Traverser l’hiver à vélo…

Au printemps dernier, à la faveur du déménagement de mon lieu de travail, j’ai voulu essayer de me rendre au travail avec une combinaison vélo-train (avec le vélo dans le train) – vélo. Pas trop assidu durant l’été, j’ai insisté durant l’automne et en ce début d’hiver, aidé en cela par une voiture qui rendait l’âme.

Depuis octobre, je quitte ainsi mon domicile à vélo, pour une petite dizaine de minutes de trajet jusqu’à la gare de Saxon. Là, j’embarque ma bécane dans les confortables rames régionales de Regionalps pour un petit quart d’heure jusqu’à Sion. Le dernier trajet, à vélo, prend six à sept minutes jusqu’à l’hôpital où je travaille.

La météo de cette fin d’année 2011 a été assez rude, avec beaucoup de pluie et de la neige jusqu’en plaine. L’occasion de me souvenir d’un dicton suédois: « Il n’y a pas de mauvais temps, seulement des mauvais habits… » Je me suis ainsi équipé, au gré de la détérioration des conditions météorologiques. Illustrations ci-dessous.

Le vélo d’abord, avec des pneus « neige » nokian. La gomme tendre offre un meilleur grip sur les chaussées froides et ce pneu est très confortable au roulement. Les crampons aident bien dans la neige, mais ne peuvent rien sur la glace vive comme j’ai pu le constater à mes dépens. Pour cela il existe des versions à clous, toutefois peu utiles dans nos contrées de plaine où la route est assez vite débarrassée de sa neige ou de la glace.

Pour la petite histoire, ce vélo est mon premier VTT, un Scott Montana de 1991, transformé en vélo de transport.

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One less car

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15 ans en janvier, près de 270’000 km au compteur… Ma Volvo V40 n’est plus en circulation. Elle fonctionne encore bien, mais plus assez pour passer sans frais le contrôle technique… Snif.

Les bandes cyclables ne servent à rien

Une bande cyclable à Martigny.

Trois fois le même jour. Deux voitures et un camion m’ont serré aujourd’hui alors que je circulais normalement sur une bande cyclable à Sion et Martigny. Je précise « normalement », car je n’étais pas en train de faire du sport, mais en déplacement pour quitter le travail à midi et y revenir en début d’après-midi. Trois fois aujourd’hui qui s’ajoutent à la voiture de police qui après avoir m’avoir dépassé a fait bien peu de cas de ma présence — toujours sur une bande cyclable — en obliquant à droite juste devant moi. C’était la semaine dernière. J’ose prétendre que je suis plutôt à l’aise sur un vélo et je m’en suis tiré sans mal à chaque fois.

Resqte que pour moi, un aménagement cyclable doit permettre à chacun de se déplacer en toute sécurité. Même les cyclistes les moins à l’aise dans le trafic. Force est de constater que de la peinture jaune sur la chaussée n’a jamais protégé personne de la distraction — ou le jemenfoutisme complet — des autres usagers de la route. Les bandes de peinture jaune servent juste à donner bonne conscience aux autorités qui peuvent mettre en avant les prétendus efforts qu’ils font en faveur de la mobilité douce.

Alors oui, une bande cyclable est nettement plus économique qu’une véritable piste cyclable séparée qui protège les plus faibles — enfants, personnes âgées, cyclistes débutants — de la circulation motorisée. Mais autant ne rien faire et ne pas donner un faux sentiment de sécurité aux cyclistes. Pour économique qu’elle soit, la bande cyclable reste trop chère pour son utilité réelle : nulle.