Angles morts – Dur d’être cycliste à Paris

Une vidéo trouvée grâce au site jepedale.com. Un an de vélo au quotidien à Paris. Très beau montage et tout plein de situations qui font froid dans le dos.

Vous enverriez vos enfants sur une piste cyclable parisienne vous? Pas moi. Pourtant, je vous jure que dans certains pays c’est possible. Non, je n’ai pas dit le Valais où l’on augmente le kilométrage des voies cyclables avec un peu de peinture jaune sur les routes principales, mais ça, c’est un autre problème. Paris c’est pire, regardez plutôt, le montage est excellent.

Ras le bol de ces abrutis

L’échantillon B a confirmé que le spécialiste suisse de VTT Jürg Graf avait eu recours à une substance interdite. Dans le cas présent c’est particulièrement grave, le père de Jürg se prénommant Urs. Entraîneur de Jürg, mais aussi sélectionneur national. Aussi suspendu du coup.

Je ne suis pas vraiment surpris. Mais à chaque fois déçu. Comme lors du cas Paradis. Des types très sympa. Mais qui laissent derrière eu le souvenirs de tricheurs. De gens qui ne respectent ni le sport, ni les organisateurs, et surtout pas leurs adversaires. Que tous ces pougneurs se mettent une fois dans le crâne que tricher ce n’est rien d’autre que d’être un gros connard. Des gens comme vous on n’en veut pas. Merci de débarasser le plancher.

Si au moins ces tricheurs pouvaient au-moins faire leur mea culpa. Mais non. « C’est pas moi. J’ai pas fait exprès. J’étais déprimé. J’ai eu un moment de faiblesse… » Non. Plus d’accord. Vous avez triché parce que, pour vous, tous les moyens sont bons pour parader et faire les malins. Vous ne croyez pas que les coureurs propres qui n’arrivent pas à vous suivre dépriment aussi?

La différence avec les tricheurs, c’est qu’ils ont leur conscience pour eux. Et pas seulement en paroles.

La connerie ne baisse pas les bras

Voilà une grosse quinzaine d’années, alors que je débutais à VTT, mais aussi en journalisme, on se posait déjà la question de la cohabitation entre cycliste et marcheurs sur les sentiers pédestres. Aujourd’hui, force est de constater que pas grand-chose n’a changé. Sur un vélo, il y aura toujours des abrutis pour rouler à fond, le dimanche, sur des sentiers très fréquentés. A pied, il y aura toujours des bornés qui ne supportent même pas la vue d’un cycliste sur «leur» chemin. Même si ce vététiste ralentit, se met de côté et laisse passer ledit marcheur.

Le chemin barré à plusieurs reprises sur les hauts de Charrat (Valais - Suisse).
Le chemin barré à plusieurs reprises sur les hauts de Charrat (Valais - Suisse).

Ce qui me fait réagir aujourd’hui, ce sont ces barrières (photo) mises en places sur les hauts de Charrat, sur un sentier bien connu des vététistes. J’y roule plus de dix fois par année depuis quinze ans.

J’y ai donc passé plus de 150 fois. Croisé des marcheurs deux ou trois fois. Mais la présence de vélos ne semble pas leur plaire, vu qu’ils ont obtenu que des barrières ferment le sentier à intervalles réguliers. Pour qui, pour quoi?

Alors non, rien n’a changé. Un imbécile à la ville, reste un imbécile à la «montagne». Et ça, je l’avais déjà écrit voilà 15 ans.

La Valaisanne Fabienne Heinzmann de retour en marathon

Fabienne Heinzmann, de retour sur les podiums. ldd 

 

Fabienne Heinzmann, de retour sur les podiums. ldd

En terminant troisième d’une course remportée par Esther Süss ce week-end à Offenburg, Fabienne Heinzmann a réalisé un superbe come-back sur les courses marathon. Elle avait dû interrompre la compétition l’an dernier en raison d’une hépatite.

«Durant tout le début de saison elle s’est attelée à courir en cross country pour revenir en forme sur les courses marathon», rappelle l’encadrement du team BikePark.ch

A Offenburg (Allemagne) Fabienne Heinzmann faisait ainsi sa rentrée en marathon. La concurrence internationale est là et 500 athlètes doivent en découdre sur 84km avec plus de 2520 mètres de dénivelé. «Fabienne se retrouve 3e à mi-parcours avant de connaître  un problème de chaîne. Elle répare mais perd beaucoup de temps et lorsqu’elle repart elle est 4e à ce moment là.» Elle ne se décourage pas, revient sur la 3e et franchit la ligne d’arrivée dans cette position,  après 3h49 de course.  

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Quelle préparation pour le Grand Raid?

Texte original publié dans le supplément «Grand Raid» du magazine Vélo romand, en été 2006. Mais les conseils restent valables…

Il s’agit d’une lapalissade mais elle mérite d’être rappelée: le poids est l’ennemi du vététiste. Mais avant l’embonpoint de la monture il vaut la peine de réduire celui du cycliste. «Le taux de graisse corporelle va forcément influencer la performance», souligne Manu Praz, responsable du centre de conseil sports & santé de la SUVA à Sion. «Et avant d’investir des milliers de francs pour un vélo plus léger, il est peut-être plus judicieux de perdre trois ou quatre kilos… Un surplus de graisse, c’est comme emmener un sac à dos rempli de cailloux.»

Fredrik Kessiakov, Coupe du monde Schladming 2006. Photo Joakim Faiss
Fredrik Kessiakov, Coupe du monde Schladming 2006. Photo Joakim Faiss

Et ces lipides, sauf cas extrêmes, le corps en a toujours assez en stock. Les dix kilos de graisse d’un homme de 70 kg représentent 90000 calories. De quoi tenir 45 jours! En comparaison, les stocks du carburant noble qu’est le glycogène suffisent pour une seule journée.

Récupération avant tout

«L’entraînement sert ainsi à améliorer la gestion de cette denrée rare, nettement plus efficace que les lipides dans le cas d’un effort intense.» En repoussant le moment où l’organisme fait appel au glycogène on peut le faire durer plus longtemps. «Le maître mot de l’entraînement, c’est la récupération», insiste Manu Praz. «Le premier effet de l’entraînement c’est une diminution des performances car on se fatigue. Mais si la récupération est adéquate, on améliore ses performances par un phénomène dit de surcompensation.» Attention toutefois à ne pas en faire «davantage que ce que l’on peut digérer. Il faut aussi tenir compte du travail, de la famille…» Danger principal: le surentraînement dont les symptômes sont une augmentation de la fréquence cardiaque au repos, des performances en baisse, une fatigue générale, l’irritabilité ou encore un sommeil perturbé.

Trois fois par semaine sans souci

Où se situe alors la limite entre progression et risque de surentraînement? «Quelqu’un qui s’entraîne trois fois par semaine ne connaîtra pas de problème. Il pourra récupérer totalement de ses efforts d’une séance à l’autre. Avec cinq ou six entraînements hebdomadaires, c’est utopique. Après trois ou quatre semaines, il faut alors prévoir une semaine de pause, de décharge pour permettre à l’organisme de récupérer et de progresser. Ce n’est pas comme faire le plein de sa voiture, il faut du temps pour récupérer».

Apprendre à se connaître

Pour l’ancienne championne d’Europe de VTT, Chantal Daucourt, tout ce qui précède oblige à programmer son entraînement. Pour qui ne l’a jamais fait, les conseils d’un spécialiste en relation avec un test d’effort sont précieux. «On apprend à se connaître et on progresse très vite si on est un peu rigoureux», explique-t-elle. «Attention toutefois à bien écouter son corps et ne pas suivre un programme les yeux fermés.»

Entraînement dès janvier

Plus concrètement, pour une course comme Verbier-Grimentz, Chantal Daucourt conseille d’y songer dès janvier: «Accumulez les entraînement d’endurance en hiver avec une fois par semaine une séance intensive. Travaillez les intensités dès mai». La pratique de sports divers, comme le ski de fond ou la course à pied est également bénéfique, mais on se mettra au vélo dès que possible. L’ancienne championne insiste également sur le repos: «C’est en dormant que l’on progresse». Bonne nouvelle. Mais c’est bien en s’entraînant que l’on perd ses kilos…

Trop gonflé, c’est moins rapide

Pour donner suite à une discussion, au sujet de la pression des pneumatiques, avec quelques coureurs après la manche du Papival Bike Tour de la Souste, le 13 mai, je fais remonter ce sujet, publié une première fois en janvier 2009.

Le magazine Bike daté de février 2009.
Le magazine Bike daté de février 2009.

Le magazine allemand Bike daté de février 2009 publie un article très instructif sur la pression de nos pneus de VTT. Le résultat d’une analyse scientifique démontre que – sur le goudron mis à part – il y a tout intérêt à ne pas trop mettre d’air dans nos enveloppes. Oubliez les pneus surgonflés à 4 bar. Ce qui est vrai sur la route ne l’est pas en VTT et à lire les conclusions de Bike, la pression idéale se situe entre 1,5 et 2 bars. A peine plus pour les poids lourds et ceux qui pilotent comme des bûcherons. Évidement, il y a davantage de risque de pincement, mais cela peut être compensé par un pneu plus large, offrant un volume d’air plus important. Sinon, on peut toujours monter un tubeless.

Selon Bike, une pression idéale permet d’économiser jusqu’à 50 Watts (!) pour avancer à la même vitesse sur une prairie. Sans parler du confort amélioré et de la meilleure accroche. Alors, dégonflez, et partez rouler! Et pour les sceptiques, on rappellera que Thomas Dietsch avait gonflé ses pneus à 2 bars lors de sa victoire au Grand Raid en 2007. Un parcours pourtant souvent roulant. Et l’Alsacien trouvait déjà que c’était beaucoup…

Ecoutez Thomas Dietsch parler de son vélo et de ses réglages  à l’arrivée du Grand Raid 2007.

parler de son vélo

Le garde-boue qui sauve votre sortie

 Vite monté et efficace.
Vite monté et efficace.

Une bonne matinée de pluie, mais un temps pas trop frais. L’occasion d’aller boire l’apéro au chaud, ou alors de tester une paire de gardes-boue SKS – tout le monde n’a pas un vélo monté exprès pour la pluie, avec des freins à disque en plus, comme Levi Leipheimer. Alors va pour le test des gardes-boue. Faut bien le faire quand il pleut, non? Départ.

Le montage des SKS Race Blade (pour vélo de route et des pneus jusqu’à 700 x 23 – il existe un modèle XL adapté aux pneus plus volumineux) est très simple. A l’avant comme à l’arrière, ils sont maintenus sur la fourche, respectivement les haubans, par des sangles perforées en caoutchouc. Quatre à l’avant et quatre à l’arrière. Le maintien est ferme et souple à la fois et l’installation absorbe bien les chocs qui viennent de la route. Il est possible, si on le souhaite, de faire un montage plus «définitif» avec des attaches «zip» en plastique (fournies).

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Deuxième victoire pour Caroline Mani

Caroline Mani en route pour sa deuxième victoire (cph/Fred Machabert)
Caroline Mani en route pour sa deuxième victoire (cph/Fred Machabert)

Le team valaisan BikePark.ch a retrouvé le chemin des podiums ce dernier week-end, lors de  3e manche de la Racer Bike Cup à Soleure.  Lors de la course des femmes, Caroline Mani a ainsi décroché sa seconde victoire dans la catégorie U23.

Cette course des femmes «est partie sur un rythme très soutenu», explique-t-on auprès du l’équipe. Dès la fin du premier tour, un groupe composé de six filles dont Caroline Mani et Marielle Saner, se détache. Dans le deuxième des sept, le duo Nathalie Schneitter et Eva Lechner attaquent à tour de rôle et font exploser le groupe. Caroline se retrouve en 4e position. Malgré le travail de Marielle pour ramener Caroline,  elles ne réussissent pas à recoller sur la 3e, Petra Henzi. La victoire s’est jouée entre équipières et c’est Nathalie Schneitter qui gagne devant Eva Lechner.

«Caroline finit donc 4e au scratch et gagne sa deuxième victoire en U23 en trois courses. Elle occupe la 2e place du classement général scratch»,se réjouit le team BikePark.ch

Marielle Saner, toujours convalescente, a pour sa part abandonné à mi-course comme convenu avec le staff d’équipe afin de ne pas puiser dans ses réserves.

Davantage d’informations: www.bikepark.ch

Participation record à Chalais? Bien, mais…

Battre des records de participation, comme prévu lors de la manche du Papival Bike Tour de Chalais, ce mercredi 6 mai, c’est très bien et tant mieux pour le sport. Il faudrait par contre revoir les départs. Soit leur configuration, soit l’ordre des catégories. Bon, je me répète un peu, mais je trouve tout de même que c’est parfois un peu limite.

Parce que, envoyer 200 personne à bloc sur un chemin qui se rétrécit après 300 mètres, avec des obstacles à gauche et à droite, un virage en épingle sur un pont minuscule après 500m, ce n’est pas ce qu’on a vu de mieux pour l’intégrité physique des participants.

… Faut pas s’étonner que ça frotte et qu’il y des accidents comme l’an dernier. Après c’est un peu facile d’accuser les coureurs de manque de fair-play.

Puisqu’on ne peut pas forcément élargir les routes, pourquoi ne pas prévoir un départ par catégories? Cela éviterait aussi pas mal de cohue au départ, avec tout le monde qui veut être devant. Trop simple?

Bikepark.ch: Baisse de régime à Houffalize

La série de podiums s’est interrompue le week-end dernier à Houffalize (Belgique) pour les coureurs du team BikePark.ch. Tout avait pourtant bien commencé lors de la courses des juniors filles. «Lisa Mitterbauer occupait la 3e place et était sûre de finir sur le podium lorsqu’elle chuta brutalement  dans une descente», explique l’équipe dans un communiqué diffusé lundi soir. Elle s’est relevée sans mal mais avait déjanté de la roue avant et a été contrainte à l’abandon.

De son côté, Maxime Schmid (juniors hommes) s’est fait l’auteur d’un bon départ. «Mais, trop nerveux, il fit une crise d’hyperventilation et dû aussi se résoudre à l’abandon».

Caroline Mani n’a pas réédité son exploit d’Offenburg, finissant 33e au classement sratch et 7e U23. Dans la même course, Marielle Saner Guinchard voulait faire oublier son problème mécanique d’Offenburg et était très motivée. Victime d’un refroidissement, elle n’a pas eu les jambes pour suivre le rythme des meilleures. Elle finit 29e et très déçue de la course remportée par Margarita Fullana. Classement complet sur le site de l’UCI.

Pour le Team BikePark.ch, la bonne nouvelle de la journée est à mettre au bénéfice de Virginie Pointet, 55e du scratch et 14e U23. Deuxième Suissesse U23, elle marque ses premiers points en Coupe du Monde.

Julien Taramarcaz chez BMC ?

Selon le site lenouvelliste.ch, le Valaisan Julien Taramarcaz aurait eu des contacts avec John Lelangue, directeur sportif de l’équipe BMC. «Il n’est pas exclu qu’on lui propose un contrat pour 2010. On attend toutefois d’apprécier sa progression durant l’année», explique -t-il au site du journal valaisan.

Impey va mieux, merci pour lui

Victime d’une chute d’une incroyable violence provoquée par Theo Bos lors du dernier Tour de Turquie, le Sud-Africain Darryl Impey va mieux, nous apprend lequipe.fr Tant mieux, même si celui qui a provoqué la chute – volontairement ou pas – ne semble pas encore avoir bien réalisé ce qu’il a fait.

«Impey a failli coincer Theo dans les barrières. Celui-ci l’a repoussé avec son bras et lui a fait perdre l’équilibre. Mais il ne l’a pas volontairement fait tomber», se défend le directeur sportif de Rabobank Nico Verhoeven. 

Sauf que, à mon avis, Boss remonte Impey avant de l’accrocher… Alors quoi? 

Pas vu la vidéo? Elle existe aussi en version longue sur YouTube si vous voulez voir les trois derniers kilomètres de l’étape.