Les enfants dans la circulation- à quel âge déjà?

Isak à vélo autour de la maison. Juillet 2009.
Isak à vélo autour de la maison. Juillet 2009.

« Les enfants n’ont pas le droit de circuler à vélo sur la route avant 7 ans. C’est pourquoi ils n’ont pas le droit d’aller à vélo à l’école avant cet âge. » Petit extrait d’une conversation autour d’un (bon) repas le week-end dernier. Forcément, ça m’interpelle. Cycliste dans l’âme et le corps, je rentre de vacances en Scandinavie (Danemark et Suède). Des pays où le vélo comme moyen de transport est une évidence. Les pistes cyclables sont de vraies pistes cyclables, séparées du trafic, et on peut sans autre y expédier ses enfants sans craindre qu’il ne se fassent aplatir par un conducteur de Hummer trop pressé.

7 ans, donc, paraît-il, en Suisse. Vérification faite sur le portail officiel de la Confédération, « Les enfants peuvent circuler à bicyclette sur la voie publique dès l’âge de la scolarité obligatoire. Aucun examen n’est en principe nécessaire. Les cyclistes doivent cependant observer les règles de la circulation. »

Dans sa brochure « Enfants sur le chemin de l’école », le Bureau de prévention des accidents (BPA) précise encore que « Selon la loi, tout enfant d’âge scolaire capable d’actionner les pédales en restant assis sur la selle est autorisé à rouler à vélo sur la route.  Toutefois, dans l’optique de la sécurité routière, les enfants en première et deuxième primaire ne sont pas encore en mesure de jeter un coup d’œil en arrière tout en étendant le bras et en s’engageant dans la voie de présélection. »

Voilà, cela a le mérite d’être clair. Dès 6 ans, les enfant ont le droit de circuler seuls s’ils en sont capables. C’est là que je constate que notre pays, ou ma commune plus particulièrement, n’a pas encore intégré cette forme de mobilité douce. Plutôt que de développer les pistes cyclables, on INTERDIT aux enfants d’aller en vélo à l’école avant 7 ans. C’est plus facile, c’est moins cher, mais seulement en faisant un mauvais calcul. Il faut en effet payer le transport scolaire, qui pollue, et s’accommoder du mode de vie toujours plus sédentaire de nos têtes blondes. Un problème de santé publique dont on n’a pas fini de calculer les dégâts à venir.

Allez, pour le plaisir et ma fierté de papa, je ne résiste pas à l’envie de vous montrer le petit dernier qui fait du vélo. Mais je vous rassure tout de suite, il est encore loin d’aller à l’école sur son deux-roues, vu qu’il n’a que 3 ans. Go Isak, go!

Une pétition pour davantage de sécurité à vélo

Vous laissez vos enfants circuler sur une « bande cyclable » en bordure de route cantonale vous? Pas moi. La bicyclette n’est clairement pas considérée comme un moyen de transport en Valais. Tout au plus un loisir pour lequel on veut bien peindre quelques lignes jaunes sur les routes, pour feindre d’agir en faveur du vélo (surtout utile en période électorale…).

Les vraies pistes cyclables sont encore trop rares, et les exceptions font parfois sourire, comme entre Branson et Martigny.

Cela peut, cela doit changer et une pétition circule dans toute la Suisse romande pour « Davantage de bandes cyclables en Suisse romande ».

Le texte intégral ci-après. Vous pouvez télécharger le document et le faire signer ici aussi: Petitionbandescyclables (649 téléchargements )

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Valaisroule fête le vélo à Sion

A partir du 28 juin 2009, il sera possible d’emprunter gratuitement un vélo et de circuler librement dans toute la Plaine du Rhône.

L’inauguration de ce réseau de stations qui s’étend de Brigue à Monthey aura lieu le samedi 27 juin sur la Place de la Planta, à Sion.

Au programme, de 14 heures à 20 heures:

  • Rallye à vélo dans le centre ville de Sion, oganisé par les offices du tourisme de le Plaine du Rhône, de 13h à 17h30
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  • Démonstrations de Trial à vélo sur la Place de la Planta avec Christian Schnyder (Susten), vice champion de l’Europacup, à 17h et 18h30.
  • Démonstrations de Breakdance/Streetdance sur la Place de la Planta, avec Leodance, mérite sportif 2006 de Saint-Maurice, à 14h30 et 17h15.
  • Concerts sur la Place de la Planta 
Glover (Cover Band – Sierre) et Shed light (Rock & Groove), dès 14 heures.
  • Discours d’inauguration sur la Place de la Planta à 18 heures

Le rallye, les démonstrations ainsi que les concerts sont entièrement gratuits.

Angles morts – Dur d’être cycliste à Paris

Une vidéo trouvée grâce au site jepedale.com. Un an de vélo au quotidien à Paris. Très beau montage et tout plein de situations qui font froid dans le dos.

Vous enverriez vos enfants sur une piste cyclable parisienne vous? Pas moi. Pourtant, je vous jure que dans certains pays c’est possible. Non, je n’ai pas dit le Valais où l’on augmente le kilométrage des voies cyclables avec un peu de peinture jaune sur les routes principales, mais ça, c’est un autre problème. Paris c’est pire, regardez plutôt, le montage est excellent.

Participation record à Chalais? Bien, mais…

Battre des records de participation, comme prévu lors de la manche du Papival Bike Tour de Chalais, ce mercredi 6 mai, c’est très bien et tant mieux pour le sport. Il faudrait par contre revoir les départs. Soit leur configuration, soit l’ordre des catégories. Bon, je me répète un peu, mais je trouve tout de même que c’est parfois un peu limite.

Parce que, envoyer 200 personne à bloc sur un chemin qui se rétrécit après 300 mètres, avec des obstacles à gauche et à droite, un virage en épingle sur un pont minuscule après 500m, ce n’est pas ce qu’on a vu de mieux pour l’intégrité physique des participants.

… Faut pas s’étonner que ça frotte et qu’il y des accidents comme l’an dernier. Après c’est un peu facile d’accuser les coureurs de manque de fair-play.

Puisqu’on ne peut pas forcément élargir les routes, pourquoi ne pas prévoir un départ par catégories? Cela éviterait aussi pas mal de cohue au départ, avec tout le monde qui veut être devant. Trop simple?

Impey va mieux, merci pour lui

Victime d’une chute d’une incroyable violence provoquée par Theo Bos lors du dernier Tour de Turquie, le Sud-Africain Darryl Impey va mieux, nous apprend lequipe.fr Tant mieux, même si celui qui a provoqué la chute – volontairement ou pas – ne semble pas encore avoir bien réalisé ce qu’il a fait.

«Impey a failli coincer Theo dans les barrières. Celui-ci l’a repoussé avec son bras et lui a fait perdre l’équilibre. Mais il ne l’a pas volontairement fait tomber», se défend le directeur sportif de Rabobank Nico Verhoeven. 

Sauf que, à mon avis, Boss remonte Impey avant de l’accrocher… Alors quoi? 

Pas vu la vidéo? Elle existe aussi en version longue sur YouTube si vous voulez voir les trois derniers kilomètres de l’étape.

Pro Vélo s'étend à tout le Valais

Pro Vélo Valais est né mercredi dernier 4 mars 2009. «Pro Vélo Valais est déterminé à passer la vitesse supérieure dans la défense des droits et des intérêts des cyclistes en milieu urbain principalement», explique Charles Méroz dans Le Nouvelliste. «C’est en tout cas le point de vue exprimé par Yves Degoumois, le président de la toute nouvelle association portée mercredi soir sur les fonts baptismaux dans le sillage de la dissolution de Pro Vélo Sion et de Pro Vélo Sierre.» La suite sur le site du Nouvelliste.

PRO VELO Sion veut s'étendre au Valais

La prochaine assemblée générale de PRO VELO Sion se déroulera le 4 mars 2009 à 20h au sous-sol du bistro de la gare de Sion.

La coordinatrice romande pour PRO VELO Suisse, ainsi que Jean-François Steiert, membre du comité nationale, seront présents.

«Il s’agira de se décider à propos de l’extension de nos statuts à tout le Valais», explique le président Yves Degoumois. «Le cas échéant, la nouvelle dénomination de notre association sera PRO VELO Valais». De manière coordonnée, PRO VELO Sierre tiendra son assemblée générale et décidera de sa dissolution au profit du rattachement de leurs membres et avoirs à PRO VELO Valais. «Ensemble, nous élirons le nouveau comité qui devra assumer des activités sur les principales villes du Valais et, pour cela, mettre sur pied des groupes de travail, au sein desquels chaque membre pourra s’engager.»

La difficulté d’obtenir suffisamment de personnes prêtes à s’engager pour la promotion et défense des intérêts des cyclistes à Sierre et à Martigny se situe à l’origine de cette démarche.

Site web: www.veloruesion.ch

Le Japon montre l'exemple

«Le Japon va mettre à disposition de ses cyclistes des parcs de stationnement spécialement pourvus de panneaux solaires», lit-on sur l’édition électronique du quotidien Le Nouvelliste. «Ces places permettront de recharger les batteries des vélos à assistance électrique ou bicyclettes hybrides.»

La suite ici

Difficile de ne pas être un peu jaloux dans un pays, un canton plutôt, où les seules mesures en faveur du vélo se limitent à un peu de peinture jaune sur la route cantonale. Pistes cyclables inexistantes et/ou inadaptées, mal entretenues (surtout en hiver), parc à vélos indignes aux abords des gares, pas d’incitations à l’achat de vélos électriques (l’exemple de Saxon et Sierre mis à part). Alors le Japon, pays des gens entassés dans le métro? Peut-être, mais ils sont venus en vélo…

Saxon met du jus dans les vélos

Article dans Le Nouvelliste sur le vélo électrique
Article dans Le Nouvelliste sur le vélo électrique

«La commune de Saxon consacre 5’000 francs, dans son budget 2009, pour l’aide à l’achat de vélos et scooters électriques», explique Le Nouvelliste dans son édition du 22 janvier 2009.

«Elle s’est basée sur l’exemple de la ville de Sierre qui offre une subvention depuis la fin de l’année 2005. «Cette démarche est partie de la demande d’une citoyenne», rappelle Daniel Felley, le secrétaire communal, «elle voulait que la commune fasse quelque chose pour l’environnement. Nous voulons ainsi encourager les gens à privilégier une mobilité douce, moins polluante et plus économique.»

L’idée que l’on n’a pas absolument besoin d’une bagnole pour faire cinq ou dix kilomètres par jour, d’un bled à l’autre, pour aller acheter le pain ou rendre visite à tata, commence à faire son chemin et c’est tant mieux. Sierre et Saxon ont donné l’exemple en Valais. Quand les autres communes, voire le Canton, suivront-ils l’exemple?

Franchement, une autoroute cyclable en Valais pour se rendre en vélo au boulot et sans transpirer, ça serait vachement cool, non?

L’article d’Olivier Hugon, dans Le Nouvelliste, est ici.

Piste cyclable ou non?

Et un aménagement ridicule, un!
Et un aménagement ridicule, un!

Entre le pont de Branson, à Fully, et Martigny, une piste cyclable flambant neuve attend les cyclistes (lorsqu’ils ont compris comment la rejoindre car c’est un peu compliqué avec un giratoire, un passage piéton pour cycliste et les voitures partout).

Un peu plus loin, ça se gâte déjà. Nos autorités ont investi dans des panneaux « piste cyclable ». Mais elles devaient en avoir trop, de ces panneaux, et elle se sont senties obligées de rajouter des panneaux « fin de piste cyclable » avant le prochain panneau « piste cyclable »…

Vous suivez, non? Regardez la photo. Et puis c’est quand-même pas de ma faute si le service des route applique l’adage « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué« . Et plus cher.

A quand des ingénieurs cyclistes?

L’autre jour je lisais le bouquin de Guillaume Prébois, « L’autre tour », où ce journaliste raconte son tour de France à l’eau claire, un jour avant les pros, sur le même parcours. Un bouquin dont je ne peux que conseiller la lecture et que vous pouvez commander sur son site (http://www.guillaumeprebois.com). A un moment, il écrit que ceux qui tracent les étapes n’ont jamais dû poser les fesses sur un vélo.

Je me suis fait la même réflexion en arrivant à la hauteur du pont sur le Rhône à Branson. Un nouveau pont a été construit, l’ancien va être démoli. Avant la construction du nouveau pont, il fallait s’arrêter pour laisser passer la circulation lorsque l’on longeait le Rhône, un parcours apprécié des cyclistes. Normal. Aujourd’hui, cette route le long du fleuve passe DESSOUS le nouveau pont. On peut donc tirer tout droit, facile…

Minute papillon. Un ingénieur, qui n’a jamais dû faire de vélo, a estimé que c’était trop simple: le goudron a été supprimé et il faut faire un détour d’une dizaine de mètres, avec une épingle à la clé pour poursuivre sa route. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?

Le pire, c’est que ce n’est rien comparé à l’accès à la piste cyclable situé sur le nouveau pont. Prochain épisode…