J’aime beaucoup mon BMC Alpenchallenge. Fin, discret, élégant, racé et, surtout, rapide, il a tout pour plaire. Les gardes-boue sont intégrés sans casser la ligne, de même que les éclairages de la marque Sparse. Ces derniers sont fixés à la colonne de direction pour l’éclairage avant et à la tige de selle pour l’arrière, ce qui évite de se les faire voler trop facilement.
Malheureusement, à l’usage, on découvre quelques inconvénients:
- La recharge de ces lampes se fait avec un câble USB et il faut prendre votre vélo dans la maison pour cela, vu que les lampes sont fixées au vélo.
- Le kit de deux lampes n’est fourni qu’avec un chargeur simple et vous ne pourrez recharger qu’une lampe à la fois.
Un port USB peu accessible
Il est en outre très difficile d’atteindre le petit port USB localisé sur la partie inférieure de la lampe. Passe encore à l’arrière, mais à l’avant la forme de l’ensemble dirige le câble contre la colonne de direction, ce qui complique encore le tout. Sparse est au courant du problème (comme n’importe qui ayant essayé de recharger sa lampe une fois) et promet une solution pour un prochain modèle…
Eclairage avant: OK en ville, nul ailleurs
Le plus fâcheux reste toutefois la puissance d’éclairage très limitée du feu avant, ou plutôt sa focalisation perfectible. L’éclairage suffit amplement à être vu en ville, mais est malheureusement dérisoire et trop faible pour rouler en sécurité sur une route non éclairée dès la nuit tombée. Dommage, car à l’arrière c’est excellent…
Batterie faible et avertissement tardif
Les feux se mettent à clignoter dès que le niveau de charge de la batterie est trop faible, avertissant ainsi le cycliste de l’arrêt prochain de l’éclairage. Ce qui est plutôt bien vu, mais le délai est vraiment trop court entre le début de l’avertissement et l’arrêt complet de la lampe, à peine quelques minutes. Et comme rien n’indique le niveau de charge en partant, difficile parfois de ne pas se faire avoir.
Avec ses deux éclairages, Sparse a malheureusement « raté » son design. Un beau coup de crayon ne suffit pas à faire un bon produit fonctionnel. En début d’année, alors qu’il faisait nuit et un peu froid, je partais avec mon éclairage de secours dans le sac pour moins de 40 minutes (4×10 minutes) de vélo, c’est tout dire…
En résumé:
- un éclairage suffisant et bien pensé pour être vu dans un environnement déjà bien éclairé, avec une bonne visibilité latérale aussi;
- un éclairage avant insuffisant pour illuminer votre chemin dans la nuit noire;
- un système de fixation bien pensé qui évite de se faire piquer les lampes trop facilement (sauf avec un serrage de selle rapide…)
- des ports USB pour la recharge trop difficilement accessible, en particulier à l’avant.