Quand j’étais petit (oui, ça date…) j’aimais bien sortir mon vélo dans la neige. J’aimais bien la neige et les dérapages étaient plus faciles… Quelques décennies plus tard, cela n’a pas vraiment changé.
Après une expérience vraiment sympa lors du Snow Bike Festival de Gstaad en 2016, je n’ avais plus vraiment sorti mon vélo sur la neige, sauf quelques «singeries» en cyclocross et autres surprises en chemin.
Durant les dernières fêtes de fin d’année, je me suis retrouvé, comme souvent, à Ovronnaz. Les premiers jours, la couverture neigeuses était vraiment faible et je me suis amusé avec mon vélo de cyclocross, en empruntant routes forestières et sentiers, en descente surtout, avant de remonter à mes 1400 mètres d’altitude par la route. La piste de ski de fond n’étant pas encore ouverte, faute de neige en suffisance, il était aussi possible de l’emprunter avec ce vélo vif et léger. Les promeneurs étaient certes un peu surpris, mais sur cette neige froide et dure, les pneus de cyclocross, pas trop gonflés, fonctionnaient à merveille.
En pneus «standard»
Après quelques nouvelles chutes de neige, le cyclocross était tout de même un peu dépassé, surtout si je voulais monter avant de descendre. Changement de vélo donc, pour mon VTT équipé de pneus de 2,3 (Maxxis Minion DHF) à l’avant et 2,35 (Schwalbe Hans Dampf) à l’arrière.
Les pneus sont des enveloppes «standard» sans clous, pour répondre à une question souvent posée par les promeneurs rencontrés sur les sentiers. Sur une neige froide et bien tassée, ce qui est le cas des chemins de randonnée d’hiver d’Ovronnaz, l’accroche est vraiment excellente, tant à la montée que lors des freinages à la descente. Et pour des balades un peu plus tranquilles, la piste de fond était toute désignée. Je me suis juste assuré que les pneus ne s’enfonçaient pas trop (auquel cas je n’avançais pas de toute manière) et appliqué à rouler loin des trace de ski classique.
Pour le reste de l’équipement, que du « standard » de vélo hivernal. Un bonnet sous le casque, un sous-vêtement long, une veste d’hiver, des collants, mes fidèles chaussures d’hiver Northwave, une petite paire de gants (il peut être utile d’en avoir une autre, plus épaisse, pour la descente) et une surveste pour la descente.
Et pour ce qui est de la boisson, pour une petite sortie d’une heure ou 1h30, pas vraiment besoin de bidon. Sinon il faudra privilégier un « Camelback » ou un bidon isotherme, surtout par des températures vraiment basses (-8°, -10°) comme en ce début de mois de janvier 2021 en altitude.
Après ce n’est vraiment que du plaisir. Des paysages magnifiques à admirer à la montée, des descentes « tout en glisse » et un doux duvet pour amortir les éventuelles chutes, même s’il n’y a pas vraiment de raison de tomber davantage qu’à la belle saison.
De mon côté, j’ai vieilli, mais j’ai toujours autant de plaisir à déclencher quelques dérapages dans la poudreuse…