Je me suis fait avoir. Dans le cadre d’un événement vélo, j’ai créé trois parcours sur Komoot. Sur ordinateur, car sur un téléphone je trouve cela encore un peu galère, surtout lorsqu’il s’agit de modifier une trace existante.
J’ai ensuite partagé ces itinéraires, par le lien mis à disposition et par un QR Code qu’il suffit de scanner pour rejoindre la sortie. Jusque-là, tout va bien. Pour rejoindre directement la sortie sur Komoot, il faut bien sûr disposer d’un compte sur la plateforme, ce qui me paraît acceptable.
«Les autres peuvent facilement télécharger le fichier GPX», me disais-je, puisque cette possibilité est assez bien en vue sur la page de l’itinéraire, après avoir scrollé pour passer l’invitation à se créer un compte (c’est déjà limite je trouve). Sauf que, lorsque vous cliquez pour télécharger le fichier GPX (seule option), vous êtes invité à créer un compte pour pouvoir le faire.
Lorsque cela m’arrive à moi, je peste, contre l’organisateur et je comprends tout à fait que cela en retienne certains. Mon erreur a été de ne pas tester la chose avec l’application Komoot désinstallée de mon téléphone.
Et là, j’en veux à Komoot de forcer l’inscription d’utilisateurs de telle manière. Surtout que, au final, c’est moi qui donne l’impression de vouloir forcer les participants à ouvrir un compte chez Komoot. Je n’ai pas d’action chez Komoot et n’ai pas envie de faire le boulot à leur place, la qualité du service devant suffire à convaincre les utilisateurs. Cette attitude, qui est aussi celle de Strava soit dit en passant (mais là il est clair d’entrée qu’il faut un compte), n’est pas loin de me faire renoncer au service, même s’il est excellent par ailleurs.
Pour utiliser quel autre service me direz-vous? Ride with GPS (RWGPS), par exemple. Aucun problème pour télécharger un fichier (et il y a le choix des formats) sans être abonné. Rien que ça. Alors oui, les collections d’itinéraires sont moins «sexy», comme les propositions de sorties. Mais RWGPS a d’autre atouts, dont la «manipulation» simple de vos traces et fichiers et un système beaucoup plus ouvert vers d’autres plateformes, sans chercher à vous enfermer à tout prix chez eux.
Et il y en a d’autres, la plupart testés par Biclous et bidouilles. Tout n’est pas à jour au sujet de Komoot, mais il y largement de quoi se faire une idée des autres services. Cycle.travel, Organic Maps et OsmAnd Maps sont aussi installé sur mon téléphone (comme SuisseMobile, vraiment très bien pour la Suisse) et je les utilise de temps à autre, même si RWGPS reste mon «couteau suisse» en compagnie de Komoot pour tracer des itinéraires. Même si, pour le dernier nommé, cela risque de ne pas durer, malgré ses qualités. Faut pas m’énerver en me faisant passer pour une andouille…