Test: premiers tours de roue avec le Merida 96

Voilà tout juste une semaine que j’ai ramené mon nouveau bike à la maison: un Merida 96 Carbon 3000D. Il s’agit du troisième modèle de la gamme, les deux premiers étant assez inaccessibles sur le plan financier, même avec un contrat-coureur. Peut-être pas pour tout le monde, mais pour moi un vélo à 6390 francs suisses (prix catalogue), c’est déjà pas mal. Je me souviens du top absolu de mes débuts, un Alpinestar alu qui sortait à 2000 francs et quelques… OK, c’était il y a bientôt 20 ans, mais tout de même.

A ce prix, le vélo a donc plutôt intérêt à bien fonctionner. Et je n’ai pas été déçu, autant le dire tout de suite, même si certains détails fâchent tout de même un peu (les roues, j’y reviens ci-dessous). Après cinq ans passés sur des VTT semi-rigides, je me dis que c’était peut-être une belle connerie. J’adorais mon K2 Razorback et je ne sais pas très bien pourquoi j’ai voulu changer pour des semi-rigides. Peut-être parce que j’avais un autre excellent vélo tout-suspendu – un K2 Tirade – pour aller me détendre sur les chemins de montagne. Mais comme je l’ai aussi vendu, je me suis retrouvé avec uniquement du semi-rigide en rayon.

Autant dire que je me suis régalé dès les premiers tours de roue avec la suspension arrière du Merida. Une fois le « sag » ajusté, la roue arrière colle au chemin et offre une motricité maximale. Des passages bien techniques (à la montée) se passent aujourd’hui à l’aise alors qu’avec le semi-rigide (même monté en Tubeless gonflés à 2 bar) c’était limite limite. Même au plat, sur un chemin de terre, la suspension démontre son utilité. On pédale au calme, sans rebondir à la moindre inégalité du terrain. Pour ce qui est de la descente, no comment, il n’y a pas photo.

Voilà, après une centaine de kilomètres, ce Merida me semble très bien né et m’a déjà fait oublier le Specialized marathon de l’an dernier, même avec un kilo de plus sur la balance. Ce dernier point peut en outre être largement amélioré en changeant les roues, plutôt lourdes, surtout à l’arrière. La roue avant d’origine du Merida (Jante DT, moyeu DT 1900, non tubeless) avec son pneu Schwalbe Rocket Ron (450 gr) et sa chambre à air Maxxis (95 gr) pèse autant que la Crossmax SLR montée avec un Tubeless Maxxis Crossmark et son  liquide préventif. A l’arrière c’est encore pire, la roue Tubeless est 200 gr plus légère que la roue DT d’origine du Merida…

Là où c’est un peu fâcheux, c’est que ces roues, lourdes à la base, sont équipées de pneumatiques légers et des chambres à air trop légères. Surtout sur un vélo en taille L… Vous ne pensez tout de même pas que je pèse moins de 70 kg, non? J’en suis loin avec mes 183 cm. La sanction est immédiate: crevaison par pincement dès la 3e sortie. Juste pas admissible sur un vélo à ce prix. Je ne demande pas des Crossmax montées en Tubeless, mais au-moins une monte qui supporte le tout-terrain… Bon, de mon côté, c’est réglé puisque j’ai monté les Crossmax SLR achetée l’an dernier. Bien fait de les garder…

Mettez du style dans votre quotidien – Viva la vida

La saisons des courses touche à sa fin. L’automne est là, avec ses belles couleurs, son air plus fin et moins chaud que la fournaise estivale. La moindre sortie est un vrai plaisir… C’est aussi le moment où on se détourne un peu de ses bécanes pour rêver aux prochaines. Et là, je ne sais pourquoi, j’ai commencé à autant regarder les vélos « de ville » que les VTT ou les machine de route.

Le Kilo, assez costaud pour les caisses de bière ou de vin…
Le Kilo, assez costaud pour les caisses de bière ou de vin…

C’est que les vélos urbains du jour n’ont plus grand-chose à voir avec l’idée que je m’en faisais. Enfin, certains vélos urbains, que l’on trouve ailleurs que dans nos grandes surfaces. Et comme mes origines scandinaves me font facilement tourner la tête au Nord, les vélos danois Viva attirent irrésistiblement mon regard… Merci au site Weelz pour la découverte.

Viva est une entreprise fondée par Lars Andersen, qui dessine encore les vélos avec le designer Henrik Norby. Un savant mélange de classicisme, d’innovations – ou plutôt de remise au goût du jour de techniques anciennes comme la transmission à cardan – et de technique. Personnellement, j’ai un petit faible pour le Kilo. Un double porte-bagages pour deux cartons de bouteilles, un look délicieusement rétro mêlé d’efficacité…

Après, avec ce genre de bécane, on ne peut pas non plus coiffer son casque rouge pétant que l’on enfile pour les compètes de VTT ou sur route, non?

Yakkay, casquées mais stylées…
Yakkay, casquées mais stylées…

Heureusement, les scandinaves de Viva ont ce qu’il faut. Mais je préfère encore les couvre-chefs de Yakkay. Tiens, encore des Danois. Une coque sur laquelle on peut ajuster différentes coiffes, selon qu’on est un homme ou une femme, selon l’humeur du jour peut-être aussi. Ou selon le vélo…

Vendu: Specialized marathon carbon

stump-carbon[Edit – 29 avril 2010, le vélo est vendu ]

Ce vélo est à vendre. Specialized marathon carbon, modèle 2008. Il est en très bon état, avec juste quelques minuscules griffures sur le cintre et le cadre.

Je le vends à choix avec les roues d’origine DT, équipées d’un kit tubeless DT (ou sans, c’est aussi à choix), ou avec les Mavic Crossmax SLR 2009. Avec une différence de prix, évidemment.

Vélo très soigné et pièces d’usure (câbles de freins, plaquettes…) remplacées à la vente. Services fourche effectués et vélo entièrement vérifié par un professionnel avant la vente.

Principales caractéristiques:

  • Cadre carbone, taille L. Adapté pour une personne de 175 à 185 cm. Voire plus petite en changeant la potence (offert).
  • Fourche Fox RLC spéciale 80 mm de débattement.
  • Roues DT ou Mavic Crossmax SLR 2009 Tubeless – Standard IS pour les disques de frein.
  • Freins à disque Magura Marta SL
  • Dérailleur AR Sram XO
  • Pédalier XT
  • Cintre carbone S-Works
  • Tige de selle Thomson (droite ou coudée, au choix).
  • Poids, selon équipement, entre 9,5 et 10,3 kg.
  • Valeur neuf 6800.-
  • Prix de vente: 2500.- CHF avec roues DT.

Vélo à prendre sur place ou livraison en sus.

Un adaptateur pour mon vieux clou

Mon premier VTT était un Scott Montana bleu foncé et rose. Reçu de mes parents en 1990, pour me 20 ans, il a fait le Grand Raid qui s’appelait encore Cristalp à l’époque. La glorieuse époque. Freins cantilever et poignées en résine, cale-pieds à courroie, pas de fourche téléscopique, cadre acier double-butted… On souffrait, mais on se marrait bien.

L'adaptateur qui ve me permettre de monter une potence plus courte et relevée sur mon vieux vélo. Mon dos dit merci…
L'adaptateur qui ve me permettre de monter une potence plus courte et relevée sur mon vieux vélo. Mon dos dit merci…

Aujourd’hui, 19 ans plus tard, je l’ai toujours. Repeint en jaune, équipé de V-Brakes et de roues DT gagnés lors du Grand Raid 2006. Il a aussi reçu un porte-bagages, des gardes-boue, une nouvelle selle et des nouveaux leviers de changement de vitesse, les push-push Deore d’origine ayant rendu l’âme assez rapidement. Bref, sur ce vélo que j’utilise désormais pour aller acheter du pain, plus grand-chose d’origine. Le pédalier et la potence, longue, trop longue.

Le problème avec la potence, c’est son âge et le diamètre de son plongeur. Un pouce et 1/8e, et surtout un système qui n’était pas encore Headset. Impossible aujourd’hui de trouver ce genre d’article, pensais-je. Jusqu’à ce que je tombe par hasard sur un adaptateur Zoom. Un plongeur 1 pouce 1/8e avec, au sommet, un renflement 1 pouce 1/4 qui n’attend qu’une potence plus courte et relevée. Tout ça pour 11 malheureux francs suisses. Mon vieux Scott va encore changer de gueule. Vingt ans après, il progresse toujours…

Matériel: guerres de religions sur le Grand Raid

Triple ou double plateau? Sur le Grand Raid ce n’est pas la question. Pas encore. Les guerres de religion font rage dans d’autres domaines. Suspensions, pneumatiques, freins et systèmes de boissons constituent autant de possibilités de se distinguer.

Pour chaque concurrent du Grand Raid, la préparation du matériel peut vite tourner à la prise de tête s’il n’a pas déjà ses petites habitudes. Des pneumatiques à l’habillement, en passant carrément par le choix du vélo, il n’y a pas vraiment de bonne ou de mauvaise décision. Mais beaucoup de compromis.

Vélo semi-rigide ou tout-suspendu?

Dominique Page:  Si deux coureurs arrivent ensemble au sommet de la dernière bosse, celui qui a un tout suspendu part avec un certain avantage.
Dominique Page: Si deux coureurs arrivent ensemble au sommet de la dernière bosse, celui qui a un tout suspendu part avec un certain avantage.

Les vainqueurs du Grand Raid roulent sur des semi-rigides? Vrai la plupart du temps, mais Ludovic Fahrni a remporté la course en 2004 au guidon d’un vélo tout suspendu. Reste que les pilotes sont souvent de véritables chasseurs de grammes et renoncent au vélo «tout mou», forcément plus lourd. Mais l’inconfort qui en résulte peut se payer cash sur une épreuve aussi longue. Le tout suspendu n’est certainement pas indispensable sur le Grand Raid. Mais il n’est peut-être pas si inutile que cela. «Franchement, aujourd’hui on arrive avec des vélos à suspension intégrale très légers», souligne Dominique Page, ancien coureur et patron d’un magasin de cycles. «Et je reste persuadé que si deux coureurs arrivent ensemble au sommet de la dernière bosse, celui qui a un tout suspendu part avec un certain avantage…»

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Pistes cyclable: le mieux c'est de l'avoir avec soi

Une piste cyclable individuelle…
Une piste cyclable individuelle…

Trouvée via le site jepedale.com, cette vidéo consacrée à Lightlane, un système d’éclairage qui permet de se créer sa propre piste cyclable. « Les pistes cyclables sont un moyen très effectif pour améliorer la sécurité des cyclistes », rappellent les créateurs du système.

« Mais en raison des coûts d’installation, ces pistes ne sont pas toujours très répandues. Et plutôt que d’obliger le cycliste à s’adapter aux infrastructures existantes (ou inexistantes plutôt… ndj), la piste cyclable devrait s’adapter au cycliste. »

Ceci dit, le principal inconvénient de la chose, c’est qu’elle ne fonctionne que de nuit…

Et comme quelques images valent mieux qu’un long discours, une petite vidéo.

Trop gonflé, c’est moins rapide

Pour donner suite à une discussion, au sujet de la pression des pneumatiques, avec quelques coureurs après la manche du Papival Bike Tour de la Souste, le 13 mai, je fais remonter ce sujet, publié une première fois en janvier 2009.

Le magazine Bike daté de février 2009.
Le magazine Bike daté de février 2009.

Le magazine allemand Bike daté de février 2009 publie un article très instructif sur la pression de nos pneus de VTT. Le résultat d’une analyse scientifique démontre que – sur le goudron mis à part – il y a tout intérêt à ne pas trop mettre d’air dans nos enveloppes. Oubliez les pneus surgonflés à 4 bar. Ce qui est vrai sur la route ne l’est pas en VTT et à lire les conclusions de Bike, la pression idéale se situe entre 1,5 et 2 bars. A peine plus pour les poids lourds et ceux qui pilotent comme des bûcherons. Évidement, il y a davantage de risque de pincement, mais cela peut être compensé par un pneu plus large, offrant un volume d’air plus important. Sinon, on peut toujours monter un tubeless.

Selon Bike, une pression idéale permet d’économiser jusqu’à 50 Watts (!) pour avancer à la même vitesse sur une prairie. Sans parler du confort amélioré et de la meilleure accroche. Alors, dégonflez, et partez rouler! Et pour les sceptiques, on rappellera que Thomas Dietsch avait gonflé ses pneus à 2 bars lors de sa victoire au Grand Raid en 2007. Un parcours pourtant souvent roulant. Et l’Alsacien trouvait déjà que c’était beaucoup…

Ecoutez Thomas Dietsch parler de son vélo et de ses réglages  à l’arrivée du Grand Raid 2007.

parler de son vélo

Le garde-boue qui sauve votre sortie

 Vite monté et efficace.
Vite monté et efficace.

Une bonne matinée de pluie, mais un temps pas trop frais. L’occasion d’aller boire l’apéro au chaud, ou alors de tester une paire de gardes-boue SKS – tout le monde n’a pas un vélo monté exprès pour la pluie, avec des freins à disque en plus, comme Levi Leipheimer. Alors va pour le test des gardes-boue. Faut bien le faire quand il pleut, non? Départ.

Le montage des SKS Race Blade (pour vélo de route et des pneus jusqu’à 700 x 23 – il existe un modèle XL adapté aux pneus plus volumineux) est très simple. A l’avant comme à l’arrière, ils sont maintenus sur la fourche, respectivement les haubans, par des sangles perforées en caoutchouc. Quatre à l’avant et quatre à l’arrière. Le maintien est ferme et souple à la fois et l’installation absorbe bien les chocs qui viennent de la route. Il est possible, si on le souhaite, de faire un montage plus «définitif» avec des attaches «zip» en plastique (fournies).

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Plus rien à vendre… pour l'instant


Je voulais faire de l’ordre dans ma cave, c’est bon. Mes vieilles bécanes ne l’encombrent plus et je n’ai plus de vélo à vendre… pour l’instant. Dès la fin de saison, début octobre, mon Specialized Stumpjumper Marathon carbon (modèle 2008) sera mis en vente. Son prix catalogue est de 6800.- CHF. Il sera entièrement vérifié et les pièces usées remplacées. Prix de vente: 4200.- CHF, à discuter.

Infos au +41 79 605 99 33, ou par mail: joke(at)faiss.com

Premiers tours de roues avec Stumpy


Première sortie avec la nouvelle bête, le Specialized Stumpjumper Marathon, en ce 21 février 2008. Déjà, ça fait presque bizarre de toucher son vélo aussi tôt dans la saison. Déjà un bon point. Après le constat est vite fait: va falloir bosser pour avoir la caisse à la hauteur de la machine. Un engin époustouflant avec son cadre carbone et ses 9,8 kg, droit sorti du carton. Le rendement est impressionnant et donne des ailes au départ de chaque bosse, le plus dur c’est alors de tenir le rythme que l’enthousiasme des premiers mètres nous a fait prendre. Mais ça promet. Pour un mois de février, les sensations sont plutôt bonnes et la motivation bien présente.

Vélos à vendre

Comme j’ai décidé de reprendre la compétition en XC en 2008, je dois faire une peu d’ordre dans mes vélos et de la place à la cave.
Je vens donc mon vélo actuel de XC, un Summit Team Two de 2004, équipé en roues Crosstrail 2007 (valeur neuf CHF 800.-) et en freins Formula Oro k18 2007 (valeur neuf CHF 500.-). Prix du vélo complet: 1500.-, à discuter selon l’équipement.
Egalement en vente mon K2 Tirade, vélo d’enduro. Prix: CHF 2000.- (valeur neuf > CHF 4000.-) Détails sur cette page.