Un mois sans mon auto, ou presque

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Sur le quai de gare à Saxon, comme tous les matins depuis la mi-mars.

Voilà plus d’un mois que j’ai posé mon auto et que je me rends au travail en train. En vélo et en train pour être plus précis. Dix minutes de pédalage jusqu’à la gare, quinze minutes de train très confortable dans les rames Regionalps, puis encore un peu de pédalage en ville, quelques minutes, guère plus. Mon auto, même pas plus rapide avec les problèmes de stationnement, ne me manque guère. Même pas par temps de pluie (un seul matin jusqu’à présent).

Je travaille à Sion, habite à Fully, prends le train à Saxon, et les deux seules fois où j’ai « triché » c’était pour me rendre à des séances à Martigny en fin d’après-midi. La flemme de réfléchir au parcours en transports publics, c’est tout. L’auto rend paresseux, et c’est aussi valable pour le cerveau.

Mon vélo, le Scott Montana de 1991 « civilisé » se repose aussi dans le train…

Le pas du dépôt des plaques n’a pas encore été franchi, mais le sera peut-être bientôt. Le vélo a son abonnement de transport pour une année dans toute la Suisse (220 CHF), et mes abonnements de parcours reviennent à 143.- par mois. On est loin des 7000.- annuels que coûte une voiture. Un seul véhicule, spacieux pour notre famille de six, devrait suffire. Les économies serviront aux vacances. Et le temps passé dans le train sera peut-être mis à contribution pour alimenter ce blog, comme maintenant. Mais 15 minutes de train, c’est presque trop court…

Pistes cyclables en Suisse, c’est pas gagné…

«Ce qui est malsain dans ce texte, c’est qu’il cherche à favoriser la mobilité douce en lui donnant la priorité». Évidemment il faut savoir ce que l’on veut dans la vie… La phrase est du député au Grand Conseil (parlement) genevois Alain Meylan (libéral), a propos de l’initiative qui veut augmenter le nombre et surtout raccorder les pistes cyclables à Genève. Le parlement a refusé (http://www.tdg.ch/node/305721). Trop cher, trop extrémiste, trop anti-bagnole au pays du salon de l’auto.

Feu rouge à Stockholm, sauf pour les vélos…

C’est étonnant comme ce qui est possible ailleurs, comme au Danemark ou aux Pays-Bas, depuis de longues années semble tout à fait impossible chez nous. L’exemple de Montréal semble aussi démontrer que lorsque l’on aménage l’espace public en faveur des cyclistes, leur nombre augmente. Mais ce doit bien être ça qui effraie tous ces mecs en SUV en ville avec la clim à fond.

Mais enfin, dans une ville de Genève où le magistrat en charge du Département de l’environnement urbain et de la sécurité en Ville de Genève, Pierre Maudet, parle lui-même de « cycloterroristes », on se dit que ce n’est pas gagné.

Le RegioBike: bien, mais peut mieux faire?

Un RegioBike exposé à la Foire du Valais

Aujourd’hui, j’ai profité d’un passage à la Foire du Valais en famille pour tester un RegioBike, évoqué à cette page. Je précise, en famille et bien avant midi, afin qu’il ne me soit pas reproché de ne pas le tester de sang-froid, ce qui aurait pu arriver en d’autres circonstances dans cette foire un peu particulière.

Premier constat, plié le vélo n’est pas si petit que cela. « Mais il est prévu pour se glisser entre les sièges des trains », explique mon interlocutrice de RegionAlps, la compagnie ferroviaire qui promeut cet engin fabriqué par Strida dans son offre spéciale de location. Vu comme ça, c’est vrai que ce vélo plié dans la longueur fera bien l’affaire.

Avant de le plier, j’ai voulu l’essayer. Là, ça commençait mal, vu que le réglage de hauteur de selle est relativement limité. Et s’il y a bien un critère sur lequel je ne transige pas, c’est bien la hauteur de selle. Je veux mes 78 cm depuis l’axe du pédalier et puis c’est tout. Pas possible donc. La dame m’incite à essayer malgré tout et je m’exécute. Ce qui surprend d’abord, c’est la direction, très directe. Mais on s’y habitue vite et la conduite de ce cycle atypique est plutôt agréable. Une transmission à courroie silencieuse, des freins à disques efficaces (à câbles), et un vélo plutôt bien équipé (cadenas, éclairage). Certains accessoires ont été enlevés durant la foire, histoire de préserver le matériel des vandales.

Bon, reste tout de même cette histoire de hauteur de selle. La position particulière ne fait pas de miracles, contrairement à ce que l’on essaie de me suggérer. Si je dois faire 12 km par jour (domicile – 3km à vélo + train + 3 km à vélo – travail), cela risque de ne pas me plaire de devoir pédaler avec les genoux sous le menton (oui, j’exagère, mais c’est pour imager). Pourtant, avec mes 183 cm, je ne suis pas un géant non plus. L’idée de location à prix réduit de ce vélo pliable est excellente et il y a certainement un public pour ce RegioBike. Mais je n’en ferai pas partie. Et j’en suis presque un peu déçu.

Le RegioBike, pour emmener son vélo dans le train

Jacques Melly chef du Département valaisan des transports, de l’équipement et de l’environnement (DTEE), est enthousiaste.

C’est marrant, le jour même où je teste le trajet entre mon domicile et le travail en train+vélo plutôt qu’en voiture (et que je déplore le manque de places pour garer et attacher son vélo), l’Etat du Valais annonce son concept de RegioBike. Un vélo pliable, proposé en location (200.- par année au titulaires d’un abonnement annuel de transport public) et facile à emporter avec soi.

« Afin d’offrir de nouvelles possibilités de déplacements et d’encourager les modes de transport alternatifs et écologiques, RegionAlps lance – avec la collaboration du Service des transports du canton – le RegioBike. Il s’agit d’un vélo pliable, qui se transporte gratuitement dans les trains ou les bus », annoncent les autorités cantonales dans un communiqué.

Une courroie en kevlar

Le RegioBike se loue à l’année avec un système de maintenance. « Le RegioBike, en plus de son look sympa, se plie et se déplie en moins de dix secondes. Il est léger mais robuste. Sa chaîne ne salit pas car il s’agit d’une courroie en « kevlar ». Emporté plié dans les transports publics, le RegioBike permet de rejoindre plus facilement la gare, le domicile et/ou le lieu de travail. » Pour ses promoteurs, ce vélo constitue un moyen de transport agréable pour effectuer des déplacements jusqu’à environ trois km.
Jacques Melly chef du Département valaisan des transports, de l’équipement et de l’environnement (DTEE), est enthousiaste : « Dans un canton où la marge de progression de l’utilisation des transports publics reste élevée il est intéressant de proposer des solutions telles que le RegioBike. Elles offrent une liberté accrue pour les utilisateurs. » L’Etat du Valais a participé à l’achat des premiers vélos dans le cadre de sa politique de mobilité.

Comment s’abonner au RegioBike

Les utilisateurs des transports publics, détenteurs d’un abonnement de parcours ou d’un AG, peuvent louer un RegioBike pour un montant annuel de 200 francs Ce prix comprend un service de maintenance et une assurance accident. Les voyageurs sont invités à remplir un formulaire en ligne et à se rendre au guichet de gare choisi afin de retirer leur vélo. Une caution de 50 francs est prévue.

L’avantage pour les apprentis

L’Etat du Valais subventionne depuis la rentrée scolaire la location d’un RegioBike par les apprentis à hauteur de 100 francs. Il veut ainsi les inciter à utiliser les transports publics. Jacques Melly : « des entreprises formatrices sont installées dans des zones industrielles moins bien desservies par les transports public ; ce vélo rapproche donc les transports publics du lieu de travail. »

RegioBike en test

En collaboration avec l’OPRA et Valais Roule, RegionAlps met à disposition des RegioBike dans les stations de Valais Roule de Sion, Sierre, Monthey, Martigny, Viège et Brigue. RegionAlps sera à la Foire du Valais et proposera de tester ses RegioBike sur un circuit sur le stand 2113.

Questions fréquentes - FAQ (pdf) (2231 téléchargements ) Le flyer promotionnel du RegioBIke (2099 téléchargements )

Car Postal augmente la cadence entre Sion et Martigny

Bonne nouvelle: pour les trajets entre Sion et Martigny, le car postal constituera bientôt une alternative crédible à l’automobile. Dès le 13 décembre, date de l’entrée en vigueur du nouvel horaire, les bus circuleront à une cadence d’une demi-heure. Presque de quoi ne plus se soucier du tout de l’horaire. Cette offre cadencée sera étendue jusqu’à 22 heures, samedi compris.

Cerise sur le gâteau: les nouveaux bus articulés sont équipés d’écrans qui permettent de lire les dernières informations du Nouvelliste .
Idéale pour circuler entres les villages, cette offre souffre des défauts de ses avantages: le bus s’arrête partout. Pour parcourir l’ensemble du trajet entre Martigny et Sion (voire même un peu moins), le train est plus rapide. Reste que cette ligne, qui transporte 1,3 millions de passagers par an, dessert de manière idéale les centres commerciaux de Conthey. Pour vos petites courses, prenez le bus!

Pro Velo Valais cherche encore des aides-moniteur pour le printemps

Dans le cadre des cours de vélo qu’elle met sur pied au printemps prochain, l’association Pro Velo Valais cherche des aides-moniteur.

Ces cours sont prévus à Sion, Sierre et Martigny. Si la chose vous intéresse, un sondage Doodle a été ouvert où vous pourrez placer vos disponibilités et/ou ajouter un commentaire si besoin.

« Il s’agit de cours de 3h30 couvrant les aspects théoriques et pratiques comme l’entretien du vélo, l’agilité et le déplacement en ville en groupe sur un parcours défini », détaille le président de Pro Velo Valais, Yves Degoumois.

Pro Velo cherche des moniteurs pour des cours de conduite cycliste

Le comité de PRO VELO Valais cherche de futurs moniteurs pour lui permettre d’organiser des cours de conduite cycliste. Ces moniteurs sont formés par PRO VELO et rémunérés pour les cours qu’ils donnent. Un premier cours de formation pour moniteurs aura lieu le 8 novembre à Yverdon et il es t possible de s’y inscrire en contactant Manon Giger

S’il y a un nombre suffisant de personnes intéressées ne pouvant se libérer pour dimanche prochain, un autre cours pourra être organisé. Une journée de formation pour responsables de cours (moniteur niveau 2) aura lieu à Lausanne le 28 novembre 2009. Il faut au préalable avoir suivi la formation niveau 1.

La sécurité à vélo, ça s’apprend !

Les cours de conduite cycliste de PRO VELO promeuvent la sécurité des débutant-e-s comme des cyclistes confirmé-e-s, des enfants comme des parents. Ils permettent aux cyclistes de s’entraîner en milieu protégé ou d’affiner leur maîtrise des situations difficiles dans la circulation.

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