Giron du Rhône 2013 : 2ème manche St-Pierre-de-Clages
Première victoire pour Tibor, bravo fiston!
Un type à vélo. Parfois cycliste aussi.
Le vélo, son milieu et les connaissances qui vont avec, de la nutrition à l’histoire en passant par la technique et des infos pratiques.
Dans la série Imaginate de Danny MacAskill, cet épisode le fair retomber en enfance. Sympa. Et la classe sur le vélo, évidemment.
J’ai toujours été, et je suis encore, partagé au sujet de Strava. J’avais d’ailleurs cessé de l’utiliser et vidé mon compte avant de m’y remettre. Pour ceux qui ne le …
Des descentes de couloir qui rappellent des activités plus hivernales.
C’est possible à tout âge, même quand on est un homme. Il faut tout de même savoir se servir d’un poste à souder… En vidéo.
Comme souvent, un sujet sympa du magazine très classe Privateer. L’histoire des fourches Pace rachetées par DT. Malheureusement en anglais pour ceux qui ne le lisent pas. A Fork In …
Giron du Rhône 2013 : 2ème manche St-Pierre-de-Clages
Première victoire pour Tibor, bravo fiston!
« Les athlètes emportaient ce dont ils avaient besoin pour la course, y compris des chambres à air, par précaution ». Une phrase qui légende la vidéo « Catching the cycling train » sur YouTube. On y découvre l’épreuve de cyclisme des Jeux olympiques de Paris, en 1924, et remportée par Armand Blanchonnet. Et l’on y voit aussi des concurrents prêts à tout. À la crevaison, mais aussi à se faire renverser par le train…
Je me suis alors posé la question suivante : pourquoi cela a-t-il changé ? Qui a décidé qu’il fallait des voitures suiveuses avec des bidons, des roues de rechange, des vélos de rechange et une garde-robe complète pour s’adapter au climat parfois changeant ? Pourquoi faut-il autant de voitures pour faire du vélo ? Des oreillettes, des radios et des télévisions dans ces mêmes voitures ? La modernité dans toute sa splendeur pour des robots pédaleurs.
Dans le même temps, la mode cycliste est au rétro, à la nostalgie des temps héroïques. Celle des forçats, les vrais que rien n’arrêtait, les durs, les grandes gueules, les tronches en lainages, loin des années lycra et de la frime en fluo. Une époque où tout était peut-être plus humain et artisanal. Oui, même ça. Même le dopage.
Certaines marques de vêtements cyclistes, mais aussi des magazines, surfent aujourd’hui sur cette vague rétro qui fait de chacun un héros, son propre héros. La performance importe peu, le plaisir beaucoup. Le but n’est pas important, le chemin pour l’atteindre l’est davantage. Accessoirement, il s’agit aussi de porter les vêtements et lire les magazines en question. Mais c’est peut-être une autre histoire.
Les courses cyclistes elles-mêmes ont bondi sur l’occasion. Avant les grandes classiques flandriennes et ardennaises, le peloton se donne rendez-vous sur les Strade Bianche, en Italie. Des routes de terre et de gravier, sans asphalte. Les pavés transalpins en quelque sorte. Les images sont superbes, avec un nuage de poussière qui vient souligner les courbes des collines — lorsque la pluie ne s’en mêle pas évidemment — sous le ciel toscan, le plus beau du monde disent certains.
Et puis, à l’arrière du peloton, les voitures. Le seul anachronisme. Que font-elles là ? Vous voulez rendre le cyclisme humain, attractif, passionnant ? Commencez par virer ces bagnoles et que chacun se débrouille. Outre le spectacle, j’y vois d’autres avantages. Les fabricants mettront la priorité sur la solidité et la fiabilité du matériel, du cadre au dérailleur, en passant par la fourche, les roues et les pneus. Un pro peut se permettre de gagner quinze grammes sur un pneu et crever. Moi, cela me tend légèrement de payer plus cher du matériel plus fragile. Les bidons ? Au ravitaillement. Les barres énergétiques, les gels ? Idem. Au ravito et dans les poches. Comme les gilets, les vestes, les manchettes. Les coureurs redeviendraient des héros. « Vintage », comme nous.
Joakim Faiss
Cet après-midi, de retour d’une sortie à vélo par une météo quasi flandrienne, surtout pour le Valais à fin mars, j’ai voulu voir où en étaient les pros entre Gand et Wewelgem. Pour du texte, c’est facile. L’image c’est plus compliqué. D’une part, on ne peut pas compter sur notre télévision nationale (même pas sur le web). D’autre part, le système des droits TV fait que ce qui est disponible en Belgique ne l’est pas forcément ailleurs. Et on tombe alors sur un écran comme celui ci-dessous.
L’industrie musicale a fait cette connerie, en verrouillant les CD contre la copie. Résultat: les gens honnêtes ne pouvaient parfois pas écouter leur CD tout neuf sur leur autoradio, leur chaîne Hi-Fi et ailleurs encore. Bref, on emmerdait les bons types tandis que les moins honnêtes avaient de toute manière des astuces pour contourner les protections.
Même chose pour les films: des vidéos disponibles en France ne le sont pas en Suisse pour ne prendre qu’un exemple tout bête.