Avec l’automne qui s’installe, les journées qui raccourcissent et la météo qui devient un peu plus humide, la nécessité de voir et d’être vu sur son vélo demande de s’arrêter quelques instants sur son équipement. L’éclairage en particuler. Les automobilistes ont déjà de la peine à nous voir de jour (ou alors certains s’en fichent, l’un n’exclut pas l’autre), alors de nuit…
Pour mes trajets nocturnes “rapides” j’ai acheté l’an dernier un véritable phare: le Trailbeamer Evo de Veloplus ([1]). Rien à dire, les 1600 Lumens à puissance maximale autorisent les plus folles sorties nocturnes à VTT et en forêt. L’éclairage dure entre 8 et 1,5h selon la puissance choisie (100%/75%/50%/30%). Seul inconvénient: le montage et le démontage de la lampe et de son accu, qui prennent un peu de temps. Embêtant si l’on ne peut pas laisser la chose en place (vélo exposé en plein air durant la journée, par exemple).
Pour ma participation à la cyclosportive Vätternrundan (lien vers l’article sur ce même blog) en juin 2013, j’avais également besoin d’un éclairage pour mon vélo et celui de mon épouse. Le Trailbeamer faisait un peu “too much” sur nos beaux vélos de course (on pinaille un peu là, mais le look c’est aussi important pour un cycliste…) et j’ai cherché une lampe à la fois de dimensions réduites, efficace et si possible pas trop moche. Mon choix s’est porté sur la Lezyne Power Drive XL ([2])
Encore une fois, je n’ai pas été déçu. Avec son éclairage puissant (plusieurs niveaux et un mode clignotant) et largement suffisant pour rouler en peloton de nuit, elle a bien tenu les plus de 3h30 heures promises (en modulant la puissance selon les besoins, la nuit suédoise du mois de juin n’étant jamais totalement noire). Petite, classieuse, efficace, vite mise et vite enlevée (le support à gachette livré dans deux dimensions se fixe sans outil) elle n’est pas donnée. Mais je n’ai pas encore eu à m’en plaindre, au contraire des lampes à deux balles qu’on nous vend parfois à vingt-cinq. La batterie se recharge via un port USB, ce ne sont donc pas les chargeurs qui manquent chez vous, normalement.
Pour revenir à l’automne, c’est aussi la période où les enfants ont repris leurs activités extrascolaires. Parfois ils rentrent à bicyclette, à la nuit déjà tombée, et leur véhicule doit absolument être équipé d’un éclairage. Si possible pas celui à deux balles cité plus haut, inefficace et gros consommateur de batteries. Ça tombe bien, Lezyne (qui m’a séduit, vous l’aurez compris) propose un modèle plus petit, bient suffisant pour les courts trajets, la Lezyne Mini Drive XL. Moins chère, sa disparition (toujours possible sur un vélo d’enfant…) sera moins dure à avaler. Mais la route, elle, restera bien éclairée.
Comme sa grande soeur, la Mini Drive est livrée dans un très bel emballage, avec ses deux adapateurs pour les diamètres de cintres différents, les caoutchoucs de montage, l’accumulateur et le câble USB ([3])
Comme ce petit compagnon de virées nocturnes vient d’arriver, je n’ai pas encore de recul sur son utilisation au quotidien. Mais vu la finition “weatherproof” et les précédentes expériences avec les produits de la marque je ne me fais pas trop de souci.
Pour le chargeur, Lezyne compte sur les très nombreux modèles dont vous disposez certainement déjà et fait ainsi mieux que les fabricants de téléphones mobiles. ([4]) Pas encore aussi bien qu’une dynamo, mais on progresse…
- La lampe Trailbeamer Evo chez Veloplus. ↩
- Lezyne Power Drive XL sur le site de Lezyne. ↩
- Article: L’Europe pourrait durcir le ton sur le chargeur micro USB sur le site MacBidouille. ↩