vrai » VTT, un peu cassants, mais pas trop. Parfait en course. Pour les sorties au quotidien, je dois avouer que ce bike n’est pas forcément le plus « amusant » des VTT que j’ai connus. Mais je devrais plutôt dire « était » depuis que j’ai monté un cintre relevé (4 cm), à peine plus large de 3 centimètres que le modèle d’origine.
La première demi-heure, en montée, a été un peu particulière. Il a fallu s’habituer à la nouvelle position, plus relevée, ce qui était surtout particulier en danseuse. Mais lors de ma deuxième sortie, tout était en ordre, comme si j’avais roulé ainsi depuis toujours. Pas encore testé en course, mais je vais le faire bientôt.
En descente, et je m’y attendais, c’est un vrai régal. Davantage de contrôle, de maniabilité, de confiance et de vitesse au final. Le tout décuple le plaisir et j’ai retrouvé un vélo ludique en plus d’être efficace. Une merveille.
Après les premiers tours de roues avec mon Merida 96 réalisés en mars dernier, j’ai désormais davantage de recul, et surtout de kilomètres, au guidon de cette monture. J’ai aussi eu le temps de m’aligner au départ de plusieurs courses, histoire de pousser homme et machine dans leurs derniers retranchements.
Autant le dire tout de suite, ce vélo est une merveille. Suspensions bloquées, rien ne bouge et les bosses roulantes s’avalent comme sur un tout rigide. A l’avant, rien à dire sur la Fox, qui fonctionne comme une Fox: souple et sensible sur les petits chocs, tout en gardant de la marge dans un terrain plus défoncé.
A l’arrière, et cela peut paraître paradoxal, ce n’est pas dans les descentes que la suspension me semble le plus utile. Elle déploie toutes ses qualités dans les terrains défoncés, au plat ou dans des faux-plats montants. Là, on appuie sur les pédales et le bike se charge d’absorber les irrégularités du sol. Redoutable, comme dans les descentes pas trop raides. Lorsque la pente devient très forte, la suspension arrière est trop délestée pour changer grand chose au fait que la roue arrière suit juste l’avant du bike…
Bref, dès que le terrain devient cassant, à plat, en montée ou à la descente, la suspension arrière fait vite oublier l’embonpoint qu’elle inflige au vélo. Un constat valable pour les courses très courtes (de 45 minutes à 1h30) du début de saison. Outre la meilleurs motricité générale, le gain de confort devrait être encore plus bénéfique sur des parcours plus longs, de type marathon. A confirmer plus tard dans la saison. Mais pour l’heure, rien ne me fait regretter le choix de ce retour au tout-suspendu après quelques saisons d’intérim sur un semi-rigide.
Parmi les petites choses que j’ai modifiées, ou que vais modifier assez rapidement:
– les poignées sont constituées d’une double couche de caoutchouc entre lesquelles l’eau (de lavage ou de pluie…) s’infiltre et dégrade le grip (la couche supérieur glisse et se déforme).
– les roues, assez lourdes, ont été remplacées par des Crossmax SLR.
– les pneus (des Schwalbe Rocket Ron), trop fragiles pour un poids-lourd come moi (>75 kg), ont fait place à des Maxxis Crossmark et Larsen en Tubeless (2.1). Solidité, sécurité, polyvalence. Des valeurs sûres dont je connais le comportement, cela aide aussi.
– le guidon va être changé pour un modèle semi-relevé, histoire d’offrir une maîtrise encore meilleure dans les secteurs bien techniques, mais là, c’est vraiment très personnel.
Pour le reste, rien à dire. Les Magura Louise sont efficaces et endurants. Près de 800 kilomètres, souvent dans des conditions difficiles en ce printemps humide, et rien n’a bougé. Les plaquettes sont encore bonnes et les conduites sont encore exemptes d’air. La première purge semble encore loin. L’équipement Shimano XT ne souffre d’aucun commentaire: efficace et sans chichis. Le fonctionnement est plus souple que mon Sram XO de l’an dernier, amis les deux me conviennent. Tant que cela fonctionne, je n’ai pas vraiment de préférence.
Voilà. Si vous faites du VTT ailleurs que sur des routes forestières, mais sur des sentiers, à la montagne, dans des terrains difficiles, tout en cherchant une monture efficace en compétition, ce Merida 96 ne devrait pas vous décevoir.