Le matin à Saxon, ne pas oublier d’appuyer le vélo du bon côté du poteau. Sinon il se renverse. Eh oui, du vent, déjà…
J’en profite pour inaugurer la rubrique « En passant » pour des billets rapides sur les bricoles plus ou moins futiles du quotidien. J’utilisais Posterous (qui a fermé ses portes depuis) pour cela, mais à force cela faisait un peu double emploi.
Mes premiers tours de roues en VTT datent de 1990 avec une monture reçue de mes parents pour mes 20 ans. Depuis ce jour magnifique, j’ai eu l’occasion de découvrir et tester pas mal de nouveautés et autres « révolutions ».
Freins V-Brakes, pédales automatiques, fourches télescopiques, vélos tout-suspendus, pneus tubeless, freins à disques, tiges de selle suspendues et j’en passe. Autant de nouveautés qui ont fait progresser les VTT et repoussé leurs limites. Et les nôtres en même temps.
Cette année, j’ai décidé de tester la dernière « nouveauté » en date : un VTT avec des roues de 29 pouces. Le concept est né aux États-Unis où certains fabricants vendent déjà davantage de 29 que de 26 pouces.
Une signature John Tomac, ça parle aux vieux de la vieille, non?
En théorie, les avantages sont les suivants : meilleur roulement et franchissement des obstacles, plus grande stabilité, traction et freinage améliorés. Au chapitre des inconvénients théoriques : poids plus élevé, au niveau des roues notamment, relances plus difficiles et maniabilité en retrait.
Autant de points à vérifier, non pas sur une sortie ou deux, mais sur l’ensemble d’une saison de compétition en cross-country, en poussant l’homme et la machine dans leurs derniers retranchements. Dom Cycle, à Aigle m’a ainsi proposé très généreusement de tester le Merida Twenty-Nine Lite 1800 D, et de poursuivre le test avec le Merida Big Nine carbone dès qu’il sera disponible en Suisse pour le public.
Ainsi donc, Apple a annoncé ce lundi 6 juin 2011 son nouveau service iCloud, un MobileMe qui devrait fonctionner (promesse).
Ce service sera gratuit (Mobile Me coûtait quelque 100.- CHF par an) et fort complet.
Là où Apple frise le code, c’est qu’il y a à peine quelques jours, elle ne se gênait pas de vendre des comptes MobileMe alors que ce service est appelé à disparaître. Depuis ce 6 juin, il est même impossible de créer de nouveaux comptes.
Le 26 mai, Apple m'invite à renouveler mon compte MobileMe.
J’ai ainsi reçu une relance le 26 mai pour renouveler mon abonnement. Heureusement, je suis l’actualité d’Apple de suffisamment près pour avoir su que quelque-chose se préparait sur le front de MobileMe – iCloud. Mais combien en font de même? Surtout dans le monde Mac, où justement on ne veut pas se prendre la tête avec l’informatique.
J’ai donc attendu et mon abonnement a été prolongé tout seul, gratuitement, jusqu’en juin 2012.
Mais si j’avais payé mon abonnement ce 26 mai dernier? Hein? Vous auriez pu m’appeler pigeon. Et vous auriez raison.
Et le 6 juin, l'abonnement est renouvelé gratuitement. Bien fait d'attendre…
Certains vélos à assistance électrique vous emmènent sans peine à plus de 40 km/h. Mais il faut toujours pédaler.
Faut-il rendre le casque obligatoire pour les vélos à assistance électrique (VAE) au pédalage, pour les plus rapides du moins? Le débat est lancé depuis vendredi. L’Office fédéral des routes (OFROU) propose de créer deux catégories de vélos électriques. Les plus rapides, avec assistance au pédalage jusqu’à 45 km/h, seraient soumis au port du casque obligatoire.
Les lecteurs du Matin ne semblent pas être les plus chauds partisans du port du casque. C’est vrai que d’imposer le casque à tout le monde peut retenir certains d’enfourcher une bicyclette et par là ralentir le développement du vélo comme moyen de transport. Mais au vu des infrastructures (in)existantes, le plus sûr moyen d’assurer sa sécurité est de l’assumer soi-même. Et là, comme l’illustre le débat du Matin, on dirait bien que ce sont ceux qui en font le moins (de vélo) qui rechignent le plus à mettre un casque. Le serpent se mord la queue. Quand aux VAE, à plus de 40 km/h, le casque semble être une évidence. Ne serait-ce que pour se protéger des automobilistes encore peu au fait de la vitesse à laquelle vous vous approchez d’eux.
Faut-il alors imposer le casque, vouloir protéger les gens malgré eux? « J’ai connu l’époque où il n’y avait pas de limitations de vitesse sur les routes, pas de ceintures ni appuie-tête dans les bagnoles, la tenue de route des voitures n’était pas le top, j’ai fait des milliers de km. en vélo sans casque (quand même fait des belles gamelles), j’ai fait pas mal d’alpinisme ainsi que de ski (sans casque) et le comble, je suis toujours là … est-ce un miracle ?« , écrit un internaute sur le site du Matin. Miracle ou pas, ils sont nombreux à avoir eu moins de chance. Et les mesures imposées par les Etats ont tout de même permis de diviser par quatre le nombre de tués sur les routes entre 1970 et 2005, alors que le trafic automobile a fortement augmenté dans le même temps.
Alors, chacun fait comme il veut. Des casques, j’en ai déjà cassé quelques uns. Alors je vais continuer à le mettre. Pour le prix de deux pleins dune auto, il y en a de très beaux.
Départ de course dans le cadre du village installé à l’amphithéâtre de Martigny.
Certains l’ont déjà écrit écrit ailleurs, la course d’ouverture de saison la Prim’Bike de Martigny fut une belle réussite. Du soleil, un peu de vent – on est à Martigny tout de même – et des concurrents qui avaient envie d’en découdre dans le cadre de la nouvelle fornule du Netplus Challenge et son système de ligue novateur destiné à faire la part belle aux populaires. La boucle de quelque 6 kilomètres à parcourir le nombre de fois voulu – seul le meilleur tour étant comptabilisé, comme dans les qualifs de Formule 1 – évitait largement le goudron pour chercher petits sentier le long du bisse, chemins plus larges et autres « singles » sympathiques. Du VTT quoi, parfait pour une mise en jambes printanières dans le cadre de l’amphithéâtre de Martigny.
Seul bémol, avec un seul tour d’amphithéâtre, une course trop courte pour les « Boutchous ». Enfin ce n’est un avis qui n’engage que certains concurrent qui voulaient aussi rouler sur le bisse 😉
Si vous aimez la forêt et les sentiers biens pentus, ce dernier entre Ovronnaz (Plan des Combes) et Saillon vaut son pesant de plaquettes de freins grillés. Un bon test pour le matériel. Sur 1,77 km, il y a 540m de dénivelé, soit plus de 30% de moyenne avec tout de même quelques passages plus ou moins plats. Quand ça descend, ça descend…
Cet article a été publié dans le magazine Velo Romand au printemps 2011. Actuellement dans les kiosques.
La première fois que j’ai pu approcher et tester un VTT tout suspendu, je n’ai pas pu retenir une pointe de jalousie. C’était en 1998 et mon petit frère, devenu un très grand depuis, me narguait dans les descentes avec son Cyclecraft. Une monture teutonne, drapée de bleu et d’orange, déjà diablement efficace à l’époque. La marque a disparu. Ma conviction de la supériorité du « fully » jamais. C’est que ce vélo, pourtant lourd et à mille lieues des montures du jour, était certes efficace en descente, mais surtout… à la montée. Dans les passages techniques, truffés de pierres et de racines s’entend, car c’est bien l’idée que je me fais du VTT. Pour rouler sur des chemins forestiers larges de trois mètres, personne n’a jamais eu besoin de VTT. Mais passons.
Quelques années plus tard, j’ai pu participer à une étude menée par mon frère, encore lui, consacrée au rendement énergétique d’un vélo à suspension intégrale. Un parcours identique, tout en montée, à effectuer deux fois, en veillant à conserver une fréquence cardiaque identique. Sur un vélo sans suspension à l’arrière d’abord, puis sur un tout suspendu. Verdict : le deuxième était plus rapide.
Passage au moulin de Chiboz: ne pas sortir du sentier...
Décidément, le tout nouveau Netplus Challenge nous promet de belles surprises pour cette saison de VTT 2011. Le concept des ligues tout d’abord, qui fera courir les cyclistes par niveau plutôt que par classe d’âge. Une petite révolution dont on se réjouit de voir la première application en vrai. Tout commencera par une course « warm up » le 30 avril à Martigny, histoire de situer le niveau de chacun. Chacun pourra ensuite batailler avec des coureurs de son niveau et viser une promotion dans la ligue supérieure (si j’ai bien compris).
Mais la plus belle surprise pour ma part reste la découverte du parcours de la Randonnaz Bike, le 25 juin à Fully. Un peu parce que c’est chez moi, mais surtout parce que les organisateurs n’ont pas craint de tracer un parcours de vrai VTT. Sans craindre d’affronter la mythique montée de Scinllioz qui a fait les beaux jours de la « Face Nord » de Saillon. Arrivés au sommet, les concurrents bifurqueront à gauche plutôt qu’à droite pour entamer la descente sur les hameaux de Fully. Et là, mes amis, du single, du single et encore du single…
Il fallait oser faire passer une course par là. Ils ont osé et c’est tant mieux. Quelques passages sont peut-être un peu « chauds », mais à chacun d’adapter sa vitesse et ses trajectoires, c’est aussi cela le VTT. Cette course devrait à coup sûr marquer les jambes, les pupilles et les esprits.
Jamais été aussi en retard dans l’entraînement, pas encore de vélo, mais rarement je ne me suis autant réjoui d’une compétition de VTT. Le Mountain Bike peut être, doit âtre autre chose que des aller-retour sur des routes forestières. La preuve avec la Randonnaz Bike. Tous à Fully le 25 juin!
Sur le quai de gare à Saxon, comme tous les matins depuis la mi-mars.
Voilà plus d’un mois que j’ai posé mon auto et que je me rends au travail en train. En vélo et en train pour être plus précis. Dix minutes de pédalage jusqu’à la gare, quinze minutes de train très confortable dans les rames Regionalps, puis encore un peu de pédalage en ville, quelques minutes, guère plus. Mon auto, même pas plus rapide avec les problèmes de stationnement, ne me manque guère. Même pas par temps de pluie (un seul matin jusqu’à présent).
Je travaille à Sion, habite à Fully, prends le train à Saxon, et les deux seules fois où j’ai « triché » c’était pour me rendre à des séances à Martigny en fin d’après-midi. La flemme de réfléchir au parcours en transports publics, c’est tout. L’auto rend paresseux, et c’est aussi valable pour le cerveau.
Mon vélo, le Scott Montana de 1991 « civilisé » se repose aussi dans le train…
Le pas du dépôt des plaques n’a pas encore été franchi, mais le sera peut-être bientôt. Le vélo a son abonnement de transport pour une année dans toute la Suisse (220 CHF), et mes abonnements de parcours reviennent à 143.- par mois. On est loin des 7000.- annuels que coûte une voiture. Un seul véhicule, spacieux pour notre famille de six, devrait suffire. Les économies serviront aux vacances. Et le temps passé dans le train sera peut-être mis à contribution pour alimenter ce blog, comme maintenant. Mais 15 minutes de train, c’est presque trop court…
D’abord les oreillettes étaient indispensables à la sécurité des coureurs cyclistes. Maintenant elles le sont pour donner des instructions ou répondre aux besoins des pros du peloton. Dans cette interview à VeloNews.com, Jonathan Vaughters, le patron de Garmin Transitions détaille ses arguments en faveur des oreillettes. Il cite l’exemple de Thor Hushovd qui voulait changer de veste: « Il a pu nous appeler et nous avons eu le temps de récupérer sa veste dans la valise et la lui passer. Ce qui a pris vingt secondes aurait pris cinq minutes sans radios« .
Très actif sur Twitter, Vaughters répète aussi qu’il « préfère les courses remportées par la meilleure équipe avec le meilleur coureur. Pas grâce à des événement hasardeux et une communication trop lente« .
Bon, je veux bien. Mais moi, c’est à la base que cela me chicane. Pourquoi diable a-t-on besoin d’une voiture pour faire du vélo?
Après un premier protocole de test en février (série répétée de sprints de 10 secondes avec 20 secondes de repos entre chaque sprint, et effort maximal « long » de 3 minutes), rebelote un mois plus tard. Le tout s’inscrit dans une étude pour le travail de doctorat de mon frère Raphaël.
On pédale donc affublé d’un masque pour mesurer la consommation d’oxygène, bardé d’électrodes qui analysent le fonctionnement musculaire, et on se soumet à quelques contrôles sanguins, sans parler d’une biopsie musculaire. Pas de tout repos, mais que ne ferait-on pas pour la science, hein?
Résultat: pas de progrès significatif, ce qui était… normal. Je faisais en effet partie du groupe témoin, censé ne pas faire d’entraînement de sprint entre les deux tests. Ceci afin de comparer les résultats avec le sportifs qui ont dû se plier à protocole plus contraignant d’entraînements « sprint » dans le caisson hyperbarehypoxique (voir les explications du scientifique himself en commentaire) du laboratoire de physiologie à la Clinique romande de réadaptation (CRR) de la Suva, à Sion. Un labo qui a d’ailleurs obtenu cette année le label de « Swiss Olympic médical center » et qui voit défiler de nombreux sportifs professionnels.