Quand on vous dit que les bandes cyclables ne servent à rien, ce n’est pas tout à fait vrai. C’est très utile pour déposer la neige. Mais si la chaussée est trop large pour être entièrement nettoyée, on pourrait peut-être réduire sa largeur et en profiter pour créer des pistes cyclable, des vraies. Sans oublier de les déneiger comme on le sait le faire dans les pays où le vélo a une vraie place dans la politique des transports.
Mobilité
Le vélo comme mode de transport au quotidien, des aménagements existants ou non et un peu de politique aussi ;-)
Ronds-points à vélo, c’est possible

Si vous faites du vélo, vous l’aurez forcément remarqué: dans nos contrées certaines routes sont ornées (je dit ornées car à part de la déco, je n’en vois pas vraiment l’utilité) de bandes cyclables. Cette peinture jaune qui permet aux autorités de se donner une bonne conscience en disant qu’elle font quelque chose pour le vélo. Et si l’on admet un soupçon d’utilité à cette peinture, je me suis toujours demandé pourquoi elle disparaissait aux carrefours, justement les endroits les plus dangereux. Plus particulièrement devant les giratoires. La bande cyclable disparaît, tout simplement. C’est une façon de régler le problème. Aux Pays-Bas, ils en on trouvé une autre. Mais ils réfléchissent pour de vrai. Eux.
Le froid et le nouvel horaire des trains
Pas évidents, les débuts du nouvel horaire de Regionalps… Sur le papier, c’est très bien, avec une cadence à la demi-heure. La réalité est plus contrastée. Des retards, des trains bondés, un quai de gare toujours pas déneigé plus de cinq jours après les dernières chutes de neige… Plein de choses qui vont s’arranger.
Mais aussi d’autres détails qui rendent l’expérience moins agréable: le matin, on arrive sur la voie 2 à Sion, ce qui oblige à emprunter les escaliers et le passage sous voie. En arrivant sur la voie 1, on pouvait partir directement vers la ville. Mieux avec un vélo. Le changement de quai est aussi embêtant le soir. On embarque à droite à Sion, mais on sort à gauche. Et alors? Alors, comme les places prévues pour les vélos sont prises par des voyageurs, on cale son vélo dans l’entrée. À gauche en attendant que tout le monde ait embarqué, puis on le déplace à droite, si possible, dès que le train est parti (vu que les gens vont descendre à gauche… vous suivez?) Et pendant ce temps, on ne va pas s’asseoir, on voyage debout.
Bref, rien de mégadramatique, mais tout plein de petites choses qui font que, pour moi, le voyage en train est moins agréable qu’avant. Je veux bien faire l’effort d’une durée de trajet doublée (vélo-train-vélo) par rapport à la voiture, mais pas aux prix d’un confort et d’une fiabilité moindres. Le train fonctionne mal quand il fait mauvais, soit. Mais c’est justement dans ces moment là que je le trouve le plus utile.
Toute la place est déneigée…
Toute la place de la gare de Sion est déneigée. Toute? Non, le parc à vélos résiste encore et toujours à la pelle et au sel… Faut croire qu’on est …
Décembre encore
La neige n’en finit pas de tomber ces jours et je me rends compte que j’ai quelque peu négligé mon matériel de cycliste pendulaire. Pneus plats, lampes en rade, pas …
Mobilité: le Valais lance son RER

Bonne nouvelle pour les pendulaire, entre autres, le Valais aura son RER – Réseau Express Régional – avec une cadence à la demi-heure dès le 9 décembre 2012. Dans un premier temps, une cadence de trains à la demi- heure sera instaurée aux heures de pointe entre Brigue et Monthey; elle se généralisera à la demi-heure intégrale dès 2016.
La compagnie valaisanne RegionAlps et le Département cantonal des transports, de l’équipement et de l’environnement (DTEE) «ont travaillé d’arrache-pied pour offrir cette plus-value aux usagers du rail», expliquent les autorités cantonales et la compagnie RegionAlps dans un communiqué de presse diffusé ce lundi 3 décembre.